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- Style : Raven Woods, Azarath, Panzerchrist
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GOD DETHRONED - The Judas Paradox (2024)
Par MEFISTO le 21 Octobre 2024          Consultée 1189 fois

Quand on est capable de se rendre à une douzaine d'œufs d'albums pas trop cassés, on peut se prévaloir du titre de super vétéran et, pour les meilleurs, de référence.

Les Néerlandais de GOD DETHRONED occupent sans hésiter un siège dans le premier club sélect grâce à une carrière foisonnante, constante et variée, marquée notamment par une trilogie dédiée à la Première Guerre mondiale entre 2009 et 2017. C'est d'ailleurs à cette époque que plusieurs ont cru que le groupe était un BOLT THROWER en puissance, inspiré avant tout par les affres de la bataille… Eh non, ce n'était qu'une looooongue parenthèse d'un parcours entamé en 1991.

GOD DETHRONED revêt préférablement une soutane d'antéchrist. Il a essayé un uniforme d'officier sur le tard, mais a semblé se sentir coincé entre ces mailles émincées vers la fin, car nous voilà en 2024 avec un deuxième skeud de suite portant sur les aléas absurdéchéants (©MefistoDico 2024) de la religion. Son Death/Black direct, bien bourdonnant, accrocheur et entièrement assumé depuis longtemps, devrait nous inspirer, en plus de nous divertir. Ce deuxième point est indéniable, car "The Judas Paradox" est un chapelet de tubes à la moelle dure et miroitante ! Et non, c'est pas une connerie.

Ça commence pourtant bizarrement, avec la pièce titre, morceau le plus long de l'album dont les principales salves sont lancées à mid-tempo dans une retenue peu commune pour un tremplin. Mélodique à souhait, la compo a toutefois le mérite d'ouvrir très grande la porte à un possible florilège. En vieux routier, GOD DETHRONED avait plus d'un tour de salaud et d'un solo dans son sac, car il entreprend la véritable tuerie qu'est "The Judas Paradox" sur le brulot "Rat Kingdom", qui est suivi par THE réussite Death en « mode mammouth », "The Hanged Man". Putain, si vous n'avez pas envie d'écouter le reste après ces deux claques, vous êtes une chiennerie de diva, vous pouvez AVFF bien profond !

Ce qui est cool avec un album à tiroirs tel que "TJP", c'est que vous repérerez fatalement la penderie contenant les guenilles qui vous siéront le mieux, à condition bien sûr que votre grosse bedaine de buveur de bière bon marché vous empêche d'entrer dans du cuir… Je déteste le cuir, mais je sais apprécier les tissus solides, même peu confos, alors la musique de GOD DETHRONED me parle plus que jamais sur cette offrande. Le chant éraillé de Sattler me charme davantage que lorsqu'il vociférait sur les affres de la guerre et les passages atmos/mélos tels que sur l'excellente "Hailing Death", ou la catchy "Kashmir Princess", me transpercent de part en part. Idem pour THE réussite Death en « mode défonce avec un twist au milieu », "Hubris Anorexia", "The Eye Of Providence" et son riff martial et "Broken Bloodlines" et son brillant refrain mélodique. Blablabla… Tout ça.

Leur meilleur album, vous « écrisdis-je » (©MefistoDisco2024).

Un disque qui vous veut du bien. Qui vous fera peut-être prendre du recul sur vos croyances – si d'aventure vous broutiez dans ce troupeau.

My path was set out for me
Jesus had foreseen his destiny
They call me betrayer
But he died of free will


GOD DETHRONED enfonce le clou à GOD DETHRONED. Ce sera la saignée ultime, celle qui inondera tous les fantasmes des fans, s'il y en a déjà eu – des fantasmes, pas des fans ! Les Néerlandais sont de véritables "War Machines" sur ce "TJP", piétiné par l'artillerie lourde et coloré par les explosions de mortier. Vibrant, pétillant, assassin de la tête à la queue. Bravo, roi Henri !

Judas peut aller se rhabiller, on a trouvé le vilain petit canard de la disco de GOD DETHRONED, voire du Death moderne à saveur old school provenant des Pays-Bas !

Note : 4,5/5.

Podium : (or) "The Hanged Man", (argent) "Hailing Death", (bronze) "Hubris Anorexia" – "War Machine".

Indice de violence : 3,5/5.

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   MEFISTO

 
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- Henri Sattler (chant, guitare)
- Dave Meester (guitare)
- Jeroen Pomper (basse)
- Frank Schilperoot (batterie)


1. The Judas Paradox
2. Rat Kingdom
3. The Hanged Man
4. Black Heart
5. Asmodeus
6. Kashmir Princess
7. Hubris Anorexia
8. The Eye Of Providence
9. Hailing Death
10. Broken Bloodlines
11. War Machine



             



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