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POP SKATE PUNK  |  STUDIO

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1994 2 Dookie
 

1994 Dookie
2004 American Idiot
2009 21st Century Breakdow...
2012 Uno!
  Tré!
2016 Revolution Radio
 

- Style : Falling In Reverse, The Offspring

GREEN DAY - Dookie (1994)
Par FENRYL le 18 Mai 2023          Consultée 1735 fois

Attention, shitstorm en approche…

Présent depuis 2007 sur NIME, je ne pensais pas un jour vous parler de cet album, imaginant avec force qu’il n’avait pas sa place sur notre site… Les publications récentes et nombreuses de plusieurs collègues vers un Rock très très progressif ont réussi à me faire déculpabiliser… Car OUI, désolé par avance, mais je vais assumer mon GREEN DAY ici et je m’en vais vous expliquer surtout pourquoi !

"Dookie" ("Caca" dans le texte) est un album générationnel, qui ne peut être dissocié à la fois d’un contexte, d’une timeline favorable et d’une succession d’évènements. Ce troisième album des Californiens, enregistré en trois petites semaines à l’époque avant sa sortie le 1er février 1994, obligera immanquablement chacun à évoquer une partie de sa vie personnelle. J’en fais le pari, bien évidemment avec ceux qui étaient en capacité de vivre cette période !

Lycéen en 1ère S, écoutant uniquement du Metal à haute dose depuis l’année de 5ème, j’avoue débuter une période de flemme musicale : je découvre le Reggae, le Jazz, PLACEBO et the SMASHING PUMPKINS. Le Grunge est partout grâce/à cause de NIRVANA (que j’avais déjà découvert avant "Nevermind" grâce à des imports de mon disquaire de l’époque) et je succombe au pouvoir de séduction d’une guitare sur la gente féminine lors des feux de camp que je fréquente en tant qu’animateur, achetant dans la foulée mes deux premiers livres de partoches : "MTV Unplugged" de NIRVANA et surtout donc ce "Dookie" de GREEN DAY (*)...
C’est totalement con et assumé mais quel pied de pondre trois accords et de se sentir guitariste car on joue directement les titres que l’on déguste à longueur de journée.

Et c’est bien là tout le truc de ce "Dookie" : ce troisième album de GREEN DAY est d’une efficacité folle, d’une immédiateté rare ! À cette époque, quasi toutes les radios diffusent du "Metal" à gogo : RAGE AGAINST THE MACHINE, UGLY KID JOE, GUNS N'ROSES, METALLICA, AC/DC (merci les BO des films d’actions de l’époque !). Les clips inondent la "6" et c’est ainsi que je tombe sur celui de trois "gamins" qui jouent un morceau intitulé… "Basket Case". La gifle est immédiate, tout comme le titre ! Comment ne pas headbanguer ? Comment ne pas se laisser embarquer par la fraîcheur et la simplicité d’un morceau vif, sans prise de tête et bourré d’humour… À ce titre, je ne peux que vous conseiller le livret du CD, truffé de conneries (ah, nostalgie de ce support physique…).

GREEN DAY, c’est donc l’antithèse des ados prépubères boutonneux dépressifs que le Grunge met en valeur trop facilement (tous ces "gosses de riches" qui se mettaient à écouter du Metal car c’était "cool"…) en balançant un Rock Punk survitaminé. Exit la noirceur, bonjour la dinguerie et les couleurs chamarrées ! Pas de filtre, direct, sans fioriture, frais, simple, pêchu : un cocktail tellement simple et évident que lorsque l’on mélange tout cela, cela fonctionne bien évidemment… une fois encore car nous sommes en 1994, que le 5 avril 1994 Kurt Cobain va mettre fin à ses jours, que le S.I.D.A est un mal qui inquiète la jeunesse, que la planète panique déjà côté écologie, et j’en passe… Inutile de vous dire que les planètes semblaient presque alignées pour permettre la réception positive de cet opus à l’échelle mondiale : "Dookie" atteindra la seconde place du Billboard américain à l’époque, c’est dire ! NO FUTURE? Fuck Yeah! Fuck No!

Nos poules pondeuses nous délivrent ainsi quatorze titres ne dépassant pas en moyenne 2 minutes 30/3 minutes pour 38 minutes (plus un hidden track évidemment, comme le veut la mode de l’époque). "She" et son break délire, "Sassafras Roots" mélodique, la basse claquante de "When I Come Around", l’énergie revigorante de "Welcome To Paradise" (bordel, que ce titre est bon !), la rythmique/guitare de "Coming Clean", la furie de "F.O.D" qui fait un bien fou avant le "All By Myself" caché, totalement délirant – on peut capter le plaisir des musiciens)… Je ne vais pas toutes vous les faire mais ici on cause de l’ennui, du manque d’argent, de la trouille (de grandir, de changer, de devenir un adulte responsable, notamment mais que sais-je ?), de la drague et de ses échecs, et j’en passe… Les années 90, ce sont les années de la loose, de la dépression, de la dégueulasserie, et du début des bras ballants de ceux qui subissent...

Ok, mais après toutes ces considérations, il faut quand même avouer que tout cela ressemble à ces décors de western des films de cinéma : on pourrait s’y croire, mais une fois passée la porte du saloon dans la rue principale, l’arrière du décor est tout autre… Punk GREEN DAY ? Arf, nan, ce n’est bien évidemment pas le cas. Le Punk, c’est l’Angleterre, mais je ne veux pas (ré)ouvrir ce débat sans fin et sans fondement des trve/false, poseurs, vendus… ON S’EN COGNE ! À la même époque, The OFFSPRING raflait également la mise et ils sont encore à l’affiche du Hellfest, donc CQFD !
Moi j’ai découvert le groupe avec cet opus qui est depuis devenu le second album Rock le plus influent des années 90 après… "Nevermind"...

"Dookie", c’est l’album d’une génération, c’est l’album d’une saison, c’est l’album que l’on assume, la fenêtre ouverte, les cheveux au vent aux beaux jours, son à fond, le bras accoudé à la fenêtre en conduisant avec ses RayBan, en chantant en tue tête ! Vous l’aurez compris, taxez-moi d’un manque d’objectivité, ce n’est pas un souci ! Moi je retourne à mon cd et vous savez quoi ? Je vais même vous faire la suite de la discographie que je possède !

Un album "Nostalgie pure et dure". Éternel.

Allez, si le coeur vous en dit, je vous attends sur les commentaires pour ceux qui ont vécu cette période : racontez-nous vos souvenirs avec cet opus, j’ai un pari lancé dans la chronique !

Note réelle : un très gros 4,5/5.

Top : Tous les titres, comme un shot ! Mais surtout "Basket Case", "Welcome To Paradise", "When I Come Around", "F.O.D".

(*) : ça commence à faire beaucoup non ? Vous voyez que cet album compte pour moi !

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   (3 chroniques)



- Billie Joe Armstrong (chant, guitare)
- Mike Dirnt (basse, chœurs)
- Tré Cool (batterie, chant, guitare sur 'all by myself')


1. Burnout
2. Having A Blast
3. Chump
4. Longview
5. Welcome To Paradise
6. Pulling Teeth
7. Basket Case
8. She
9. Sassafras Roots
10. When I Come Around
11. Coming Clean
12. Emenius Sleepus
13. In The End
14. F.o.d.



             



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