Recherche avancée       Liste groupes



      
ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 

ALBUMS STUDIO

2002 Mother Invention

STRAMONIO - Mother Invention (2002)
Par THE MARGINAL le 8 Octobre 2005          Consultée 1879 fois

Peu connu de la communauté hard/metal, Stramonio est un quintette italien pratiquant du rock progressif teinté de hard mélodique. "Mother invention" est le deuxième album de ce groupe qui, à titre informatif, s'était formé en 1992 sous le nom de Trilogy Suite. Par rapport à son prédecesseur("Seasons of imaginations"), ce deuxième opus marque quelques changements au sein du groupe: Stramonio a perdu un de ses 2 guitaristes(Luca Arrighini) et évolue désormais en quintette. D'autre part, Stramonio a changé de label pour finalement se retrouver chez Frontiers, ce qui peut paraître surprenant lorsqu'on connait cette maison de disque...

Si ce groupe italien est influencé par Dream Theater, Rush et The Flower Kings(cette dernière référence est plus flagrante sur cette galette), on note quand même qu'il y a de la diversité musicale sur ce "mother invention" puisqu'on remarque des influences jazzy et classiques.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que Stramonio n'a pas choisi la facilité. Et il est très difficile de rentrer dans les compos immédiatement tant elles sont difficiles d'accès, très complexes. Le premier titre "Desert night" annonce en effet la couleur avec de fréquents changements de ton, de rythme, un emprunt à la 9ème Symphonie de Beethoven et un final heavy furibard qui contraste avec l'ensemble mélodique de la chanson. Le reste de l'album se distingue par cette compléxité, l'absence du schema classique couplet/refrain/couplet/refrain...

Si des titres comme "Appointment with life" et "Snow crystal" sont suffisamment démonstratifs pour mettre en évidence les compétences instrumentales des musiciens, ils ne sont pas très accrocheurs et on regrette vivement que les guitares ne soient pas assez tranchantes, heavy: ça laisse à ces compos un goût d'inachevé, selon moi. Là où le bât blesse surtout, c'est au niveau du chanteur Federico De Vescovi. Ce ne sont pas ses capacités vocales(assez proches de James Labrie, mais moins impressionnant) qui sont à remettre en cause, mais son accent italien qui affecte son travail vocal et surtout les compos de l'album. Si le chant en anglais passe à peu près correctement chez Fabio Lione(Rhapsody) et Roberto Tiranti (Labyrinth, Headrush), ce n'est pas le cas ici. C'en devient même parfois insupportable...

Ceci dit, tout n'est pas à jeter sur cette galette qui, il convient de l'admettre, a ses points positifs et des atouts susceptibles d'en intéresser quelques-uns(enfin, surtout les amateurs de progressif et d'influences jazzy). Tout d'abord, les consonances jazzy parsemées sur cet album sont de très bon ton et apportent un plus considérable. Quelques compos valent tout de même le detour: "Antarctic oasis", "Here I am", une ballade jazzy cool qu'on imagine volontiers jouée en boucle dans les clubs de New Orleans et qui voit Stramonio s'écarter franchement des sentiers battus, ainsi que "Time" et ses superbes arrangements mélodiques. Enfin, il y a 2 des musiciens qui occupent remarquablement l'espace sonore: le guitariste Nicola Balliana, excellent tant en solo qu'au niveau des riffs, et le clavieriste Luca De Lazzaro. D'autre part, on note également un clin d'oeil au thème du film "Blues brother" au début de "In my eyes".

Le problème principal de ce deuxième album album de Stramonio, c'est qu'il manque un titre fort, marquant, comme c'est le cas chez Dream Theater, par exemple. Le fait que le groupe joue bien et que la production soit remarquable ne suffit pas à masquer les défauts de ce "Mother invention" et il est difficile de faire abstraction de l'accent italien du chanteur. Même si la deuxième partie de cet album me semble quand même convaincante, je recommande quand même d'être attentif sur les details de ce disque tant il est difficile à aborder, d'autant que certains échos disent que "Seasons of imaginations" est un meilleur disque.

A lire aussi en ROCK PROGRESSIF :


Neal MORSE
One (2004)
Moins d'emotion mais plus de folie que "testimony"




The FLOWER KINGS
Space Revolver (2000)
Dites le avec des fleurs


Marquez et partagez




 
   THE MARGINAL

 
  N/A



- Federico De Vescovi (chant)
- Nicola Balliana (guitare)
- Chris Zanvettor (basse)
- Luca De Lazzaro (claviers)
- Roberto De Cesero (batterie)


1. Desert Night
2. Appointment With Life
3. Snow Crystal
4. In My Eyes
5. Loose From A Dam
6. Antarctic Oasis
7. Here I Am
8. Time
9. Someone Like Me



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod