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52 commentaires notés [?]
Judas Priest
Nostradamus
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le 20 Juillet 2008 par HELLMAT
Un nouvel album de Priest ! Je me jette dessus bien sûr. Et il faut avouer que c'est du bon, très bon même. Un vrai heavy avec quelques riffs du genre "le démon joue avec nous dans le groupe" mais à part ça, c'est très sympa. Rythmique lourde et appuyée, solos inspirés quoique un peu prévisibles parfois. Mais ils sont loin d'être répétitifs, alors respect.
Toujours créatif ce groupe, et bon.
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le 19 Juillet 2008 par NEOW
Projet casse-gueule et ambitieux que ce Nostradamus. Deux ans de travail, un concept pas forcément original, un style différent des habitudes du Priest, et certains craignaient en plus pour les performances vocales de Rob, bref, c'était pas gagné d'avance !
La première chanson disponible sur le net, Nostradamus, m'avait rassuré : le groupe était en forme. Puis Visions et surtout War sont passées par là et le doute s'est installé... Mais l'enthousiasme a été le plus fort, je me suis précipité pour acheter le disque le jour de sa sortie !
Beaucoup de commentaires ont déjà été lâchés, je ne vais pas m'étendre. Cet album est superbe, mais il est à prendre dans son intégralité. Il me rappelle un peu le Framing Armaggedon d'Iced Earth, seulement ici les transitions sont bien mieux intégrées ! Car c'était vraiment à craindre, des transitions chiantes et trop nombreuses... Or là, même si nombreuses, elles sont indispensables et font à merveille les transitions entre les morceaux.
Les chansons sont dans l'ensemble très bonnes, je pense en particulier à Revelations, Pestilence and Plague, Conquest, Persecution, Alone et Nostradamus qui sont mes préférées. Le Priest n'est pas aussi fougueux qu'autrefois (à part peut-être sur Persecution et Nostradamus) ni aussi heavy (les claviers prédominent) mais se trouve une nouvelle ambiance, sombre, épique, voire mystique ; très cinématographique je dirais. Même un titre comme War, très moyen hors contexte, prend une autre ampleur au milieu du disque. (petit bémol cependant, Love Song et New Beginning sont quand même en-dessous du reste !)
Et que dire de Rob, très théâtral, qui porte le disque à lui tout seul ? Il n'a jamais aussi bien chanté depuis... disons... "Painkiller", dans un autre style. Il a réussi à se trouver, sans complètement oublier le passé : ses quelques pics dans les aigus sont très réussis !
Bref, un excellent album, pour peu qu'on n'y cherche pas un Painkiller II et qu'on prenne la peine de l'écouter.
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le 19 Juillet 2008 par DREAMER_DECEIVER
Oui finalement c'est Alex qui a raison, les 5 étoiles s'imposent finalement
C'est même étrange que nous soyons si frileux à les mettre, la surprise de la nouveauté sans doute.
C'est typiquement le genre d'album qu'on écoutera dans 10 ans en l'appréciant à chaque fois un peu plus, lui découvrant des richesses cachées.
Je voulais aussi souligner la qualité exceptionnelle du chant de Rob sur cet album.
Certes il monte moins haut et n'est plus aussi puissant qu'avant mais il utilise différemment sa voix et parvient sans doute à faire passer plus d'émotions.
Comme si débarrassé de ses encombrants attributs de Metal God, il pouvait à présent explorer d'autres voies (voix ?) et révéler toute sa part d'humanité et là l'éventail quasi infini de son talent.
Il sera dur de faire mieux pour 2008.
Un passage en France serait appréciable.
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le 18 Juillet 2008 par ALEX GUITARGOD
Pour reprendre le dernier commentaire, "une oeuvre qui fera date" c'est sûr et certain pour la simple et magistrale raison que cet album est une merveille, un nouveau chef d'œuvre de la part de Judas Priest le groupe de Heavy Metal par excellence. Champion de la prise de risque et qui, de tout temps s'est refusé à être suiveur, ce groupe a toujours été, et le prouve une fois de plus, un pionnier et un groupe voulant innover et se réinventer sans cesse avec une réussite artistique absolument mérité et une réussite commerciale bien trop pâle au vu de leur nombreux chefs d'œuvre !
Je ne vais pas refaire la chronique de l'album, mais simplement redire tout le bien que j'en pense: il est effectivement très abouti et très varié, sans jamais être chiant et qui, comme la vie de Nostradamus, est plein de relief, rapide, lent, heureux, triste et sombre, revanchard, agressif et jouissif sur toute la ligne. Le groupe a réussi son pari de sortir un album concept réussi mais qui est plus que ça, une œuvre qui sera une pierre angulaire de metal conceptuel !
