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EUROVISION METAL  |  STUDIO

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2013 The Nexus
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AMARANTHE - The Nexus (2013)
Par DARK MORUE le 23 Avril 2013          Consultée 7441 fois

Certaines choses dans ce monde ne semblent juste pas compréhensibles par le cerveau humain. Du moins le mien, mais par pure prétention je vais prendre mon cas pour une généralité. Je sais pas, les mécanismes de Chimie Organique, les filles qu'ont pas de shampoing, les chroniques d'Enlil, ou encore AMARANTHE.
Ce groupe que je sais pas trop sous quelle impulsion il a bien pu être créé. Un combo de Metal Extrême qui s'est dit qu'en fait, pour crouler sous les femmes et l'argent, fallait engager un bogoss et une chanteuse de R'n'B ? Ou l'inverse, avec un hurleur et son guitariste qui ont squatté les répètes d'un cover-band de BEYONCÉ ?
Bref, toujours est-il que ce groupe existe. Et au fond tant mieux, parce que le véritable Eurovision Popstar Metal, fallait bien qu'il y ait quelqu'un qui s'y colle. Et donc, après avoir hanté nos tympans avec son premier album éponyme déjà gorgé d'hymnes, on remet le couvert en ce mois d'avril 2013 avec une nouvelle horreur rose qui colle aux dents et au crâne.

Alors pour ceux qui connaissent pas trop le style pratiqué... Disons que c'est un truc qu'on retrouve partout ailleurs mais poussé ici dans ses derniers retranchements : le Pop Metal. Mais genre le pur et dur. Avec trois chanteurs qui ne font absolument rien d'autre, juste pour avoir le maximum de swagg sur scène. Un méga beau gosse qui fait le chant clair viril et sensuel, une bonnasse tout à fait déboîtable au chant clair féminin pop-lyrique qu'on imagine dans une pub l'Oréal à chaque ligne vocale, et un hurleur, avec des cheveux longs tellement qu'il est méchant.
Puis en dessous vous rajoutez des guitares surproduites, des effets putassiers partout, et nous voilà avec une jolie tambouille qui ne peut décemment se jouer qu'avec des effets pyrotechniques dans tous les sens et une dizaines de danseurs autours.
Donc évidement on a un problème majeur : toutes les compos sont les mêmes. On démarre par un gros riff (ou un bout du refrain pour mettre dans le bain), puis les trois chanteurs se renvoient la balle avec pas mal de GRAOUARGH, puis on a un refrain avec la bonnasse et le beau gosse qui chantent en même temps tellement que c'est awesome, un break bourrin ou un solo, puis le refrain répété, et morceau suivant. On a limite l'impression de superposer du Death Mélo façon néo-DARK TRANQUILITY à une niaiserie moderne NRJ12.
Bon, on a bien une tentative de ballade avec "Burn With Me", sauf que le problème c'est qu'elle est totalement à chier.

Et donc, dans ce genre d'albums qui semble composé uniquement d'un gros fatras de singles, on a le droit de faire le tri.
Alors on dégage : "Burn With Me" abominable, "Mecanical Illusion" et "Razorblade" qui ne sont que de pâles redites de ce qui a été fait avant, "Transhuman" que j'ai déjà oublié à quoi elle ressemble et "Infinity" qui me fait quand même bien marrer avec son chant très LADY GAGA...
Et donc, on a désormais un album un poil plus court.
Mon "The Nexus" à moi que je ressors quand je veux me faire caraméliser les tympans après une overdose de brutalité technique comporte les pistes 1-2-3-4-5-9-10. Soit que des tueries qui restent en tête pour la vie.
Parce que ouais, y'a pas à dire, les 5 premiers titres sont tous des putains de tubes, avec déjà ce "Afterlife" s'ouvrant sur les synthés les plus crétins jamais entendus, ultra énergique et gravé dans le crâne vite fait avec un refrain génial et un break électro/indus violent et jouissivement hors sujet.

Mais ce sont les autres compos qui restent mes petites chéries : les deux meilleurs morceaux de l'album, à savoir "Invincible" portant bien son nom et faisant office de tube ultime répondant à tous les clichés (les ONE MORE TIME ! hurlés sur le refrain, le break au chant sensuel de la mort, non mais sérieux...), et l'épique "Future On Hold" dévastant tout sur son passage en prenant des poses épiques les longs cheveux au vent et les muscles saillants sous le polo.
Si "The Nexus" et "Theorie Of Everything" se contentent juste de se scotcher dans le crâne pour ne plus jamais en repartir, les deux autres morceaux que je garde pour la fin ont leur particularité propre. Comme quoi c'est pas si méga-linéaire que ça au final.
Sur "Stardust", je ne peux juste pas m'imaginer autre chose que le groupe voyageant à travers l'espace à dos de licorne. Rien que pour ce pont aux claviers aléatoires suivi de chant Power Metal mélodique naze et le refrain niais à en crever. Et surtout l'ultime "Electroheart". Non mais alors là je sais pas où ils sont allés chercher ça. What?
Alors c'est pas compliqué, vous prenez AMARANTHE, et vous les faites jouer au milieu d'une boite de nuit tenue par RAMMSTEIN et DAVID GUETTA, les guitares ressemblent à des gros beats et on a juste envie de danser les bras en l'air en gueulant ce refrain qui part dans les aigus on ne sait trop pourquoi. Martial et fluo à la fois, mon coup de cœur élu nanard de l'année avec même une partie agressive pas trop pourrie mais vite bouclée et relancée sur le dancefloor féerique.

Donc bon. Que penser de ce genre de trucs ?
Disons que c'est original, AMARANTHE a créé son style, bien à lui, et ne ressemble à aucun autre. MAIS, ce style, c'est de la merde, mais genre vraiment, c'est racoleur, vendu, rose bonbon, aux antithèses de l'esprit Metal, absolument la quintessence de ce contre quoi le True se bat du matin au soir. Donc, ça vaut bien 1/5.
En revanche, grâce à la bonne tripotée de morceaux trippants sur lesquels il fait bon de lever le poing, cheveux au vent et explosions sponsorisées Michael Bay derrière, avec en plus nombre de refrains qui vous hanterons pour toute votre vie, je mets +1.
Donc c'est méga nul, mais à l'échelle du nanard qu'on mate avec un plaisir coupable, et l'excuse que c'est pour se foutre de leur gueule histoire de pas avoir à assumer auprès des autres qu'on aime bien.

Parce que je le vaux bien : un album totalement pourri qu'on se retrouve à passer en boucle en diminuant le son dés que quelqu'un s'approche histoire de pas se faire griller en train d'écouter ça. C'est risible et c'est pour ça que c'est bon. Gouzou 3

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   DARK MORUE

 
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- Elize Ryd (la chanteuse 3 3 3)
- Jake E Berg (beau gosse)
- Andy Soveström (le méchant)
- Olof Mörck (guitare, bidules)
- Johan Andreassen (basse)
- Morten Lowe Sorensen (batterie)


1. Afterlife
2. Invincible
3. The Nexus
4. Theory Of Everything
5. Stardust
6. Burn With Me
7. Mechanical Illusion
8. Razorblade
9. Future On Hold
10. Electroheart
11. Transhuman
12. Infinity
13. *burn With Me (acoustic)
14. *hunger (acoustic)



             



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