Après le départ de Joe O'Reilly, c'est Rob Demartino qui prend la basse sur cet album aux fortes influences Whitesnake et une tonalité plus blues. Les sonorités épiques et médiévales ont laissées la place à un heavy metal plus classique prenant sa source dans le hard Rock des années 80.
Chaque titre se complète, les thématiques sur plusieurs morceaux ont disparues mais l'ensemble des morceaux ont pour point commun l'amour, le sexe et les relations amoureuse. Si ce n'était la voix envoutante de David DeFeis et le toucher de guitare d'Edward Pursino on pourrait se sentir perdu, cependant cet album est bien fait, mais si ce qui vous plait chez Virgin Steele c'est le coté symphonique épique et médiéval vous serez plutôt déconcerté à la première écoute. Sur le plan de la prestation, la voie de DeFeis a encore évoluée. Sa pureté lirique vous emmène vers de nouveaux horizons prenant tour à tour l'apparence de l'enfer et du paradis, et Pursino marris admirablement son jeu de guitare aux envolées vocales du leader, ces deux hommes sont assuremment fait pour jouer ensemble.
De toutes les chansons il faut retenir Love Is Pain, un hard Rock de très très bonne facture, I Dress In Black qu'aurait pu écrire LED ZEPPELIN, Cry Forever qui figurait aussi sur Age Of Consent, et The Last Rose Of Summer qui m'a fait rèver.
Bien que se démarquant des autres albums de Virgin Steele par sa composition et ses tonalités plus traditionnelles, cet album est parfait et cette différence ne fait que réhausser la qualité de l'album et les capacités d'écriture et de composition du duo DeFeis-Pursino.