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2024 Doomsayer

HEXTAR - Doomsayer (2024)
Par JOHN DUFF le 3 Novembre 2024          Consultée 504 fois

Chroniquer chez NIME est un métier à plein temps, vraiment. C'est extrêmement prenant de devoir se prêter au jeu de l'écriture, d'essayer de ne pas se répéter, de vous faire découvrir des choses, mais il faut avouer que cette année 2024 ne nous laisse pas beaucoup de répit. Bordel mais tous les groupes se sont dit "tiens on va sortir un bon album !" ou quoi ? Bon, heureusement que certains se plantent (coucou Corey), mais quand même, quel niveau on a eu cette année et elle n'est même pas encore terminée !

Je n'avais pas prévu d'écrire sur HEXTAR, combo transalpin découvert par hasard tout comme leurs camarades EREGION qui ont sorti un excellent album. Non je n'avais pas prévu, à cause de ce manque de temps qui nous concerne tous, chaque chroniqueur que nous sommes. Mais bon, comme je n'arrive pas à dormir, j'ai décidé de mettre à profit ce "temps de vie" pour vous parler de ce groupe, HEXTAR, qui oeuvre dans un registre plus Heavy/Speed. Ce qui m'a marqué à la première écoute de ce "Doomsayer" et de son artwork réussi, c'est les riffs qui galopent. Il ne m'en faut pas plus pour me titiller et ça, les italiens l'ont bien compris.

Pendant 45 minutes, HEXTAR va nous délivrer une avalanche de riffs tranchants associés à une section rythmique solide. Dès "Nothing Is Eternal", le ton est donné. A peine la piste se lance que les riffs vont vite, que le chant est déjà là, que le refrain est réussi, bref une grosse entrée en matière ! Je fais un aparté immédiatement sur le chant. Je ne sais pas si c'est propre à l'Italie d'avoir des chanteurs très justes, comprenez par-là que dans les graves ça se passe très bien mais dès que ça veut partir dans les aigus, on sent que ça coince. Par conséquent, à certains moments, Emiliano Zinà vous fera sourire, ou grincer des dents, selon votre tolérance. Personnellement, vu que la musique me parle, je suis plutôt de la première équipe. Tout comme le groupe EREGION, je trouve que ça ajoute un cachet au groupe, un aspect authentique si vous préférez. Mais quand le bougre est en retenue sans trop en faire, comme sur "Hour Of Glory", la nostalgie d'entendre la belle époque d'EDGUY est belle est bien là. EDGUY oui, vous vous en souvenez ?

Vraiment, HEXTAR nous rappelle la belle époque du Power tout en arrivant à se créer une identité tout en ajoutant une touche Speed. Pour revenir sur les riffs, je trouve que le travail sur les guitares est à saluer. Vraiment chaque morceau contient des riffs réussis et/ou un solo efficace. Et que dire des refrains, domaine où les italiens excellent en nous balançant des mélodies qui restent en tête après une seule écoute. Vous allez me dire que je suis chiant avec la guitare mais franchement, quel plaisir d'entendre autant de riffs de qualité sur un seul album ! Par des jeunes musiciens de surcroît !

Bref, j'aurais pu faire du track-by-track tellement chaque morceau a quelque chose à dire. "Doomsayer" n'est cependant pas exempt de défaut. Quelques longueurs se font ressentir, notamment sur le long morceau "The Otherwordly Sin" et comme je disais plus haut, le chant un peu "too much" par moment qui peut agacer. L'interlude "A Requiem For Fools" n'est pas non plus des plus réussies mais vu qu'on enchaîne sur le title track dantesque et son excellent refrain avec un Emiliano possédé, je leur pardonne.

Voilà, j'ai finalement décider d'écrire cette chronique, d'une traite en pleine nuit si vous voulez tout savoir. Car au final, quelles sont les solutions pour contrer une insomnie ? Compter dans sa tête ? Regarder la télé ? Non moi j'ai décidé de réécouter pour une énième fois ce "Doomsayer" pour vous le partager, fidèles lecteurs.
Fans de Speed, fans de Heavy, fans de chant approximatif, HEXTAR vous tend les bras. Libre à vous de vous laisser tenter et même si ce n'est clairement pas l'album de l'année, il serait dommage de passer à côté. Et puis l'artwork est stylé non ? (mais ça je vous l'ai déjà dit).

Note réelle : 3,5/5 car je pense que les Italiens en ont encore sous le pied.

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   JOHN DUFF

 
  N/A



- Andrea Feltrin (baterie)
- Emiliano Zinà (chant, basse)
- Marco Scattolin (guitare, synthé)
- Niccolò Giacometti (guitare)


1. Skies Of Strife
2. Nothing Is Eternal
3. The Otherwordly Sin
4. Hour Of Glory
5. Crestfallen Hunter's Tale
6. The Fight Beyond The Sleep
7. A Requiem For Fools
8. Doomsayer
9. The Story So Far



             



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