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HARD ROCK  |  STUDIO

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2021 Holy Ground
2022 Radiance
 

2015 Revolución
2016 Make Some Noise
2017 Live & Louder
 

- Style : Aerosmith, Kiss, Deny The Fallen
- Membre : Ted Nugent, James Murphy, Journey, John 5, Iommi, Hughes/thrall, Glenn Hughes, Pride & Glory, Revolution Saints, Ozzy Osbourne, Mötley Crüe, Derek Sherinian , Whitesnake, Rob Zombie , Trapeze, Malice, House Of Lords, Hardline, Bad English, Black Sabbath, Doug Aldrich , Alice Cooper, Gilby Clarke, Dio, Cacophony, Guns N' Roses, G//z/r, Marty Friedman, Deep Purple
- Style + Membre : Union, Brides Of Destruction, Blue Murder, Black Star Riders, Black Country Communion, Bad Moon Rising, Lion

The DEAD DAISIES - Holy Ground (2021)
Par DARK BEAGLE le 14 Juin 2021          Consultée 5655 fois

Les DEAD DAISIES ne sont pas connus pour la stabilité de leur line-up. Mais ça, nous le savions dès le début du groupe. Cela n’a jamais vraiment été le but de David Lowy, qui voulait juste faire la musique qui lui plaisait. Certes, qu’un homme d’affaires se lance dans le business musical comme ça, ça pue le mercenariat, mais il n’empêche, le mec a réussi, au fil des albums, à réunir une belle brochette de musiciens accomplis et de pondre des disques à l’avenant. Sur "Holy Ground", nous avons un casting cinq étoiles, avec toujours Doug Aldrich à la guitare (BAD MOON RISING, WHITESNAKE, DIO…), mais avec Tommy Clufetos à la batterie (ALICE COOPER, BLACK SABBATH, Ted NUGENT…) et surtout Glenn Hughes à la basse et au chant comme petits nouveaux. Et vous croyez qu’un tel line-up puisse accoucher d’une bouse ? Sérieusement ?

La pochette reste parfaitement dans les tons de ce qu’a pu proposer le groupe par le passé, avec un petit esprit tattoo qui leur va bien. Un enrobage sympathique pour quiconque apprécie ce style et l’intérieur ne présente pas trop de changements également. Les DEAD DAISIES sont reconnaissables, avec ce Hard Rock puissant, parfois à la lisière du Heavy Metal, ponctué par de bons soli. Le groove développé par les musiciens se veut plutôt irrésistible. Faut dire, avec Glenn Hughes dans les rangs, vous pouvez être certains d’avoir de bonnes lignes de basses, ainsi que des refrains à claironner un peu partout. Ce type est une plus-value pour n’importe quel projet depuis qu’il s’est retrouvé une sobriété.

Après, loin de moi l’idée de montrer du doigt le travail que John Corabi a effectué sur les dernières prestations du groupe, c’est un gaillard solide, avec une réelle présence derrière le micro et mine de rien un charisme bien à lui. Il fallait du haut de gamme pour le remplacer et Glenn Hughes possède un CV à faire baver d’envie de nombreux musiciens. A bientôt soixante-dix ans, il assure au poste de chanteur, et s’il ne crie plus comme il le faisait à la grande époque, il sait toujours bien moduler sa voix, voire il le fait carrément mieux depuis quelques années. Et en tant que frontman il est comme un poisson dans l’eau. Et surtout, derrière, il y en a qui sont là pour le mettre en valeur au travers des chœurs bien placés ("Holy Ground", "Like No Other (Bassline)"…). Il y a une véritable cohésion et une envie de jouer ensemble qui s’entend et que l’on espère constater sur scène.

