Je me souviens très bien de ma première rencontre avec ABSOLVA. C'était en Belgique, à Verviers, dans la super salle "Spirit Of 66" où les Britanniques étaient programmés en première partie de Michael SCHENKER, qui lui, tournait avec Herman Rarebell et Francis Buccholz (ex-SCORPIONS). J'avais fait la longue route avec mon pote car nous étions fan de ce dieu à la Flying-V et que c'était la première fois qu'on le voyait en live. Les premières parties sont pour moi extrêmement importantes sur les affiches. Même si l'on n'aime pas ce que l'on découvre, au moins, le groupe peut s'afficher et dévoiler un peu ses compétences et bien évidemment ses compositions. Et ce soir-là, ABSOLVA a mis le feu et je suis ressorti enchanté de leur prestation.

"Flames Of Justice" donc. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, si vous aimez le Heavy Metal et plus précisément la NWOBHM, cet album est fait pour vous. Il est en effet excellent, quasiment du début à la fin. À vrai dire, je n'étais pas loin de lui coller un perfect mais certaines compositions viennent noircir légèrement le tableau. Débarrassons-nous-en immédiatement je vous prie.

"Breathe", tout d'abord, est horriblement poussive et aurait mérité un meilleur traitement, surtout sur son refrain. "Free", quant à elle, traîne en longueur et n'apporte pas grand-chose. Et le reste ? Du tout bon je vous dis, suivez un peu !

ABSOLVA peut se vanter de démarrer très fort avec un quatuor de morceaux qui dépotent. Saluons particulièrement "Hundred Years" et son refrain Maidenien ainsi que "Code Red" et ses riffs lourds qui viendront vous assommer. ABSOLVA est un groupe qui transpire le Heavy et la passion et cela se ressent à travers leurs compositions. Il n'est pas possible de passer un mauvais moment en écoutant les Britanniques et force est de constater que ce "Flames Of Justice" est clairement une réussite. Vraiment, si vous enlevez les deux titres cités plus haut, on a affaire à un album de haute volée. Notons également la présence du morceau "Only When It's Over", faisant office de seule ballade de l'album et qui remplit pleinement son rôle. Le démarrage aux arpèges fonctionne parfaitement, le refrain sur fond de guitare électrique est poignant, vraiment une franche réussite.

Un petit mot sur le chanteur, Chris Appleton, qui, sans être exceptionnel, est impeccable, sa voix légèrement nasillarde collant parfaitement aux riffs pêchus du groupe. Et pour l'avoir constaté en conditions live, le bougre s'en sort très bien.

Vous l'aurez compris, ce premier album sous le nom d'ABSOLVA est une franche réussite. Les Britanniques nous gratifient ici d'un album pêchu, mélodique et addictif. Fans de Heavy Metal et de NWOBHM, cet opus est fait pour vous !