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THUNDER - Robert Johnson's Tombstone (2006)
Par THE MARGINAL le 15 Janvier 2007          Consultée 8650 fois

Plus d'un an et demi après la sortie de "The magnificent seventh", Thunder est de retour avec un nouvel album sous le bras: "Robert Johnson's tombstone". Si la pochette du précédent opus était un hommage au Far West, aux westerns, celle de cette nouvelle galette fait plutôt référence à Robert Johnson, un légendaire bluesman des années 30 qui était très doué à la guitare et qui est mort très jeune dans des circonstances mystèrieuses (ajoutons à cela que les lieux de sa mort ont été ravagés par un cyclone). A titre anecdotique, ce musicien est cité comme influence majeure de Led Zeppelin, Eric Clapton ou les Rolling Stones.

Mais revenons plutôt à ce nouvel album de Thunder. Celui-ci, par rapport au précédent album, met davantage l'accent sur les riffs tranchants et se veut un peu plus foncièrement hard. Toutefois, le style hard bluesy caractéristique de Thunder reste présent et on reconnait tout de suite la patte du quintette britannique.

L'album commence justement avec "Robert Johnson's tombstone": au début, on entend le chant des grillons, suivi d'une intro acoustique bluesy de circonstance, puis on assiste à la montée en puissance crescendo des grosses guitares et la machine est lancée. Cet excellent mid-tempo hard bluesy, gràce à de somptueuses mélodies et à la présence d'un piano et de discrets clap-hands, correspond bien à ce qu'on attend de Thunder. Danny Bowes et ses partenaires passent la surmultipliée avec le fabuleux et époustouflant "Dirty dreams", un morceau hard bluesy de très haute volée qui s'avère être un vrai régal pour les oreilles. La pression retombe un petit peu avec 2 titres alternant passages acoustiques et moments plus électriques: "A million faces", un blues inspiré plein de feeling, d'émotion, servi par de gros choeurs, et "Don't wanna talk about love", un peu plus âpre gràce à une rythmique enlevée, appuyée, mais qui restent néanmoins des titres de qualité. Avec "The devil made me do it", Thunder nous gratifie d'un big-rock entraînant qui fait taper du pied, assez typé arena-rock 80's et rappelant l'époque où les Whitesnake, Aerosmith, Cinderella, Van Halen et consorts remplissaient les stades. Le mid-tempo "Last man standing", à la fois prenant, haletant et servi par des riffs tranchants, a de très forts relents "zeppeliniens", nous emmène dans des contrées épiques (pour 6'55 de bonheur) et se signale par un refrain craquant. Thunder poursuit sur sa lancée avec l'excellent "Andy Warhol said", du Thunder comme on l'aime et dont les paroles évoquent les travers de la célébrité brève, tournent en dérision les starlettes préfabriquées au succès sans lendemain, l'optimiste et enjoué "What a beautiful day", le titre le plus "tubesque", le plus accrocheur, qui a tout d'un classique, d'un mega-hymne hard bluesy (mais écoutez un peu ce refrain fabuleux !), et aussi "Stubborn kinda love", un titre entêtant qui fait taper du pied.

Des ballades, Thunder en a mis 2 sur cet album. "It's all about you", tantôt acoustique, tantôt électrique, est une ballade réussie, magnifiée par un accompagnement judicieux au piano et gorgée de sensibilité, belle à pleurer. En revanche, l'autre ballade "My darkest hour" est ennuyeuse, pas très inspirée et la présence d'un violoncelle gâche tout. Et c'est dommage car Thunder n'est pas passé loin du sans-faute.

Si on fait le bilan de cet album de Thunder, celui-ci est quand même largement positif. Le quintette britannique s'est fendu d'un excellent disque plein de classe avec des titres inspirés, travaillés, arrangés comme il faut. La qualité majeure de ce "Robert Johnson's tombstone", selon moi, c'est qu'il tient l'auditeur en haleine du début à la fin. Qui plus est, l'excellente production valorise comme il se doit les compos. Thunder poursuit son bonhomme de chemin, tout en gardant intacte son inspiration, et cela force le respect.

Note: 4,5/5

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   THE MARGINAL

 
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- Danny Bowes (chant)
- Luke Morley (guitare)
- Ben Matthews (guitare, claviers)
- Chris Childs (basse)
- Harry James (batterie)


1. Robert Johnson's Tombstone
2. Dirty Dream
3. A Million Faces
4. Don't Wanna Talk About Love
5. The Devil Made Me Do It
6. Last Man Standing
7. My Darkest Hour
8. Andy Warhol Said
9. What A Beautiful Day
10. It's All About You
11. Stubborn Kinda Love



             



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