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MEFISTO - 2017
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BELPHEGOR - Totenritual

Un album dont le potentiel de vieillissement s'avère très encourageant. Légèrement plus subtil que ses prédécesseurs, si c'est possible chez BELPHEGOR, "Totenritual" devrait permettre aux Autrichiens de contenter les initiés et d'aller chercher de nouveaux fans. Si c'était voulu, de très gros bravos, si c'est accidentel, vive les coïncidences !

CANNIBAL CORPSE - Red Before Black

CANNIBAL est toujours en forme. Plus au sommet du genre, mais un prof de génie. Mieux : il est au sommet de son art personnel et cultive à chaque inflexion sa légende.

CRADLE OF FILTH - Cryptoriana - The Seductiveness Of Decay

"Cryptoriana" renferme les germes des succès des dix dernières années du combo, du romantique, accrocheur et éclectique "Nymphetamine" à la noirceur de "Godpseed", jusqu'aux concepts de "Darkly" et "Hammer Of The Witches".

FRAILTY - Ways Of The Dead

FRAILTY est peut-être estampillé Death/Doom, mais fiez-vous à moi, les Lettons sont plus agressifs que pris dans la vase en lever de rideau. "Ways Of The Dead" est une véritable tornade de riffs accrocheurs et de rythmiques enlevantes.

HATE - Tremendum

L'homogénéité du poison est un de ses atouts majeurs ; il assomme à long terme sans provoquer de haut-le-cœur. Il se dégage donc un équilibre de "Tremendum", signe des albums réussis qui ne misent pas tous leurs jetons sur quelques plages pour les sauver du marasme. Non, HATE a serti son pentagramme de perles noires à l'éclat identique. Quand on investit ses deniers et son précieux temps dans une œuvre en 2017, c'est le minimum auquel on doit s'attendre.

ORIGIN - Unparalleded Universe

ORIGIN pourrait en montrer un rayon aux jeunots sortant de leur cocon. Il n'y a qu'à regarder le quartette en action sur YouTube sur cette vidéo de "Accident And Error" pour apprécier son savoir-faire à tous les niveaux. Y'a pas à geindre ni crâner, ORIGIN est foutrement balèze. Et il a si peu de cheveux gris que ça doit effrayer la concurrence !

SEPTICFLESH - Codex Omega

SEPTICFLESH retrouve sa superbe, ses riffs monstrueux, ses mélodies et refrains aériens et la flamme qui brûle depuis si longtemps dans son cœur de dieu grec des plus intelligents. Le bourreau de travail a empoigné ses outils d'une main de fer et forgé un écrin à porter à vos conduits le plus souvent possible.

SYN ZE SASE TRI - Zăul Moș

SYN ZE ȘASE TRI a trouvé son essence avec cet excellent disque qu'est "Zăul Moș". L'inspiration est à son comble, l'équilibre est parfait entre agressivité et mélodicité et, plus important encore, l'ennui n'a pas eu le choix de se terrer. Un des albums les plus entraînants et généreux dans le genre pour moi en 2017.

The RUINS OF BEVERAST - Exuvia

Le virtuose von Meilenwald a réussi ce que plusieurs créateurs auraient jugé impossible : revenir dans le giron des cinq étoiles après le léger hoquet que constituait "Blood Vaults". "Exuvia" est une œuvre alambiquée, transcendante, le genre d'album qui se colle à votre chair comme une sangsue et ne vous lâche qu'après avoir aspiré le maximum de sucs nourriciers.

TOMBS - The Grand Annihilation

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"The Grand Annihilation" est une œuvre obscure réussie parce que même si elle lorgne quelques fois du côté de la mièvrerie neurasthénique, on ressent une réelle envie de tout envoyer valser. Je vous préviens, quand le quintette se décide à accélérer en jouant les gros mammouths enragés, ça dépote à un niveau assez vif.

VINTERSORG - Till Fjälls Del Ii

Si "Till Fjälls" démontrait des germes polyvalents extraordinaires, "Till "Fjälls Del II" confirme, à croire qu'il y a eu un pari ou un défi lancé 20 ans plus tôt, qu'Andreas est un sacré créateur. Comme si le Suédois avait emprisonné son souhait dans une capsule temporelle, qu'il avait enterrée, en terre viking de surcroît, deux décennies plus tôt

WOLVES IN THE THRONE ROOM - Thrice Woven

WITTR est de retour aux affaires, avec son attitude de "rustre romantique" laissant place à une féminité fortement bienvenue dans ce maelstrom automnal. Le fil est ténu entre lyrisme et agression, mais les Américains ont l'expérience nécessaire pour chevaucher les obstacles pour les transformer en opportunités.

CYTOTOXIN - Gammageddon

La précision chirurgicale et la prise de risques parallèle sur "Gammageddon" me font penser que les Allemands sont tout sauf des faux-jetons. Certes, leurs jeux vocaux infantiles pourront vous sembler parfois inutiles, mais compte tenu de la thématique sous-tendant leur création, je ne pense pas qu'il y ait de barrières assez hautes et aux décharges assez puissantes pour nous décourager.

DODECAHEDRON - Kwintessens

"Kwintessens" fait partie de cette famille d'albums que l'on jurerait destinés à un public d'intellos. C'est vrai quoi, non seulement est-ce entortillé comme musique, même moi je ne m'y retrouve pas toujours, mais il n'y a absolument aucune chance pour que cela devienne mainstream de près ou de loin. Pourquoi ? Car DODECAHEDRON joue ce qu'il veut et ce qu'il veut, ben… on ne le sait pas trop. Il nous cause de mort, de chaos (avec une telle saturation, on ne s'attendait à rien d'autre), de détresse, que sais-je, de vide existentiel.

