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HARD ROCK  |  STUDIO

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1992 Scenes
1994 Introduction
1996 True Obsessions
2006 Loudspeaker
 

2017 Wall Of Sound
 

- Style : Yossi Sassi , Nita Strauss, Buckethead
- Membre : Megadeth, Gioeli - Castronovo, The Dead Daisies, Malice, Revolution Saints
 

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Marty FRIEDMAN - True Obsessions (1996)
Par SPHERIAN le 8 Juillet 2006          Consultée 5360 fois

En voilà un album surprenant ! Marty Friedman en solo (du moins pour les albums que j’ai pu écouter !) est toujours surprenant. Après avoir intégré MEGADETH et enregistré l’un des meilleurs albums de Heavy/Trash de tous les temps avec le cultissime « Rust in Peace », L’ex compère de Jason Becker (aujourd’hui frappé par la maladie) au sein de CACOPHONY connut un succès mondial avec « Countdown to exctinction » et « Youthanasia » (tous deux multiplatines !) et décida de profiter du break de MEGADETH de 1996 pour reprendre sa carrière solo et sortir ce bien nommé « True Obsessions ».

Loin des sentiers battus (fauchés ?) avec MEGADETH, le talentueux guitariste décida de proposer quelque chose de différent à ses fans et, entraînant à son passage l’excellent Nick Menza (alors batteur de MEGADETH) nous fit une bien belle surprise. Ahhhh qu’elle est loin la furie d’antan d’un « Take no prisoners », les soli ravageurs et supersoniques de « Five Magics » ou d’un « Tornado of souls » ou les rythmiques assassines d’un bon vieux « Holy Wars…the punishment due » de MEGADETH. On est encore plus loin du malmsteenien « Speed Metal Symphony » de CACOPHONY et c’est à croire que le virage hard rock entrevu dans « Youthanasia » ne fut pas le fruit du seul Mustaine.

Car ce « True Obsessions » est bien loin de l’album typique du guitar-hero ! C’est ici un concentré de heavy rock qui raffraîchit et, passé la surprise première, descend même très bien dans le gosier musical (!!). Friedman démontre l’étendue de son talent et de ses influences à travers ces 11 morceaux et celles-ci son vraiment larges. Ca sonne tour a tour comme du Van Halen, du Vai, du Johnson, du Stevie Ray Vaughan, du Satriani, on rajoute une petite couche hard rock avec des riffs évoquant même Ace Freehley…tout ça bien sûr agrémenté de quelques descentes à la Yngwie !! Ca peut avoir l’air d’un beau bordel comme ça mais à vrai dire, c’est plutôt prenant !

Les 2 premiers morceaux "Roc box" et "Espionage" sont assez directs et plaisant et totalement instrumentaux. Friedman nous gratifie d’ailleurs de très bons soli inspirés et ne délaisse pas les rythmiques bien pensées. On gigote d’ailleurs tout de suite son pied potelé et on en redemande. Arrive alors la ballade « Last September » où Marty s’essaie au chant et s’en tire avec les honneurs pour une ballade mielleuse à rapprocher de Bon Jovi ou Sambora en solo. Pas mal mais l’idée commence à faire son chemin que cette fois, Friedou a fait un bon petit album commercial ! Et oui, ça ne rate pas et l’écoute de la chanson suivante « Intoxicated » confirme tout cela. Un riff un peu bluesy/country, de nombreux arrêts ou la guitare se fait mélancolique avant d’enchaîner sur un bon solo bluesy…pas la peine de sortir l’air-guitar ! Mais ma foi, c’est bien foutu, exécuté à la perfection et même si ça sent les ondes radio à plein nez…et bien ça s’écoute bien avec un ptit verre de pinard et le cul enfoncé dans le canap’ tout ça !

Le reste de l’album est du même acabit. On passe du hard rock ultra accrocheur façonné pour les stades et faire danser les mickeyttes ( "Shine on me" ) à des ballades ou ces mêmes mickeyttes se devront de fondre en larmes (« Hands of time » et ses forts accents d’AEROSMITH). Le style de Friedman me fait un peut penser à John Norum d’un autre bon groupe de hard rock de stade EUROPE. L’album après cela est d’ailleurs plutôt lent et possède même des relents de KITARO à certains moments (artiste que Friedman apprécie énormément et avec qui il enregistrera par la suite). On retient "Rio" et "Live and learn et leurs forts accents de WHITESNAKE et les sympathiques instrumentaux "glowing path" et "the yearning" où Marty alterne électrique et acoustique incorporant ici et là des orchestrations bien senties.

On se retrouve donc la avec un album orienté sur la guitare et vraiment bien foutu. L’apport des nombreuses influences (le hard rock est le plus représenté) donne un aspect intéressant à la galette et même les non guitaristes trouveront là un album qui fera passer un bon moment. Toutefois, on se sent un peu frustré au fur et à mesure que les titres défilent et on s’attend toujours à ce qu’un titre à la « Rust in Peace » déboule à 200 à l’heure et foute un coup de pied aux couilles à tout ça. Ce n’était manifestement pas le souhait de Friedman ici et je lui tire mon chapeau pour avoir su évoluer et proposer quelque chose de nouveau….

….mais quand même, moi il m’aurait ressorti ne serait-ce qu’un brûlot trash à la « Holy Wars… », j’aurais versé ma ptite larme ! Ahhh mélancolie quand tu nous tiens…

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- True Obsessions
1. Rock Box
2. Espionage
3. Last September
4. Intoxicated
5. Shine On Me
6. Hands Of Time
7. Rio
8. Live And Learn
9. Glowing Path
10. The Yearning
11. Farewell



             



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