La réputation de STEPPENWOLF n'est plus à faire. "Born To Be Wild" a été reprise par tout bon Boys Band de lycée à houpette et chemise débraillée. Du bon gros Classic Rock à papa qui te donne juste la touche cuir et hardos qu'il faut en société parce que eh! "Easy Rider" merde. Musicalement, on ne peut pas trop se permettre de chier sur ce Blues Rock dégoulinant de feeling tapant doucement mais fermement du pied et accompagnant chacune de tes virées au soleil. Et si j'écris ce papier c'est bien pour rajouter un élément clef à l'affaire.

"Steppenwolf" au début c'est l'album bien sympathique des dimanche ensoleillés, des parties de détente où tu profites de la vie. Ceci dit au fur et à mesure, ce fidèle compagnon de tes après midi transat' prend un tout nouveau tournant et l'album coolos du relâchement des nerfs se transforme en bête érotique encore jamais expérimentée. Les écoutes se déroulent et te voilà soudain dans la peau de Harvey Keitel dans "Who's That Knocking At My Door" mais à la place de "The End" de THE DOORS c'est bien "Desperation" qui rythme tes ébats sensuels et passionnés.

"Steppenwolf" est cet album qui se languit, louvoie et se faufile en vous pour mieux vous faire sentir ce frisson, cette décharge électrique qui se propage le long de votre échine pour vous foutre, finalement, des papillons dans le ventre.

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