Musicalement, la formule évolue assez peu. Il y a de l’élégance dans le jeu distillé par le groupe, les soli de Aldrich font généralement mouche. Il y a du feeling, il ne tricote pas pour montrer qu’il peut en mettre plein la vue. Parfois, la formation lorgne vers du AEROSMITH dans l’idée, assez musclé ("30 Days In The Hole"…), la vision du Rock est assez directe, tout en privilégiant des mélodies simples et efficaces. Certains esprits chagrins diront que Glenn Hughes ne peut pas s’empêcher de foutre de la basse partout ("Like No Other (Bassline)" avec son esprit un peu plus Soul mais diablement électrique), mais l’ensemble est bien équilibré. Les DEAD DAISIES ont beau être ce que l’on appelle un peu vulgairement un « super groupe », il ne semble pas y avoir de problèmes d’ego. Lowy a posé des bases saines dès le début : chacun est libre de partir quand bon lui semble, le but étant de faire de la bonne musique et force est de constater qu’une fois de plus la règle a été parfaitement respectée.

"Holy Ground" est le genre de disque qui devient rapidement addictif. C’est solide, carré tout en laissant de la place au feeling, pour justement ne pas sonner trop formaté, dans un esprit très ’70 qui va comme un gant au groupe. Mais inutile de parler de revival dans ce cas, ce serait taper à côté. Le son ne sonne en aucun cas daté, bien au contraire. La prod est puissante et claire, l’album devrait très bien vieillir et se parer d’une espèce d’intemporalité tant les musiciens tapent à la source même du Rock. Une formule simple, directe : couplet/refrain avec ce qu’il faut de chœurs pour muscler ou enjoliver le tout, de la mélodie, du groove et surtout, un savoir-faire indéniable pour en mettre plein la vue avec classe ("My Fate", "Far Away", avec des montées en puissance savamment dosées).

Difficile de reprocher quelque chose à cet album. Sa durée ? Elle est parfaite. Pas trop court pour ne pas frustrer l’auditeur, pas trop long pour ne pas le lasser. L’effet mercenaires du Rock en goguette ? Le résultat est probant et des groupes plus stables tueraient pour obtenir un tel résultat. J’en connais, mais je tairai les noms de peur de représailles sur ma famille. Des chansons qui en rappellent d’autres ? Il y en a, certes et allez, on va dire que c’est là que l’album pèche un petit peu, mais cela revient à pinailler. Cette sale habitude qui consiste à ne pas être satisfait de ce qui nous est proposé alors que cela devrait nous combler, confinant à un niveau d’exigence parfois surréaliste. "Holy Ground" est le mieux que le groupe a pu faire à ce moment précis et il a assuré. Point barre.

Bien sûr, DEAD DAISIES ne s’écoute pas pour son originalité. Dans ce genre, ce que l’on cherche avant tout, c’est l’efficacité, la possibilité d’entendre un album fort, bien écrit et surtout, bien interprété et dans le cas de ce "Holy Ground", le contrat est parfaitement rempli. Avec ce disque, le groupe tape pile poil dans ce que j’aime dans le style, avec une énergie communicative. C’est un disque feel good, qui se déguste sans fin et que l’on peut souvent ressortir pour passer un très bon moment, voire pour se remonter le moral. Le genre d’album qui fait du bien dans cette période qui a vu nombre de nos repères s’effondrer à cause d’un virus. Gros coup de cœur de ce début d’année en Hard Rock dans sa forme la plus simple.

Note réelle : 4,5/5, que je pousse à 5 car je le trouve un poil meilleur que "Burn It Down" qui était déjà excellent.

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   DARK BEAGLE

 
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- Glenn Hughes (chant, basse)
- Doug Aldrich (guitare, chant)
- David Lowy (guitare, chant)
- Deen Castronovo (batterie, chœurs)
- Vince Dicola (claviers)


1. Holy Ground (shake The Memory)
2. Like No Other (bassline)
3. Come Alive
4. Bustle And Flow
5. My Fate
6. Chosen And Justified
7. Saving Grace
8. Unspoken
9. 30 Days In The Hole
10. Righteous Days
11. Far Away



             



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