Hop, 2 ans plus tard, revoilà SOURVEIN. Bon, on se souvient de leur premier opus assez décevant car trop déjà-vu et mal produit. Ouais enfin, je dis "on se souvient"… Je pense que vous l'avez déjà effacé de votre mémoire. Réflexe assez utile que tout un chacun a et qui peut nous sauver à maintes reprises. Bon bref, qu'en est-il de ce second album ? Bah… c'est pas encore joli joli. Faut bien dire ce qui est. La couche de crasse est encore là mais bon, c'est pas plus dynamique que ça.

On se retrouve devant le même souci que le premier album à vrai dire. SOURVEIN n'a pas changé sa musique d'un iota… ou presque. Commençons par les riffs… Bon les gars, vous nous dites quand vous prévoyez de faire vos riffs vous-même… parce que là, merci les riffs banals, déjà entendus et tout ce qu'il y a de plus commun dans le Sludge/Doom. On repassera, bonjour, au revoir et pas merci parce que putain, niveau dynamisme on a trouvé mieux. Alors bon, comme dans le premier effort (c'est le cas de le dire) y'a des riffs qui arrivent à nous intéresser parce que bon le métalleux n'est qu'un veau sauvage qui aime manger du riff bien frais et verts même si c'est la 30e fois qu'il en mange du même près. Alors niveau riffs qui arrivent à nous faire dodeliner de la tête on a… poum poum poum… Ah ouais les deux premiers titres que sont "Bangleaf" et "Seamerchant". Pratique pour faire croire à l'auditeur que les 30 prochaines minutes seront, à défaut d'être énormes, sympathiques. Ouais mais non, les gars… Je me suis fait avoir lors de ma première écoute car cet album est globalement mieux foutu que son grand frère handicapé (vraiment pas dur pour le coup) mais bon, les écoutes passant on se rend bien compte que le produit est pas des plus réussi et abouti. Question riff pourri, exemple typique : "1%D.F.F.D." et son rythme pataud, bateau, gâteau (c'est lourd, ça pèse sur le bide, ça fait chier tout ça…). Ah tiens, ça aussi, la suivante : "Carve Blind (In Faith)" qui essaie (j'insiste) de mettre en place un riff et une rythmique headbangante et stonerisante sur les bords, pour tout compte fait nous sortir un truc tout mou et pas du tout entrainant ou alors de loin, vous savez avec des jumelles.

Bon, après ce point noir pas si nouveau que ça, vu ce que le groupe nous a servi avec "Salvation", j'aimerais vous remercier, vous. Non, ne faites pas les innocents ! Vous le méritez. Vous, mesdames et messieurs qui avez envoyé des dons en masse pour subventionner la prod' de cet album. Bon, c'est pas non plus la folie furieuse dévastatrice doomy master solitvde kvlt, mais c'est déjà mieux que ce que le groupe nous servait en 2000. Je remercie donc tous les donateurs qui ont permis au groupe d'avoir une meilleur prod' en ayant l'espoir que le "potentiel", qu'ils avaient détecté (mais lequel ? ça c'est à savoir), suive. Ouais, parce que vous allez pas me dire que l'argent qui a servi à enregistrer cet album provient de la recette des ventes de "Salvation" ou alors je rie, je pleure, je me coupe le téton, bref je fais un truc de fou… comme écouter du Thrash durant 24h non stop, ouais.
En clair on a une gratte qui sonne mieux, une batterie moins bidesque qu'avant, une basse aux quasi-abonnés absents, mais moins quand même, et un chanteur toujours aussi inintéressant et pas du tout convaincant dans sa façon de te cracher à la figure.

Deuxième album du groupe et le dernier album avec Liz Buckingham, SOURVEIN est peut-être revenu un peu trop vite. La recette change quand même un peu mais pas trop, faut pas déconner. Toujours pas super intéressant, SOURVEIN sortira-t-il du trou un jour ? On l'espère. Cela dit, je remercie encore tout le monde qui a aidé le groupe en leur donnant quelques pesetas. Mais gaspillez pas votre thune la prochaine fois !


The only son, god of war. Roll to the shore. Came to save the light.