Le terme de Heavy Metal Opéra me semble de mise !
Un dernier point sur lequel peu de personne ont insisté et qui me semble très important, c'est la qualité de la production, signée KK Downing et Glenn Tipton, les deux gratteux merveilleux qu'on ne présente plus...
Elle est très solide, puissante, pleine de nuance et adaptée à chaque titre, cet album est le bébé du groupe de A à Z... 2 ans et demi pour arriver à se résultat... Moi je dis merci et chapeau bas !!!
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le 17 Juillet 2008 par DREAMER_DECEIVER
Personnage controversé, ambigu et mystérieux, Nostradamus colle tout à fait à l’univers de Judas Priest.
Musicalement cet album est complètement différent et à part de tout ce qu’a réalisé le groupe précédemment.
La première écoute m’a surpris et franchement déçu.
Quand on pense à Judas on s’attend à trouver des riffs d’anthologie, des tempo rapides,des guitares se chevauchant sur des solos incisifs et un chanteur survolant les débats capable de venir chatouiller la voûte céleste si (et seulement si ) nécessaire.
Il n’y a pas cela sur « Nostradamus », les tempos sont moyens voir lents, le chant est mesuré et médian, les guitares sont en retrait et s’effacent devant des claviers et autres orchestrations.
Pourtant après plusieurs écoutes attentives on entre dans le voyage proposé par le groupe et on commence à apprécier les subtilités de l’œuvre.
La force de l’album réside pour moi dans ses transitions, ces courts morceaux souvent acoustiques créant les liens entre les vrais titres et la cohésion d’ensemble.
Ce sont souvent de petits bijoux de finesse, de beauté créant des atmosphères magiques gorgées d’émotion.
« Nostradamus » n’est donc pas un album à télécharger partiellement, c’est une œuvre complète s’appréçiant dans la durée (et le recueillement ?)
A l’heure de la musique considérée comme bien de consommation jetable je trouve cette démarche élitiste tout à fait extraordinaire.
Après une belle intro instrumentale, « Prophecy » le titre d’ouverture s’annonce de facture classique mais efficace avec un refrain lourd et des couplets scintillants.
Le caractère épique et supérieur de l’œuvre commence à se dégager sur « War », ou se dessine une atmosphère dramatique et menaçante.
« Sand of Time » un des morceaux les plus envoutant jamais écrits par Judas annonce « Pestilence and Plague » titre encore une fois magistral où Rob se lance dans le chant en Italien sur les refrains.
« Death » est sans doute le morceau le plus sombre et le plus lourd de la carrière de Judas.
Sans concession il fait penser au meilleur de Black Sabbath et nous entraîne au fin fond d’un gouffre de noirceur.
Sur « Persecution » Judas semble se souvenir qu’il est (aussi) un groupe de heavy metal et balance son premier titre rapide.
Tempo enlevé, refain sur une lame de rasoir, le message est clair : « I will never conform my faith is deep to the core ».
Le 2ieme disque est pour moi supérieur au premier.
Les 5 premiers titres sont somptueux et on se trouve complètement happé par l’ambiance.
« Alone » est un morceau de haute classe avec ses refrains aériens.
« Visions » lui est presque supérieur avec ses couplets fabuleux et un refrain presque terne en comparaison.
Suivent ensuite les 2 morceaux que j’aime les moins dont le trop mièvre « New beginnings » seule et unique faute de goût de l’album pour moi.
La fin du disque nous emmène sur des hauteurs Himalayennes :
« Calm before the storm » délicieux lancement du triomphal « Nostradamus » 2ieme morceau pur Priestien, irrésistible avec son intro façon opéra et ses refrains hauts en couleurs.
On conclut sur un « Futur of mankind » monstrueux de majesté.
Après 40 ans de carrière Judas Priest aurait pu rester sur ses rails d’acier et telle une vieille locomotive usée par des années de bons et loyaux services rentrer sagement à la gare sous les acclamations de fans respectueux et reconnaissants.
Au lieu de cela pareil à un soleil sur le point de s’éteindre livrant son plus intense rayonnement, le groupe innove avec l’album le plus ambitieux et le plus abouti artistiquement de son histoire.
A la limite le mot « Metal » semble être trop restrictif pour qualifier l’œuvre réalisée et il est peu probable que celle-ci soit pleinement comprise et acceptée par les amateurs de gros sons.
Ou nous emmèneront ils la prochaine fois ? Quelles sont les limites à ce jeu ?
Comme je le pressentais le crépuscule des Dieux s’annoncera passionnant à suivre …
4,5/5 pour une œuvre qui fera date.
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