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ROCK ATMOSPHéRIQUE  |  STUDIO

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1995 Mandylion
1997 Nighttime Birds
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1998 How To Measure A Plan...
2000 If-then-else
2006 Home
 

- Style : Flowing Tears, Vetrar Draugurinn, Daniel Cavanagh, Dool, Akin, Autumn, Lands Of Past, Lacuna Coil, Beyon-d-lusion, Evanescence
- Membre : Vuur, Devin Townsend Project, The Gentle Storm
- Style + Membre : Anneke Van Giersbergen , Orphanage, Octavia Sperati
 

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The GATHERING - Home (2006)
Par METAL-O PHIL le 5 Décembre 2006          Consultée 15629 fois

Décidémment, les albums de THE GATHERING me donnent du fil à retordre pour ce qui est de me faire un avis. Pour donner un exemple, j’ai mis un an à apprécier Mandylion à sa juste valeur.

Elle est loin l’époque où l’œuvre des hollandais pouvait être cataloguée dans le Metal, et ce n’est pas sans poser quelques problèmes de vocabulaire. Avec un tel groupe, on s’éloigne assez largement du traditionnel exercice du commentaire des riffs, des soli et autres breaks, des lignes de claviers et de chant. Cela explique en partie ce retard de parution, retard digne de celui d’une dissertation de Philo de lycéen ! En tout cas, c’est l’explication « professionnelle » de ce retard.

Ici et encore plus qu’ailleurs, avec ces chansons aux sonorités aussi variées, une simple description technique ne fera que labourer la mer et donnerait une fausse image de l’album : « bruits bizarroïdes par ci par là, sonorités de guitares tantôt doom, tantôt électro, etc… ». Le lecteur croirait avoir affaire à un de ces groupes qui expérimentent gratuitement sans faire mouche, à part chez les synthétistes qui adorent masturber leur instrument en créant d’abominables mélanges de violon et de saxophone en ajoutant un vibrato pour faire genre. Ce n’est évidemment pas le cas.

Il faut s’efforcer, autant que faire se peu, de décrire les ambiances dégagées. Ma fainéantise me dicte de vous inciter à vous référer directement à l’album pour vous faire votre propre idée, mais je suis chroniqueur.

Pour commencer, si THE GATHERING n’a presque plus de traces de métal dans ses compositions, l’essence de leur musique est restée intacte, même si l’enrobage a changé. En effet, on reconnaît immédiatement cette musique planante, aérienne totalement dépourvue de violence.
Le terme technique qui correspond le plus est « rock atmosphérique » (et encore rock me semble un peu trop fort comme mot, c’est dire).

Home démarre avec 3 chansons entraînantes (presque dansant) « Shortest day ». Le jeu de batteur y est aussi conventionnel qu’efficace, conférant à l’ensemble une rythmique trip hopienne. Dans cette même veine, « Alone » se voit affublé de quelques vestiges de riffs de guitare un peu sales pour donner une ambiance plus brute. Après un court passage de claviers très ambiant, on assiste à un final basse/guitare/batterie entêtant. C’est de toute beauté.
S’ensuit le mélodieux « Waking hour » où Anneke nous fait vibrer avec une voix qui atteindra des sommets sur la fin du morceau lors d’un émouvant duo avec le piano. La belle semble capable de chanter dans tous les registres sans en faire trop, d’aller dans les aigus sans faire du cul-cul version WITHIN TEMPTATION.

Avec « A noise severe », THE GATHERING combine une atmosphère douce et très mélancolique avec en sourdine une guitare nostalgique de la période doom metal du groupe. L’ensemble est très pesant sans rebuter. Cette ambiance lourde s’évapore dans le morceau suivant (« Forgotten »), seule la mélancolie perdure avec un magnifique duo entre un piano d’une pureté incomparable et cette voix dont je faisais l’éloge un peu plus haut.

Vient ensuite « Solace », plus expérimental, plus brut plus entêtant, plus rock (le jeu de batterie est un véritable abus : des noires tout le long ! plus régulier tu meurs !). Anneke nous montre une facette de son timbre un peu plus pêchue. Sans doute le morceau le plus original de l’album.

Chaque morceau de Home est unique à sa façon, j’ai décrit les péripéties les plus marquantes de l’album à mon sens. Globalement, cette galette s’inscrit dans un rock très atmosphérique avec pas mal d’influences trip hop, principalement dans les rythmiques (« Shortest Day », « Alone », « Your troubles are over »). Comme je le disais plus haut, les guitares valsent entre rock, metal, post rock et pop (elles rappellent un peu COLDPLAY sur « the quiet one »): j’en parlais en introduction, quelque soit la façon dont elle est jouée, la musique de THE GATHERING semble dégager le même spleen.

PS : Pour la petite histoire, l’album a été intégralement enregistré dans l'église La Divina Commedia à Maurik (Pays-Bas), on peut d’ailleurs entendre des sons de cloches dans le final anathemien de la très belle reprise de « Forgotten ».

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Par VOLTHORD




 
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   (2 chroniques)



- Anneke Van Giersbergen (chant)
- Hans Rutten (batterie, percussions, boucl)
- René Rutten (guitare)
- Marjolein Kooijman (basse)
- Frank Boeijen (claviers, programmation)


1. Shortest Day
2. In Between
3. Alone
4. Waking Hour
5. Fatigue
6. A Noise Severe
7. Forgotten
8. Solace
9. Your Troubles Are Over
10. Box
11. The Quiet One
12. Home
13. Forgotten Reprise



             



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