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DOOM POISSEUX  |  STUDIO

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Lexique doom metal
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2014 Time To Die
2017 Wizard Bloody Wizard
 

- Style : Dopethrone, Kadavar
- Membre : Sourvein, Crippled Black Phoenix
- Style + Membre : With The Dead
 

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ELECTRIC WIZARD - Dopethrone (2000)
Par NETH le 19 Septembre 2008          Consultée 2398 fois

Avec Dopethrone le style d’ELECTRIC WIZARD s'affirme définitivement ; improbable mixture de sludge et de stoner. Chemin faisant, on retrouve de moins en moins les inspirations post punk à la IRON MONKEY, très perceptibles par le passé. Mais cet album se veut surtout comme un retour aux sources, par son hommage à BLACK SABBATH. Plus question d’expérimentations ici, le son s’est densifié et l’ensemble est plus direct, plus noir aussi, que les disques précédents. Les références aux maîtres ne manquent pas, le titre d’ouverture «Vinum Sabbathi» est assez explicite, de même que le riff du morceau de clôture, qui n’est autre qu’une version doomesque de celui d’Iron Man (Panaroid).
Sans comporter de réel défaut, l’ensemble me paraît pourtant un peu terne. Non pas qu’ELECTRIC WIZARD manquent de conviction, au contraire. Mais nos Anglais semblent conserver maladroitement de BLACK SABBATH l’esprit parfois caricatural, ne parvenant ni à s’en extraire, ni à reproduire la puissance évocatrice.

La surabondance sonore qui nous étourdissait l'ouïe tantôt, se racornit et se fane peu à peu, tandis que l’apparente richesse des premières écoutes gît, décharnée, laissant déjà percevoir ses os. Pourtant cette aridité s’impose magistralement et de manière inégalée. Cet album constitue un aboutissement du genre. Et si le style peut rebuter, on ne peut nier l’excellence de la réalisation
Dopethrone n’en reste pas moins un album frustrant. Etonnamment, cette frustration participe à cette réussite, combinaison improbable d’influences et de cultures. Mais parmi cette diversité le groupe ne choisit son camp, préférant faire mine de réussir une incroyable fusion par l’imagerie qu’il développe et la filiation dont il se revendique. ELECTRIC WIZARD échoue à mon avis dans sa tentative de s’inscrire dans une continuité, se constituant par ses choix sous forme d’un être hybride génial qu’on aura bien du mal à caractériser.

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   (3 chroniques)



- Jus Oborn (guitare, chant)
- Tim Bagshaw (basse)
- Mark Greening (batterie)


1. Vinum Sabbathi
2. Funeralopolis
3. Weird Tales
4. Barbarian
5. I, The Witchfinder
6. The Hills Have Eyes
7. We Hate You
8. Dopethrone
- bonus Track Reedition 2006
9. Mind Transferral



             



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