Le premier album de BRING ME THE HORIZON a été composé alors que les gars avaient à peine dix-huit ans, étaient en état d’ébriété constante et totalement influencés par le nouveau mouvement à la mode de l’époque : le Deathcore. Style bâtard mêlant le Death et le Metalcore, BMTH retient les breaks et les blast-beats du premier, la nervosité et l’accessibilité du second.

Première chose qui surprend, le chant du vocaliste qui est plutôt aigu pour l’occasion : Une sorte de mélange entre un chant de sorcière et un os coincé dans la gorge. À quelques reprises il sera néanmoins possible d’entendre du growl, voire même un brin de pig squeal sur "Medusa".

Le résultat de tout ça ? Beaucoup de bruit pour rien. Mes pauvres oreilles a eu beaucoup de difficulté à vraiment trouvé du positif : ça joue dans tous les sens, les breaks viennent de nulle part pour repartir de n’importe quel façon. Que dire des titres d’une immaturité certaine : "Tell Slater Not To Wash His Dick", "(I Used to Make Out With) Medusa".

Le groupe lui-même sera même gêné par "Count Your Blessings". La raison ? La piètre qualité de celle-ci, le style unique en comparaison avec le reste de la discographie. Quatorze ans plus tard, que reste-t-il du premier essai de BRING ME THE HORIZON ? Une jolie pochette.

Morceau préféré : ha ha ha.