THE CROWN/CROWN OF THORNS, c’était déjà sympa avant. Alors quand j’avais appris que Tomas Lindberg (ex-AT THE GATES) serait au micro, c’est tout fébrilement que j’étais dans les rayons de mon approvisionneur préféré, casque d’écoute sur les oreilles !

Ami lecteur, rien ne m’avait préparé à cela. Un summum de death mélodique avec des musiciens au faîte de leurs capacités : batterie et chant en avant (Tompa !!!!! Pour les intimes dont je ne fais pas partie). Ça riffe sec, les lignes mélodiques portés par les guitares tuent !
Résultat ? Un album violent et mélodique à la production puissante !
Un mauvais titre ? Il n’y en a pas !

"Pas de compromis" pourrait être la devise de cet album. Une volonté de démonstration nous est adressé, un peu comme cette phrase revenant dans les paroles de la chanson "Crowned In Terror": "It's not over yet!" (Ça n'est pas fini !).
Ici, point de clavier façon DARK TRANQUILLITY ou SOILWORK, pas de chant clair à la IN FLAMES ou encore à la SOILWORK, pas de refrain popisant ou de tentation neo ! THE CROWN reste sur leur terrain de prédilection tout en étant au paroxysme de son death metal suédois (comme on l'appelait il y a de nombreuses années...) thrashisant.


L’intro fait furieusement penser à « Terminator » mais bon, c’est normal vu qu’il venait du futur, il connaissait ce morceau et se l’était approprié pour en faire un générique et certainement ainsi créer une faille dans le continuum espace temps !
Après une intro et une remarque sur cette dite intro tout aussi dispensable, on est saisi, paralysé, abasourdi devant cet énorme rouleau compresseur ! « Crowned In Terror » ouvre le bal et tout s’enchaîne dans un univers aux tempos enlevés, difficile de suivre le rythme quelques morceaux viennent « aérer » la bastonnade… comme « World Below ».

"It's not over yet!". On pourrait croire que le groupe était déjà à fond de cale mais il a encore plus étouffant, plus violent que ces premiers titres agressif tel que « Out for blood », « (I am) Hell », »Death Metal Holocaust », le clou est enfoncé et de fort belle manière, une sorte de "vulgaire démonstration de puissance" comme dirait PANTERA.

Le seul point noir est la répétitivité des morceaux. « Crowned In Terror » et « Under the Whip » se ressemblent. « Satanist » a quelques éléments faisant penser à « The speed of Darkness ». Toutefois quoiqu’il en a été, j’en avais eu pour mon argent, en ouvrant mon portefeuille après une écoute ! Comme toi, j'espère, ami lecteur en quête de sensation fortes, éventuellement originaires de Suède.



En résumé : La transcendance ? Peut-être… Mais assurément, l’apogée de musiciens réussissant un chef d’œuvre violent et mélodique toutefois marquée par une certaine redondance des titres proposés.


Le morceau où le batteur s’accorde des micros pauses pour éviter la tétanie : « Crowned In Terror »
Le morceau contenant une phrase où la voix de Tomas apparaît presque au naturel, sans artifice : « Death Is The Hunter »
Le morceau à l’intro à la basse qui va vite: « Satanist »
Le morceau avec un break qui fait légèrement penser au générique de K2000 : « The Speed Of Darkness »