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METAL GOTHIQUE/INDUS  |  STUDIO

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2003 Astral Adventures
2010 Poison Awaits

DARKSEED - Poison Awaits (2010)
Par MEFISTO le 16 Septembre 2010          Consultée 3373 fois

I have seen the path I need to follow
Time to energize
Today lasts only till tomorrow
And a king will rise


Nanana… nanana… attendez un peu… nanana… putain, quel bon refrain… c'est quelle station ? Ah, c'est un disque ? Moi qui étais persuadé que c'était la radio. Pourtant, ce genre de merde facile à mâcher, ça remplit les grilles horaires à la pelle d'habitude. C'est quoi ? Du RAMMSTEIN pour fillettes ou du DEATHSTARS pour les pauvres ? Parce que merde, ça groove, ça « popise » ma journée ! C'est foutrement efficace, tu sais le « efficace » qu'on utilise à toutes les sauces quand on sait pas quoi dire sur un album ? C'est quoi ? DARKSEED ? Ah… connaît pas. Et elle est où la graine noire là-dedans ? Je sais pas. Toi, tu la trouves ? La musique ? Très drôle. Tu me prends pour un con ou quoi ? Le chanteur ? Tu déconnes ou tu déconnes ? Disons seulement qu'il y a graine et pas d'engrais et c'est tout… Ok ? Parfait, on est d'accord.

Laxatif. Yep, laxatif. Double dose, plus que le client en demande.

Imaginez passer de Death/Doom à Gothique Electro/Heavy plate. Non mais, y se passe quoi dans un groupe pour en arriver là ? Certains musiciens décident de fonder d'autres combos parce que leur Death/Doom B montre une mince différence avec leur groupe A. Ils se refusent à étiqueter B avec A ou A avec B par souci artistique et professionnel. DARKSEED, lui, s'en fout. Et il n'a même pas le talent pour arriver à nous faire croire qu'il peut avoir deux vies.

Le sextette de Bavière, reconnu comme un groupe potable dans le passé, nous enfile de force en 2010 un suppositoire aux jalapenos qui fait chier sévère. Oui, vous aimez l'image. Eh bien, vous haïrez encore plus ce disque, d'une inutilité (oui, la musique peut l'être) sans borne et d'une insipidité impossible à imaginer, même dans les pires trous à rat du monde. Et c'est quoi au juste ? Ben c'est du nanana… nanana… nanana… pendant 56 putains de minutes. Pas 36, 56 ! Petit Gothique Metal Indus à la mord-moi-le-nœud qui ne décolle jamais, pas même une seconde. Et quand je me fais méchant comme ça, je n'exagère rien. Les goûts les couleurs, ok, si vous aimez, je vous lève mon chapeau ; vous êtes d'une patience à toute épreuve ou vous n'avez entendu rien d'autre, c'est pas votre faute (quand on nait avec un Ipod sur les oreilles, on peut plus s'en passer). Sauf que moi, ben, des albums de Gothique j'en écoute beaucoup dans une année et ÇA, c'en est pas un. C'est de la frime, de la pop déguisée derrière des grosses guitares pas inspirées du tout, des samples et effets pourris, des claviers en carton et des textes (oh merde, des textes) en peau de chagrin qui s'évanouissent dans le néant du je-m'en-fous-royalement.

Après le laxatif, la guimauve. DARKSEED est un sacré numéro. Il essaie de gratter, de pondre des soli, de broder des atmosphères, il aime jouer la comédie du Roméo gothique au cœur noir lézardé de rose, il se croit capable de nous émouvoir. Bigre. J'en ai manqué un bout, moi. Est-ce que "Torn To Shatters" est véritablement une des pires balades musclées que mon ouïe ait entendue depuis des années ? Certes !

Là où y'a d'la pop, y'a pas de plaisir. Retenez ce mot : « POP ». Dans le sens mélodies et riffs faciles, sans âme, formatés, bleh. Mon ennemi juré. Je le vois partout, surtout dans ma soupe. Je suis devenu parano, car je suis en croisade contre lui. Alors imaginez quand il vient piétiner mes plates-bandes, quand il s'immisce dans mon Metal à moi, qu'il vient souffler du blizzard dans ma fonderie ? Incroyable. Je pète les plombs. Et ensuite, je m'endors. Pour faire la sourde oreille, bien sûr. Hum… Ce doit être pour cela que je n'aime pas cet album alors… je l'ai pas vraiment écouté. J'ai fait semblant. Comme j'ai fait semblant de vous donner envie de l'écouter.

J'ai donc bien bossé. Ma mission est remplie.

Alors, c'est sur quelle chaîne, cette guimauve ?

Can I endure the rain ?
Can I stand the pain?
Day after day my fate tore me up inside
The rope is cut
Eyes forever shut
I am falling!
Falling!


C'est ça. Crac, boum ! Et te relève pas, bordel ! Et j'en ai rien à cirer de ta version deluxe avec deux titres de plus ! Fous-la toi où je pense !

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- Harald Winkler (chant)
- Thomas Herrmann (guitare)
- Tom Gilcher (guitare)
- Michael Behnke (basse)
- Maurizio Guolo (batterie)
- Armin Dörfler (synthé)


1. Roads
2. Incinerate
3. Poison Awaits
4. Seeds Of Sorrow
5. All Is Vanity
6. Black Throne
7. A Dual Pact
8. Torn To Shatters
9. No Promise In The Heavens
10. Striving For Fire
11. Timeless Skies
12. King In The Sun



             



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