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HARD ROCK  |  STUDIO

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2021 Holy Ground
2022 Radiance
 

2015 Revolución
2016 Make Some Noise
2017 Live & Louder
 

- Style : Aerosmith, Kiss, Deny The Fallen
- Membre : Ted Nugent, James Murphy, Journey, John 5, Iommi, Hughes/thrall, Glenn Hughes, Pride & Glory, Revolution Saints, Ozzy Osbourne, Mötley Crüe, Derek Sherinian , Whitesnake, Rob Zombie , Trapeze, Malice, House Of Lords, Hardline, Bad English, Black Sabbath, Doug Aldrich , Alice Cooper, Gilby Clarke, Dio, Cacophony, Guns N' Roses, G//z/r, Marty Friedman, Deep Purple
- Style + Membre : Union, Brides Of Destruction, Blue Murder, Black Star Riders, Black Country Communion, Bad Moon Rising, Lion

The DEAD DAISIES - Radiance (2022)
Par DARK BEAGLE le 11 Décembre 2022          Consultée 2171 fois

Un an après un "Holy Ground" qui en avait mis plus d’un sur le cul, les DEAD DAISIES reviennent déjà sur le devant de la scène avec un nouvel album, "Radiance". On pourrait légitimement penser que c’est trop tôt, les formations actuelles nous ayant habitué à des délais de plus en plus longs entre deux essais. Trop tôt, peut-être trop précipité. C’est sans compter une année un peu galère avec de nombreuses difficultés rencontrées en tournée, avec covid (quel manque d’originalité !) et un petit changement de line-up puisque Deen Castronovo est reparti tenter sa chance avec JOURNEY et que nous assistons au retour de Brian Tichy qui avait déjà tenu les baguettes pour le groupe à plusieurs reprises. Bref, de quoi avoir la rage pour rapidement proposer quelque chose de neuf et espérer repartir sur les routes de façon plus sereine.

La pochette change un peu des standards habituels, qui font souvent penser à des motifs de tatouages avec ces crânes fleuris. Là, le groupe nous rappelle qu’il a fait très chaud cet été et que la canicule aurait pu être nucléaire également. Ce n’est pas la plus belle que le groupe ait pu proposer, mais nous nous en contenterons, l’important est la musique qu’elle dissimule. Et là, malgré les inquiétudes que nous pouvions avoir par rapport au fait que ce disque arrive si vite, nous sommes rapidement rassurés : les DAISIES ont les crocs, ils ont toujours cette envie d’en découdre. Le son est lourd, massif. Les tempos ne sont pas les plus rapides qui soient, le tout sonne parfois même de façon très Heavy. Le groupe ne fait pas semblant et cela fait plaisir.

S’il fallait décrire rapidement les différences entre "Holy Ground" et "Radiance", nous pouvons avancer que le premier puisait sa force dans l’éclectisme dont il faisait montre, en variant le propos dès que possible, se teintant de Soul par moments, Glenn Hughes oblige, tandis que le second brille par son homogénéité, il en tire sa force, sa robustesse. Les deux opus sont donc très différents dans l’approche et c’est tant mieux. Et si David Lowy se fait ici discret au niveau de l’écriture, le tandem Glenn Hughes/Doug Aldrich fait des merveilles. Les deux hommes sont sur la même longueur d’onde, ils ont déjà collaboré ensemble par le passé et ils se comprennent. Chacun sait tirer le meilleur des idées de l’autre et cela fonctionne plutôt bien.

Une autre différence majeure est que le chant de Hughes se veut plus sobre ici. L’homme à la réputation de toujours en faire un peu trop, d’user de gimmicks éculés avec le temps mais qui sont indissociables du personnage. Bien sûr, il en utilise. Bien entendu, il est très présent derrière le micro, mais cela vient servir la musique pratiquée par le groupe. Il crie ? Cela vient booster un passage et cela permet également de mettre en relief le fait qu’il se tient à de nombreuses reprises à un registre moins criard et agressif. Et à 71 ans, il assure toujours un travail monstrueux, que ce soit à la basse – moins funky ici – que vocalement, malgré tout ce qu’il s’est enfilé par le passé. Comme quoi être clean n’est pas antinomique au Rock’N’Roll.

"Radiance" se veut donc assez soutenu au niveau des guitares, qui sont bien lourdes. Aldrich livre une belle prestation, avec ce qu’il faut de rugosité pour nous bousculer un petit peu. Capable de belles lignes mélodiques ("Face Your Fear", "Hypnotize Yourself"), il arrive également à se distinguer sur des passages plus Heavy, comme sur "Cascade", qui promet d’être très efficace sur scène. Ses soli sont courts ; ce ne sont peut-être pas les plus démonstratifs de sa carrière, mais ils servent les compositions, en leur apportant juste ce qu’il faut pour bien se caler sur un dernier refrain. Et surtout, il sait aussi se faire velour, comme sur "Roll On", aux accents très ’70, une ballade qu’il mène à bout de bras avec un Hughes impérial derrière le micro.

Avec ses morceaux très courts (on dépasse ici que très rarement les quatre minutes et jamais de beaucoup), "Radiance" est pensé pour une efficacité maximum. Le groupe va directement à l’essentiel, dans une formule très dépouillée, profitant de la production bulldozer conférée par Ben Grosse. Plutôt que de se répéter par rapport à "Holy Ground", il a pris l’option du contrepied total avec ce riffing volontairement basique et heavy, très directs et « in your face ». Nous pouvons légitimement penser que c’est bâclé, que c’est fait à la va-vite tant la formation semble se complaire dans un style compact, loin des fresques tissées sur l’opus précédent. Et pourtant, sur les 36 minutes que dure cet album, une véritable unité de ton a été créée, tout semble être parfaitement imbriqué, jusqu’aux dernières compositions qui commencent à montrer un visage différent.

Avec "Radiance", The DEAD DAISIES prend le risque de décevoir son auditoire qui devait s’attendre à un "Holy Ground Part II". La carte de la facilité n’a pas été jouée et c’est avec un album très compact, solide et brut que le groupe est donc revenu. Mais encore une fois, il est difficile de faire la fine bouche parce que dans sa démarche plus simpliste, la formation assure plus que l’essentiel. Les cassures mélodiques fonctionnent plutôt bien, les refrains s’impriment facilement, Hughes contourne habillement l’aspect monolithique des morceaux tout simplement avec sa voix et sa façon de chanter qui viennent nuancer le tout et provoquer l’intérêt des compositions. Un très bon cru, même si inférieur à son prédécesseur.

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   DARK BEAGLE

 
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- Glenn Hughes (chant, basse)
- Doug Aldrich (guitare)
- David Lowy (guitare)
- Brian Tichy (batterie)


1. Face Your Fear
2. Hypnotize Yourself
3. Shine On
4. Radiance
5. Born To Fly
6. Kiss The Sun
7. Courageous
8. Cascade
9. Not Human
10. Roll On



             



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