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BRUTAL DEATH METAL  |  STUDIO

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CEPHALOTRIPSY - Uterovaginal Insertion Of Extirpated Anomalies (2007)
Par DEADCOM le 11 Juillet 2009          Consultée 3233 fois

Tout comme Pierre Martinet (et ses salades dégueulasses), CEPHALOPTRIPSY est parfaitement intraitable ! Ici vous entendrez que du Death Metal Brutal. Mais il existe une multitude de variantes, dont une : le Slam Death.
Voyons ensemble les pistes utiles au décryptage de cette monstruosité. Pour comprendre, partons aux States. Destination : San Diego.

Précédemment, je vous avais parlé d’un groupe lui aussi originaire de cette ville. CEPHALOTRIPSY est le petit frère de CONDEMNED (le groupe en question). Le duo OCHOA / STEDT forme en parallèle une nouvelle entité pour leur amour du Brutal Death. Dès lors, ils ponctuent la quasi-totalité de leur langage par du pilonnage millimétré et par cette expression intestinale surchargée. Ce type de chant n’est pas évident car il faut avoir du coffre (c'est le ventre qui travail). Depuis, cette technique est popularisé par Big « C » et Marc RAWLS, eux aussi, dignes représentants du genre. Le côté très organique de cette joyeuse entreprise, ressort indubitablement. Extrême de bout en bout, cet opus vous mettra par terre en moins de deux.

Toutefois, Il est très difficile de cerner un groupe de slam en se basant sur l’esthétique classique du Metal car c’est autre chose… Vraiment autre chose. Pas une once de mélodie, les structures sont généralement assez simples et optimisées à fond pour la rythmique. La lecture peut s’effectuer dans n’importe quel sens, vu que chaque titre est quasi-identique de l'un à l’autre, seul le timing varie en fonction des besoins. D’une durée convenable (38 min), le terrain est balisé par neuf titres assez copieux, dégageant une puissance maximale ! Armés de leur processus monolithique extrêmement charnu, les morceaux sont taillés dans la bidoche avariée à grands coups de serpes. Tous jouissent unanimement d’un son colossal. Clair et très précis dans ses contours, il donne une excellente présentation pour cerner la chose car ça envoi la purée sur les murs et re-décore de l’intérieur un style, qui ici, reprend sérieusement du poil de la bête.

Un mot.
Je recommande ce disque qui est indispensable pour ceux qui veulent connaître le slam. Ses spécificités sont tout à fait appropriées : les rythmes sont lourds, les ambiances poisseuses, la cadence est très entraînante, les tronçonneuses sont trempées dans le cambouis. Le jeu des cymbales est énergique et complète celui d'une double pédale proprement obsédante. En clair : CEPHALOTRIPSY c’est du rythme et rien d’autre. De ce fait, On pourra lui reprocher facilement son immobilisme. Qui dit slam, dit une certaine linéarité et ne faut pas voir autre chose que du dégueulis groovy. Le contenu est une sorte de substrat de tout ce qu’il y a de plus vindicatif et de gluant dans le Death Metal. D’un visuel se voulant choquant, à la chaleur turbo compressée d’une parade à la l'ultra violence intransigeante, cette formation est toute aussi ignoble que GUTTURAL ENGORGEMENT, qui lui ressemble assez d’ailleurs. Autant par le chant (concurrence directe avec RAWLS), que par les thèmes abordés qui n’hésitent pas à donner dans l’excessif (« Uterovaginal Insertion of Extirpated Anomalies »).

Car CEPHALOTRIPSY est monstrueux. Celui-ci cherche sa proie. Il marche en cadence et ne rate pas sa cible. Cela dit, il faut être amateur de Gore peut en profiter. Sinon, ce n’est pas la peine. On ferme la porte et on fout la clé aux chiottes.

Devenu enfin convaincant dans un concept bien maîtrisé et peaufiné par le biais d’une charpente auditive assez impressionnante (à tous niveaux), les Californiens marquent leur territoire dans le monde du slam. Ce Brutal Death infecté et nécrosé est aussi une nouvelle orientation d’une expression qui explose en ce moment. Pour le bonheur de tous les bouchers "Métallique".

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- Angel Ochoa (chant)
- Andres Guzman (guitare)
- Forrest Stedt (batterie)


1. Excavation Of Encystation
2. Intracranial Butchery
3. Consummating Omophagia
4. Aesthetic Upholstery Of Molested Dead Flesh
5. Uterovaginal Insertion Of Extirpated Anomalies
6. Sanguinary Misogynistic Execration
7. Metamorphic Congenital Malformation
8. Embryonic Gastronomy
9. Incisions Of Unequivocal Suffering



             



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