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BRUTAL DEATH TECHNIQUE  |  STUDIO

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DEEDS OF FLESH - Of What's To Come (2008)
Par DEADCOM le 9 Mars 2009          Consultée 3430 fois

« DEEDS OF FLESH »
Le Death Metal a depuis peu muté en une entité à plusieurs têtes qui contrôlent de nombreux appendices, revendiquant tous leur indépendance par le biais d’une imagerie déviante et d’une couleur avariée. Mais tous suivent néanmoins les ordres de la bête. Ces commandements de la destruction où seul les plus forts sortiront vainqueur de cette grande bataille Métallique. DEEDS OF FLESH est de loin celui qui a le mérite d’exister par son travail et sa longévité. Ces ricains venus de l’underground appliquent l’art du Death le plus brutal et le plus technique connu de l’époque. Des noms tels que CRYPTOPSY, DYING FETUS et SUFFOCATION reviennent souvent en leur honneur.

Mais au vu de la concurrence de cette nouvelle vague brutale "next gen" (avec un ODIOUS MORTEM entre autre), l’heure est à la riposte et surtout : pas de quartier ! L’époque est celle de l’exhibition dite positive : la musculature saillante n’est pas un artifice et la brutalité est une expression aussi maîtrisée que la parole. C’est d’ailleurs le principal moyen de communication. DOF se fait plus condensé, plus brut, avec une certaine idée du Death Metal qui émerge à nouveau et tous signes d’amateurisme et de faiblesse sont bannis à jamais.



« DEEDS OF ART »
Leur précédente collaboration sur « Crown of Souls » montrait le bons goût de nos deatheux pour le travail bien fait. Ce nouvel opus n’y échappe pas : la cover est l’œuvre de Raymond Swanland, illustrateur de renom connu notamment pour son travail sur ODDWORLD INHABITANTS. Futuriste, flamboyante, fourmillante de détails, elle est le reflet en quelque sorte de l’idée générale de l’album : de la couleur et du charisme dans un écrin solide et moderne, rutilant de mille feux. Les moyens mis à leur disposition sont importants. Bien sûr, la formule n’est plus secrète pour personne vu que tout le monde l’applique désormais. Cependant, seuls les vrais druides seront la déchiffrer et en capter tout l’essence.



« DEEDS OF POWER »
La nouvelle puissance de feu de DOF repose sur des fondations épaisses. Le son cru à la caisse claire « made in Tefal », c’est terminé. L’extrême dureté sonore et la déflagration « next gen » est de mise et personne ne s’en plaindra… quoi que. Malgré une charpente aussi massive et un débordement contrôlé par un mix expert, DOF perd indubitablement cette essence brutale originelle. Comme celle d’un « Trading Pieces », le genre de disque pas tout à fait recommandable dont le grésillement et la réverbe pouvait laisser septique. Là tout est nickel, peut être un peu trop pour les extrêmes défenseurs de l’esthétique caverneuse d’antan (dont je fais parti). Toujours est-il que le son assure avec brio l’expression de nos bouchers US qui n’hésitent pas un seul instant à montrer leur puissance et à déballer leur art du rythme et de la technique du pilonnage assassin (avec le torrentiel «Century Of The Vital »).



« DEEDS OF TECHNIC »
Le pilonnage intensif, le grattage frénétique, et les multiples plans/ break / champ / contre champ sont nombreux et affluent en masse dans un microcosme chaotique et sulfureux. Tantôt plongée dans les ténèbres (« Waters of Space »), tantôt baignées dans la lave (« Harvest temples ») les expressions diverses de l’orchestre trouvent toujours le moyen de toucher en plein cœur l’auditeur. La technique est utilisée comme un art à part entière par le peintre qui nous invite à la découverte de son monde perturbé, radioactif et électromagnétique. De part la grande énergie déployée par DOF, quelques similitudes avec leur confrères de SUFFOCATION nous montre une équipe déterminée à en découdre. Par le joug du sang, de la sueur et de la foi.



« DEEDS OF BLEED »
"Of What’s To Come" fait parler la poudre et montre toute la dextérité d’un artiste au talent immérité qui nous sert son plat chaud et savoureux. Cependant, je ne cacherai pas mon interrogation sur la normalisation de cette violence organique trop polie qui risque de finir dans les affres de la banalité. Croisons les doigts pour espérer voir le contraire car cette formation le mérite vraiment. Ne vous attendez pas non plus à de la haute voltige, hein. On ne va pas leur jeter des fleurs non plus. On va juste leur adresser un sourire poli devant le travail accompli. C’est clair que dans le style brutal aux gros bras, les patronymes se bousculent sans cesse au panthéon des forgerons du Metal extrême. Cela reste un opus bien carré, au jeu des plus habiles qui saura produire son petit effet sur les assoiffés de violence extrême. C’est tout.



Verdict : Un bon cru fin 2008 qui a de la cuisse et où l’appellation contrôlée (DEEDS OF FLESH) reste encore un signe de qualité et de longévité (septième chapitre au compteur). Brutal !


Note : 3/5

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   DEADCOM

 
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- Erik Lindmark (chant, guitare)
- Sean Southern (guitare)
- Mike Hamilton (batterie)
- Erlend Caspersen (basse, chant)


1. Waters Of Space
2. Eradication Pods
3. Unearthly Invent
4. Of What's To Come
5. Virvum
6. Century Of The Vital
7. Harvest Temples
8. Dawn Of The Next
9. Infecting Them With Falsehood



             



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