DRAUGSÓL - Volaða Land

"Volaða Land" est une ode à la nature, belle et cruelle, la création qui s'élève jusqu'au sommet des pics enneigés, pas la nature lorgnant vers les étoiles. L'énergie brutale qui se dégage du vociférateur en chef, A.J, suggère une exploration plus personnelle, plus organique, parois que l'on retrouve dans ce Black ébène qui réchauffe étonnamment les tripes au lieu de les figer dans la glace.

DUSKMOURN - Of Shadow And Flame

DUSKMOURN est clairement ce que le Metal épique sous toutes ses coutures a de plus captivant à offrir. Délaissez un instant vos classiques, car j'ai une autre découverte à partager fièrement avec vous, mes amis.

FIRESPAWN - The Reprobate

FIRESPAWN arrive à fusionner les assises avec l'efficacité des ressources modernes afin de prouver hors de tout doute que le Death old school n'est peut-être pas si vétuste. En fait, difficile de savoir, juste en écoutant, que les Suédois ont des cheveux gris tellement "The Reprobate" explose de partout. Les dix titres sont fichtrement pugnaces, dantesques, et font lever le poing par simple réflexe bestial.

HAVUKRUUNU - Kelle Surut Soi

HAVUKRUUNU sait construire des pièces martiales et maîtrise déjà la grandeur, la magie des chœurs qui font la renommée du Pagan Black. L'élément central manquant dans son arsenal, qui pourrait lui permettre de prétendre aux grands honneurs, est le volet atmosphérique finement développé qu'on adore tant chez MOONSORROW et consorts.

LEGACY OF EMPTINESS - Over The Past

Ce qui m'a fait craquer au final est la prise de risques des Norvégiens et leur maîtrise précoce d'un art noir qui se perd : passionner avec un Black Sympho équilibré, bigarré et foutrement contagieux.

LÖR - In Forgotten Sleep

"In Forgotten Sleep" est un exalté condensé des meilleures souches Heavy/Power Épique qui pullulent sur cette planète métallique que nous adorons tant.

SPECTRUM OF DELUSION - Esoteric Entity

Les structures complexes, les mélodies et soli virevoltants, funny, la Fretless vibrante qui a envie de parler, tous les ingrédients basiques d'un Death Technique accessible et pas trop brutal sont disséminés sur ce premier album. En tant qu'indépendant, SPECTRUM OF DELUSION a dû composer avec des moyens limités pour brusquer, aussi cette baffe initiale est-elle encore plus impressionnante.

WOLFHEART - Tyhjyys

Tel un INSOMNIUM au talent précoce, WOLFHEART progresse rapidement vers la gloire, qu'il saura toucher bien avant l'heure.

WORMWOOD - Ghostlands - Wounds From A Bleeding Eart

Le jeune WORMWOOD en a énormément dans la besace pour ravir les fans de Viking, de Black, Mélo ou non, d'immensité, de puissance, de spiritualité, d'intensité et de lyrisme. "Ghostlands" ne souffre pas non plus de redites, chaque pièce a son identité, ce qui est un petit exploit pour un premier album, surtout à 12 pistes et 58 minutes.

ZORNHEYM - Where Hatred Dwells And Darkness Reigns

Est-on emprisonné dans un asile, erre-t-on au Purgatoire, glissons-nous dans la fosse des simoniaques ? Difficile à décrire le paysage s'ouvrant devant nos oreilles titillées à l'extrême, surtout que les Suédois n'hésitent pas à piger des sonorités sur tous les continents, en pleine forêt, aux confins des déserts les plus arides, au sommet des plus imposantes montagnes et dans les galeries les plus froides de cavernes oubliées.

ENSLAVED - E

ENSLAVED ne m'a pas subjugué pour une des premières fois... Je trouve cet album mou du genou à trop d'endroits pour l'encenser.

"Storm Son" et "Sacred Horse" mènent le bal, mais le reste, sans compter les deux tracks bonus, me coule sur le dos. Redites, longueurs, les Norvégiens n'ont pas réussi entièrement à se sortir du loop créatif "en-dehors d'ENSLAVED" d'Ivar...

GHOST BATH - Starmourner

Oubliez l'image sur la pochette, on est loin d'un Metal spatial (encore moins spécial), onirique et dépressif, voire suicidaire si on considère que la vie s'échappe du squelette… On patauge plutôt dans une vase bien mince qui ne colle pas. GHOST BATH, en voulant trop en faire probablement et en pensant réinventer la roue, s'est royalement fourvoyé et a même trouvé le moyen d'étirer la débandade sur 71 minutes. Dans la catégorie « ajouter l'insulte à l'injure », on ne peut battre ça !

LIMBONIC ART - Spectre Abysm

Divertissant, pas du tout moderne, entraînant 43% du temps, "Spectre Abyss" est loin de la réussite de l'année et confirme cruellement qu'on aurait eu toutes les raisons de penser que LIMBONIC ART aurait dû rester au tapis il y a plus de dix ans.

SAILLE - Gnosis

"Gnosis" est pour moi en décalage un brin et fera office de vilain petit canard de la disco de SAILLE. Comme c'est rendu leur habitude, sans doute changeront-ils de producteur au prochain, alors j'ose espérer que l'album de la consécration brillera de mille feux. Car ici, on a droit à des chandelles vacillant un peu. De bons gros riffs, mais une corne de minotaure dans les parties sans docteur dans les parages, ce n'est plaisant pour personne.

VOYAGER - Ghost Mile

"Ghost Mile" porte bien son nom : c'est un fantôme qui tente de prendre contact avec nous, les vivants, mais dont les pauvres échos resteront lettre morte. Il faudra retenter l'expérience dans deux ans, VOYAGER… À moins que votre réservoir soit vide ?







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