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2004 1 Here Come The Brides
2005 Runaway Brides
 

- Membre : Mötley Crüe, L.a. Guns, 58
- Style + Membre : Sixx: A.m., The Dead Daisies, Sunbomb, London
 

 Myspace (813)

BRIDES OF DESTRUCTION - Runaway Brides (2005)
Par FENRYL le 15 Août 2009          Consultée 4301 fois

Une chose est certaine : lorsqu'un « super groupe » (all star band) se forme, il ne faut pas s'attendre à voir l'aventure se pérenniser... Sur le papier, BRIDES OF DESTRUCTION composait une fine équipe de vainqueurs : Nikki Sixx (MÖTLEY CRÜE), Tracii Guns (ex-L.A Guns), Scott Coogan et London LeGrand...
Le premier effort du groupe en était déjà un (d'effort) tant le line-up avait évolué même durant l'enregistrement ! Pourtant, "Here comes the brides" avait réussi à voir le jour entouré d'un battage médiatique et d'un buzz assez étonnant à l'époque qui allaient très vite retomber. En effet, cette offrande n'allait pas trouver son public et être timidement accueillie par la critique... Coup de grâce ultime : Sixx s'en va rejoindre ses comparses de MC en 2005 (tournée de reformation du combo mythique, line-up originel en prime !), laissant sa place vacante. Nombre d'entre nous auraient vu là l'acte de décès du groupe.

Pourtant, BoD recrute un bassiste (Scott Sorry) et même, au diable les varices, un second guitariste (Ginger pour la rythmique) et entre de suite en studio la même année pour sortir dans la foulée leur second opus "Runaway brides".

On y retrouve 13 morceaux toujours marqués du sceau de la diversité, extrême. Même s'il faut bien tenter d'étiqueter cette production généraliste « Hard Rock », on touche véritablement à toute la palette du genre.
Un titre introductif oeuvre de Guns et on entre dans le vif du sujet : des couleurs chamarrées, de la diversité et du Hard Rock pêchu et volontariste. Pourtant, c'est une première partie d'album aux sonorités aseptisées qui nous est proposée, avec un London qui est trop monocorde pour susciter la moindre envie de poursuivre réellement l'aventure.

"Lord of the mind" fait certes preuve de musicalité et le chant lancinant de notre LeGrand est plaisant (fan de L. Staley oblige, on y retrouve ici un petit quelque chose). Mais quand il abuse des voix trafiquées ("Deadman's Ruin"), tout ceci devient vite pénible même sur un titre mené tambour battant... Fallait-il donc se résoudre à reconnaître que Sixx avait eu raison de se tirer ?

Mais comme Nikki est un mec bien (à force de vous l'écrire, je sais que je vais finir par tous nous convaincre !), il n'a pas quitté le navire comme un sale rat et a laissé ses participations à l'écriture de 3 compositions : "Blown away" qui envoie du bois, "This time around", alternant couplets ambiancés/indus/grungy et refrains plus dynamique (pas terrible tout cela tout de même), et "Criminal", sorte de croisement entre AUDIOSLAVE et un groupe de Grunge (redondant et répétitif mais honnête !).

La suite du programme ? Bien mieux !
- "White trash" lorgnant sur un AEROSMITH sous amphétamine tout comme "Never say Never" (London gueule comme Tyler) avec une touche de LED ZEPELLIN...
- Une power ballade: l'équipe avait déjà montré ses talents sur "Here comes the brides" et confirme ses prédispositions à créer une ambiance très BON JOVIenne à l'aide d'une montée en puissance des couplets avant de lancer un refrain efficace et prenant.
- Un plagiat de "Red hot" de MÖTLEY CRÜE ? Et bien il faut bien reconnaître que ce riff de "White horse" est plus que troublant ! Un titre que le groupe de Lee & co n'aurait pas renié. Quelle pêche, quelle musicalité ! Excellent.
- Du bon gros rock "Tunnel of Love", ultra entraînant et efficace : un refrain catchy, taillé pour la scène assurément !
- Un final punky avec "Dimes in Heaven", alternant partie psychédélique et gros riff heavy (« lourd ») à tendance headbanging. Difficile de ne pas penser à FOO FIGHTER...

Un groupe qui joue avec une sincérité plaisante, des sonorités glam, heavy, punky pour les fans des années 80 et autant de morceaux différents que de tracks sur votre galette : BRIDES OF DESTRUCTION dilue une fois encore tout ceci sur un seul et même album.

Sans être franchement moins bon que son prédécesseur, à la pesée finale "Runaway brides" peine à s'imposer. Un bon moment avec quelques perles bien trop rares à dénicher au fil de l'écoute.

Que faire ? Réunir sur une compil' de votre composition la crème des deux uniques L.P du groupe à ce jour (*).

Verdict : 2,5/5.

Top : "White horse", "Porcelain Queen", "Tunnel of love".

(*) Si vous voyez Tracii, rappelez-lui qu'il devait quitter le groupe pour une année de pige chez QUIET RIOT avant de revenir... Il ne sera resté qu'un mois en poste mais pas revenu pour autant chez BoD !

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Par THE MARGINAL




 
   FENRYL

 
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- London Legrand (chant)
- Tracii Guns (guitare)
- Ginger (guitare)
- Scott Sorry (basse)
- Scot Coogan (batterie)


1. Aunt Biente
2. Lord Of The Mind
3. Dead Mans Ruin
4. Criminal
5. This Time Around
6. White Trash
7. Brothers
8. Never Say Never
9. Blown Away
10. Porcelain Queen
11. White Horse
12. Tunnel Of Love
13. Dimes Is Heaven



             



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