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Dream Theater
Black Clouds & Silver Linings
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le 13 Août 2019 par STEVEN


"Erotomania" ou "The Dance of Eternity" sont des titres que les détracteurs pourraient qualifier d'anti-musique ou de musique de robots, je comprendrais.
Mais là, honnêtement, je vois pas ! C'est un album assez direct pour le groupe, orienté sur les riffs, avec une production moderne (Roadrunner oblige).

Le solo de "Best of Times" est juste sublime. C'est pas parce qu'il est joué à la perfection que ce n'est pas de la musique, ce qu'il faut pas lire des fois... Je met ma main à couper que si c'était pas écrit Petrucci ou DREAM THEATER sur la pochette, tu l'aurais trouvé magnifique Narchost.

Le clavier de Rudess horrible en lead (ce solo horrible sur "A Rite of Passage"...) et des lignes de chant souvent peu inspirées m'empêchent de donner la note maximale, mais ça reste un très bon cru !

le 10 Août 2019 par CREEPING MESSIAH


Je serais presque d’accord avec le sieur Narchost, mais je ne serai pas aussi dur. J’ai arrêté de les écouter avec cet album, et je trouve maintenant leur musique parfois à la limite du ridicule dans cette envie de faire « intello ». Je trouve toujours leurs anciens albums intéressants en partie ("ToT", "IaW", "SFAM", le reste me gonfle vraiment maintenant), mais je ne supporte plus du tout James Labrie, et pour les avoir vus plusieurs fois, et appréciés en plus, j’ai été plutôt conforté dans mon rejet de ce chanteur qui en fait des caisses mais oublie de vivre le truc. Tout ça me semble tellement artificiel maintenant, et ce côté pseudo-classico-intello... Après, ils sont super forts, et j’adore encore certains morceaux (je n’ai pas,écouté le dernier, peut-être ne erreur), mais "Black Clouds..." est pour moi l’album de la rupture, confirmée par les suivants (sauf le dernier, donc). Je mets une pseudo note pour le premier titre tout de même efficace et quelques passages...
Peace

le 09 Août 2019 par NARCHOST

Ce groupe devait exister. Ce groupe a son importance au niveau de la scène musicale car justement il est l'anti-musique. Ce mot n'existe pas mais je vais essayer de développer.

D'un côté il y a la musique avec ces qualités et ses défauts. Il y a des albums de légendes, des très bon, des moyens, des mauvais, des sombres merdes etc etc... Mais malgré tout, on parle de musique. Ici on ne parle pas de musique, on parle de rien. De vide. Je possède un album du groupe ("Images") que je trouve plutôt correct. Je connais assez bien "Train Of Thought". Je ne l'aime pas plus que ça mais ça reste de la musique. Ici, avec cet album, la musique n'est plus (et je ne parle pas des suivants qui, pour moi, n’existent même pas).

Prenons le solo de "Best Of Times" (écouté sur la route du Wacken en voiture). Un solo sublime n'est-ce pas ? Non sérieusement tout est là, chaque note est là où elle doit être exactement. Aucune erreur, aucune approximation. Techniquement monstrueux. Je le réécoute en écrivant. Non rien à dire, ce solo est magnifique. Mais il est le parfait exemple de ce pourquoi je déteste ce groupe. Ce solo n'existe pas en fait. Je ne ressens pas la moindre chose en l'écoutant. Je le trouve sublime mais il ne me procure rien. Je l'entends mais ne l'écoute pas. La perfection du vide en quelque sorte.

J'aimerai le trouver dégueulasse, raté, moyen, superbe... J'aimerai le trouver à pleurer à l'instar d'un "Comfortably Numb" (best solo ever ?). En fait j'aimerai y entendre, y déceler quelque chose. Je veux ressentir quoique ce soit. Peu importe. Une once de musique. Un semblant de quelque chose. Un rien d'Humanité.

Ce solo, comme ce groupe, n'existe pas. Les ondes sonores sont présentes, je dois l'avouer, mais le reste est absent. Ils sont peut être les meilleurs dans leur domaine mais non, non et non, ils sont le néant absolu. Et c'est le seul groupe au monde en 30 ans qui me fait ça. Le seul groupe qui ne me fait... rien. Au Hellfest, je ne me suis même pas fait chier à leur concert car ils n'étaient pas là. Ils ne jouaient pas devant moi. Ils étaient sur scène, faisaient leurs trucs de fous. Mais rien n'était là. Rien n'était présent.

