"Hammerheart" montrait quelques minuscules faiblesses. "Twilight Of The Gods" les exploite avec un masochisme incroyable. Boursouflé de partout, le disque transpire l'exagération. Quorton ne sait pas vraiment chanter, il se fait fort de jouer ici les ténors. Adieu toute volonté de noirceur black encore présente sur "Hammerheart", on se gave maintenant de mille drakkars en goguette, un point c'est tout. Les morceaux s'étirent à l'infini et si certains ouvrent l'appétit, d'autres nous donnent plutôt envie de recracher tout ce qu'on vient d'avaler.
La trilogie viking de BATHORY aura finalement été décevante, un premier album défiguré par des thrashitudes de milieu de disque, un dernier album épuisant et mille fois trop long. On en restera donc à "Hammerheart" si on veut garder une belle image de Quorton (j'oubliais "Under The Sign Of The Black Mark").