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DEATH MÉLODIQUE  |  STUDIO

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KALMAH - Seventh Swamphony (2013)
Par MEFISTO le 1er Mars 2014          Consultée 6048 fois

KALMAH est devenu avec ses cinquième et sixième albums une valeur sûre. Son Death Mélo volumineux ne se présente plus, les frères Kokko ayant depuis belle lurette apposé leur signature au bas d'un contrat d'assurance-qualité. KALMAH, c'est du béton armé triple épaisseur résistant à n'importe quelle intempérie. C'est surtout une bête hyperactive qui aime se pavaner en sautillant partout.

"12 Gauge" et ses grosses bottines frôlait la perfection et confirmait la facture « mastodontique » de "For The Revolution", ce gros son mené par des guitares tranchantes et rondelettes et le synthé signature « à la KALMAH » (rappelant bien sûr COB). "Seventh Swamphony" est en parfaite lignée avec ces deux albums et offre huit titres pêchus et plaisants, énormes dans leur forme et entraînants dans leur fond.

Je me suis même pris à considérer les Finlandais comme des experts du « Metal dansant ». Que ce soit dans un « pit », assis ou debout, impossible de ne pas bouger en écoutant du KALMAH. Sa musique possède tant de profondeur et de couches différentes que peu importe l'instrument qui vous harponnera, un élément vous donnera envie de gesticuler. Certes, vous aurez l'air d'un gros con, mais l'important est que le corps exulte, n'est-ce pas ? Haha ! Et de l'énergie, KALMAH en dépense des tonnes pour nous en donner.

Le morceau-titre nous met dans le bain sans perdre une minute. Pour KALMAH, c'est l'heure de nous démontrer une fois encore sa maîtrise du « swamp Metal ». Eh bien, le quintette n'a pas les deux pieds englués dans la boue et n'a pas l'intention que vous restiez de marbre non plus ; rythmique de fou, à fond la caisse, le vent dans les voiles, le marais se transforme en piste de danse enflammée. Les Finlandais nous gratifieront bien sûr de plusieurs décélérations pou faire geindre leurs cordes aiguës, une de leur marque de commerce, mais avec 41 minutes au compteur, on n'a pas trop le temps de reprendre notre souffle.

En ce sens, "Seventh Swamphony" rebondit plus que les derniers albums du groupe. Je ne dirai pas qu'il est linéaire ou qu'il souffre d'un manque d'hétérogénéité au niveau des mélodies, loin de là. Considérez-le simplement comme un taureau impatient d'en découdre, d'empaler les cibles frêles devant lui afin d'aller profiter d'un repos bien mérité. Ces huit uppercuts passent à la vitesse de l'éclair (mis à part "Hollo", que je considère comme une interlude couci-couça et "The Trapper", plus tranquille et idéale pour fermer les livres), KALMAH se pète un méchant trip hallucinatoire. On a parfois l'impression d'écouter un jeune groupe shooté tellement la rapidité d'exécution nous surprend ("Deadfall", "Black Marten's Trace"). Mais la virtuosité de l'ensemble ("Seventh Swamphony", "Pikemaster", "Windlake Tale", "Wolves On The Throne") nous ramène sur Terre. Merde que c'est bien foutu !

Le constat le plus drôle qu'on peut tirer de tout ça, à part que KALMAH sait comment ne pas écœurer son public en jouant vite-vite-vite un peu la même chose d'un album à l'autre, est que le groupe ne vieillit pas. Il semble s'être payé une cure de rajeunissement pour ce septième album en treize ans. À croire qu'il débute sa carrière !

Là où les frères Amott ont échoué après pratiquement le même laps de temps chez ARCH ENEMY, là où COB en arrache, les frères Kokko se tiennent encore fièrement debout. Un style inimitable, des sonorités quasi uniques, une production phénoménale, une verve d'enfer, KALMAH n'a pas fini de nous faire thrasher.

À noter que la version japonaise contient la reprise "Cold Gin" de KISS !

Top : "Seventh Swamphony", "Pikemaster", "Wolves On The Throne" (quelle progression dans les accords sur le refrain !), " Black Marten's Trace".

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- Pekka Kokko (chant, guitare)
- Antti Kokko (guitare)
- Timo Lehtinen (basse)
- Janne Kusmin (batterie)
- Veli-matti Kananen (claviers)


1. Seventh Swamphony
2. Deadfall
3. Pikemaster
4. Hollo
5. Windlake Tale
6. Wolves On The Throne
7. Black Marten's Trace
8. The Trapper



             



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