Le triangle bifurque.
Il nous montre un autre de ses pôles, celui-ci est beaucoup plus lourd, beaucoup plus dense. Cet aimant triangulaire capte de son magnétisme les débris de notre âme.

"Son Of Lilith", "Sirens", "Semtex Revolution", "Pale Sister"… CORONER enfonce le clou bien profond dans notre cortex. Avec cette scie circulaire qui tronçonne sans relâche, la blessure ne cicatrisera pas de sitôt.

En 91, la bataille fait rage. L'échelon supérieur de la brutalité est atteint et CORONER densifie son répertoire et le son devient… ombrageux. Avec "Mental Vortex" ce sont les muscles qui parlent, c'est la sueur froide, c'est l'hypnose qui rencontre la psychose. Le trio conçoit un opus solide, toujours empreint de cette détresse, de ce mal qui le ronge. Au-delà du cristal des accords mélodieux, la frappe sévit par rythme constant. Marquis Marky, le métronome des fûts, jouira des talents de Tom Morris pour inscrire son travail dans l'un des plus conséquents.

Un autre côté, une autre face, un autre chapitre d'un groupe en constante évolution, traçant inlassablement son chemin parsemé d’embûches. En un mot : Splendide !