J'aimerai vraiment être à la place des milliers de gens qui aiment ce groupe, qui aiment leur musique. J'aimerai même être à la place de ceux qui n'aiment pas. En fait, j'aimerai juste être à la place d'une seule personne qui considère que DrREAM ThHEATER fait de la musique.

Et merde, ça fait vraiment chier car ce solo est beau. Tellement beau qu'un vomissement de GG Allin me fera ressentir quelque chose au moins...

L'exact contraire de la musique. La pire des choses.

Et pour la première fois ici, je ne peux même pas noter. Noter quoi ?


le 09 Septembre 2016 par BAPTISTE89


Après réflexion, je baisse la note à 3,5/5 arrondie à l'inférieur, parce que hormis "A Nightmare To Remember" qui réserve pas mal de moments sympas (tout en accumulant quelques faiblesses) et les deux derniers titres que j'aime beaucoup, le reste n'est pas très inspiré. La fin du "The Twelve-Step Suite" est décevante, le chant de Mike Portnoy est raté sur tout l'album, les paroles des chansons sont souvent mauvaises et on est loin des standards de qualité du groupe. Cet album a définitivement un caractère décevant. Le très réussi "Systematic Chaos" a clos la fin d'une période d'excellence.

le 07 Septembre 2016 par BAPTISTE89


Six titres, dont quatre de plus de douze minutes : on se retrouve sensiblement dans la même configuration que "Train Of Thought" et "Six Degrees Of Inner Turbulence", albums dont les chansons sont peu nombreuses mais longues. La longueur est-elle toujours synonyme de qualité avec "Black Clouds & Silver Linings" ?

Orage, choeurs gothiques. Tel est le début de "A Nightmare To Remember", longue pièce de 16 minutes dans laquelle John Petrucci évoque un accident de voiture dont il a été victime enfant. Un très bon titre aux nombreux changements d'ambiance et de rythme, même si tout n'est pas très inspiré (le premier riff de Petrucci notamment).

"A Rite Of Passage" est un bon single, doté d'un refrain efficace. Petrucci dégaine un gros soli de guitare scotchant. "Wither" est l'autre single tiré de cet album, une ballade classique et sympathique sans plus, même si on peut noter un superbe soli de Petrucci que n'aurait pas renié Brian May.

Mike Portnoy a choisi le bon moment pour conclure son "The Twelve-Step Suite", vu qu'il allait quitter le groupe un peu plus d'un an après la sortie de l'album. Un titre assez rentre-dedans, qui se rapproche de "This Dying Soul" dans cette tétralogie et qui se termine de la même manière que commence "The Glass Prison". La boucle est bouclée, c'est bien fichu.

L'album vaut surtout pour ses deux derniers titres. Tout d'abord, "The Best Of Times", une chanson écrite par Mike Portnoy alors que son père souffrait d'un cancer qui allait l'emporter. Père dont il était très proche, raison pour laquelle il célèbre dans cette chanson les moments heureux qu'il a vécus avec lui. C'est le moment émotion de l'album. Un superbe titre, qui commence par une introduction calme et épurée prenant fin avec le riff très mélodique de John Petrucci. Ce dernier clôt d'ailleurs la chanson avec un soli qui fait partie de ses meilleurs.

Et enfin, la pièce maîtresse de cet album, "The Count Of Tuscany", 19 minutes au compteur qui passent incroyablement vite. On est dans la peau d'un homme qui se souvient d'événements qui se sont déroulés sept ans auparavant. Alors qu'il se ballade tranquillement dans une ville étrangère (moment paisible bien représenté dans l'introduction de la chanson), il fait la rencontre du Comte de Toscane, qui l'invite à monter dans sa voiture. Il se rend vite compte que cet homme a des intentions ambigües, ce qui l'effraie, il a peur pour sa vie (après l'introduction calme, la chanson prend un ton plus grave). John Petrucci s'illustre particulièrement avec ce long passage planant de 3 minutes, où on ressent la détresse de l'homme. Après cette intervention du guitariste, la chanson repart tranquillement avec un riff posé et un James Labrie implorant le Comte de Toscane de lui laisser la vie sauve. Mais il s'avère que ce Comte n'a pas de mauvaises intentions vis-à-vis de l'homme, et le soli final de Petrucci finalise parfaitement bien le sentiment de délivrance et de liberté que ressent l'homme. Une des meilleures chansons de DREAM THEATER.

"Black Clouds & Silver Linings" marque les vingt ans de carrière du groupe, qui prouve à cette occasion que l'inspiration est toujours là avec cet album solide.













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