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POWER TRANSGÉNIQUE  |  STUDIO

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2017 Berserker
2019 1 From Hell With Love
2021 Dark Connection
 

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BEAST IN BLACK - Berserker (2017)
Par JEFF KANJI le 15 Juin 2018          Consultée 4230 fois

De ces nouveaux hérauts du Power Mélodique, BATTLE BEAST est le seul qui m'en touche une sans faire bouger l'autre. J'ai mis du temps à avoir le déclic pour POWERWOLF pour devenir très fan, SABATON est celui qui aura toujours eu ma préférence, mais le jeune groupe finlandais, emmené par des chanteuses furibardes, m'agace en fait. Trop de tout, de son, de hurlements, de guitares, de claviers, d'orchestrations même, si bien que sa musique n'est pour moi pas la plus digeste qui soit.

Le maître à penser Anton Kabanen, compositeur, vocaliste masculin et guitariste de la formation finlandaise, fondateur du groupe, a été beaucoup critiqué en interne pour monopole du songwriting notamment, ne laissant pas la place à ses autres comparses pour s'exprimer. Courageusement, il a quitté son propre groupe (comme Kai Hansen en des temps immémoriaux) pour monter une nouvelle formation, BEAST IN BLACK, clairement dans la lignée de BATTLE BEAST, qui lui, a démontré avec "Bringer Of Pain" qu'il n'avait pas particulièrement gagné au change, même si ses riffs Heavy à l'ancienne ont leur cachet.

Non "Berserker" c'est même le successeur immédiat de "Steel" je dirais. Yannis Papadopoulos, à la voix parfois surprenante (si on ne tendait pas un peu l'oreille, on croirait entendre une femme sur "Blind And Frozen" qui ressemble à une resucée du "Wish I Had An Angel" de NIGHTWISH), est un champion du scream et du chant heavy. Tous les atouts sont dans sa manche. Mais le problème général ne vient pas tant de lui, car il parvient par son expressivité souvent caricaturale à attirer plus durablement l'attention ("Blood Of A Lion").

"Berserker" manque de riffs costauds, et la surcharge de claviers, de samples kitsch sortis d'un sampler Dance, et la surcompression sonore (la production de Kabanen est über-massive mais ne respire pas) rend le tout indigeste. Tous les potards sont poussés à fond sur ce premier album de BEAST IN BLACK, et j'avoue que c'est ce qui me pose le plus de problèmes, dissimulant derrière un (très) gros son des compositions qui ne manquent pas de potentiel mais plutôt simplistes à vrai dire et manquant de profondeur.

La démonstration est venue pour moi des écoutes successives de cet album : c'est très mélodique et même ultra accrocheur, avec cette propension à deviner les notes avant même qu'elles n'arrivent. En résumé, ça coule de source et le sens mélodique d'Anton Kabanen est remarquable. Cependant, je suis toujours incapable de rechanter le moindre refrain une fois l'album terminé, alors qu'en cours d'écoute ça ne pose pas de problème. L'explication est assez simple ; tout ici est téléphoné à l'extrême, mais manufacturé avec une telle facilité… Et le clou du spectacle arrive en fin d'album avec le titre qui singe "The Final Countdown" ("Eternal Fire"), qui apparaît juste après celui qui va lorgner vulgairement sur FATBOY SLIM ("Crazy, Mad, