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GRINDCORE !!!  |  STUDIO

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2007 1 World Extermination

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2009 Noise Grind Power Death

INSECT WARFARE - World Extermination (2007)
Par DARK MORUE le 20 Novembre 2011          Consultée 4081 fois

Eh ben au moins, ceux-là, personne dira qu'ils l'avaient pas cherché.

Nan mais franchement, ils s'attendaient à quoi... Toutes leurs conneries grisâtres et mornes, toujours à aller le plus loin possible et tenter de se prouver quelque chose. Forcément, à la fin faut que ça craque. Et quand t'as tout le monde contre toi, tu t'écrase ou sinon on t'écrase. N'importe lequel de mes confrères cafards de bas niveau le sait. Mais non, ces foutus Homo Sapiens ont encore préféré faire les malins en pensant qu'on peut tout acheter. Mais la nature, elle pardonne pas. La leur encore moins.

Et maintenant, ben que dire... ils sont plus là. Comme quoi ça tenait à pas grand chose finalement. Beaucoup de bruit, beaucoup de lumière. A peine une vingtaine de minutes sonnant comme autant de déflagrations. Et l'instant d'après, le silence. Silence de mort qu'on dit. Pas n'importe quelle mort en tout cas. Commençait à faire un moment qu'on avait pas entendu ça. Le vide total. Où chacun de nos pas résonne dans tout le reste d'un monde désormais totalement nôtre. Qui aurait cru qu'on serait débarrassés si tôt ? Une chose est sûre, certainement pas eux.
Sur le coup c'était plutôt joli à voir. Ah ça, pour faire des énormes nuages de lumière ils étaient forts. Et évidement y'a toujours cet énorme champignon fumeux qui vole la vedette à tout le reste. A voir d'aussi près, ça avait de la gueule. Mais c'est rien à côté du joyeux bordel d'à côté. Ça fait hurler le métal, ça charcle comme pas permis et ça s'envoie tout seul en enfer. Ben ouais, à force de s'entredéchirer avec tous les alibis possibles, fallait bien qu'ils deviennent leurs propres bourreaux. C'était plus le moment d'implorer leurs entités, ça fait un moment qu'elles les avaient lâchés. Quel sale boulot que celui de s'occuper d'une engeance aussi capricieuse en même temps. Je comprends parfaitement qu'elles se soient tirées depuis des siècles, moi.

Roh, croyez pas qu'on va les pleurer. Maintenant on est tranquilles nous au moins. Un poil solitaires sur notre caillou c'est tout. Ah ben ouais, quand ils s'en vont ceux-là, ils emmènent tout avec eux. Vous attendez pas à revoir la moindre tâche de couleur en effleurant le sol de Gaïa maintenant. Brûlée, lacérée, écorchée, pulvérisée. Elle a bonne gueule Mère Nature après ça. Vous vous direz que c'est pas grave, vu que les seuls survivants sont ceux qui vivent dans la merde. Mais rien que pour la beauté du décor, ça peut valoir le coup d'être un brin nostalgique. Plus d'arbres, plus d'eau, plus de ciel, plus d'oxygène, plus rien. Tout parti en fumée, volé en éclat. Seule la capacité d'adaptation peut permettre de vivre désormais. Mais pour ça, faudrait qu'il nous reste quelque chose dans lequel nous adapter. Rah putain, ça y est, on va quand même se mettre à les regretter finalement...

Non, personne ira jusqu'à gueuler qu'ils étaient tous pourris. Tout simplement parce que c'est faux. C'est juste que la minorité destructrice a amplement suffi. Ils étaient bien mignons les hippies qui se lavaient à l'eau froide et achetaient du maïs bio en pensant sauver le monde. Ben suffit de regarder où on en est là, maintenant, comme ça, ici. Ils étaient nombreux ceux qui cherchaient à nous prévenir. Ça hurlait, ça tabassait dans les sombres recoins des métropoles. Mais suffisait pas de les entendre. Fallait les écouter. Et se trancher la gorge tant qu'il restait un sourire, seul espoir d'une fin heureuse, avant qu'on nous y oblige. Pessimiste ? Réaliste, pragmatique. Quand la fin est aussi proche, ça sert à rien de vouloir profiter de ses derniers instants, ils viennent tout juste de nous passer au-dessus et nous observent avec des airs de charognards.

C'est terminé. Fini, Game Over. L'inéluctable est arrivé, le destin a rattrapé son retard, la faucheuse a fait son devoir. Même pas de mots à mettre sur ce qui s'est passé. Et nous, rampants maudits, on survit en portant le souvenir des destructeurs détruits. Tout ce qui reste sur ce corps stellaire en perdition. Lourd fardeau qu'est la mémoire. Mais pour le transmettre à qui ? A tous. Au reste. Au futur, au passé. Un avertissement. Un panneau de danger immédiat. Laissez la guerre aux insectes, eux au moins ils sont faits pour ça.

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- Dobber Beverly (batterie)
- Beau (guitare, basse)
- Rahi (chant)


1. Oxygen Corrosion
2. Self Termination
3. Enslaved By Machinery
4. Manipulator
5. Zone Killer
6. Decontamination
7. Street Sweeper
8. Dead Inside
9. Human Trafficking
10. Hydraphobia
11. Mind Ripper
12. Armored Virus
13. Mass Communication Mindfuck
14. Nuclear Deterrance
15. Paranoia
16. Necessary Death
17. Protection Maze
18. Lobotomized
19. Internet Era Alienation
20. Evolved Into Obliteration



             



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