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DEATH ORCHESTRAL  |  STUDIO

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XERATH - Ii (2011)
Par MEFISTO le 20 Mai 2011          Consultée 3064 fois

Demi mea culpa, in

La faute à ce 3/5, réglons ça tout de suite, revient aux chroniqueurs de partout charmés par le premier album des Anglais et au groupe lui-même.

Je – et autres chroniqueur foisonnant sur le web – étions restés sur le cul face à cette musique à la bien pompeuse tag : Orchestral Progressive Groove Metal. Du Death mélo bien groovy aux accents industriels, aux riffs de guitare polyrythmique accrocheurs, à la production juste assez pachydermique et, point fort du combo, aux orchestrations mélancoliques simulées évoquant le futur, la destruction et une peine aussi profonde que les entrailles de la planète dépérissant devant nos irresponsables actions ( celle-là, je la dédicace aux gourous de l'environnement et aux lecteurs qui n'aiment pas quand je poétise ). Qu'importe le message véhiculé par le jeune quatuor, "I" a été une surprise totale, de là sa Sélection NiME. Surprise, mais pas tant un grand album que ça, avec un peu de recul et de bonne foi. Cette Sélection, en fin de compte, soulignait l'originalité du son de XERATH, un peu comme BAL-SAGOTH a un jour passionné avec son Black à trame sonore, pas nécessairement la flopée de coups au cœur qu'une Sélection vous envoie d'habitude.

Et c'est d'autant plus vrai que ce "II" est beaucoup plus massif et chargé de coups au cœur que le "I", alors logiquement, il mériterait sa place au Panthéon. Or, il ne récoltera pas de Sélection, loin de là. Et c'est à ce moment qu'arrive la deuxième moitié du mea culpa, afin que vous compreniez bien le dilemme qui me chavire à l'écoute de cet album fort distrayant. Oui, amusant, car STRAPPING YOUNG LAD côtoie ici DIMMU BORGIR et MESHUGGAH flirte avec les compositeurs de trames de films catastrophes. Comme si Devin Townsend travaillait avec Michael Bay ou Luc Besson… Woah, je pense que j'hallucine. Mais bon, c'est assez psychotrope comme musique, vous en conviendrez, il est normal que je débite des conneries.

Tout ce que je veux exprimer dans ce papier est que XERATH a vachement surpris avec son Death orchestral en 2009, mais qu'il est déjà en pilote automatique. Rahhhh, ça me fait chier de l'écrire, mais "II" est une simple suite de "I". Et je sais que j'incarne l'ingratitude sous son pire visage, mais c'est la plate vérité. "II" est parfaitement exécuté, aussi bien qu'à la première dégelée, encore un peu mieux peut-être, mais bordel… Le feu de paille s'est éteint et on se retrouve avec des airs qui, malgré des changements de mélodies et d'arrangements ampoulés à l'imagerie aussi mortelle que la pochette, semblent tourner en boucle, saouler et, en dernier recours, assommer.

"II" est pourtant jalonné de magnifiques moments, chaque morceau a son petit quelque chose, mais ces petites unicités, lorsque fusionnées, deviennent un seul et même bloc clinquant d'une lourdeur incommensurable. J'espère que ce sentiment qui me ronge ne sera pas partagé par tous, bien que la moyenne des notes attribuées à "II" jusqu'à maintenant sur le web soit inférieure à "I", comme je m'y attendais. Probablement que la Lune de miel aura été intense mais de courte durée pour mes confrères et consœurs aussi…

Il y a de ces groupes qui arrivent comme des enfants gesticulant et gueulant, qui veulent se faire remarquer de n'importe quelle façon, et qui s'estompent comme une poussière lorsque les projecteurs mal fixés qu'ils ont procurés au monde, s'effondrent. XERATH, s'il suit cette tangente, pourra au moins se targuer de nous avoir diverti le temps de deux albums. De bons albums, je tiens à le préciser.

Je vais vous confier un petit secret avant de terminer : les Anglais suivront cette tangente, car à mon humble avis, je ne crois pas qu'ils pourront faire mieux que ce "II". Le concept est brûlé et on sent avec insistance les braises qui veulent refroidir.

Merde, je peux pas croire que je viens d'écrire tout ça. La vie est moche parfois. Les doigts me démangent de foutre 3,5, mais ma mauvaise foi prend le dessus. Vous tirerez votre propre conclusion à propos de mon réel état d'esprit.

demi mea culpa, out

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- Richard Thomson (chant)
- Michael Pitman (batterie)
- Owain Williams (guitare, orchestrations)
- Chris Clarke (basse)


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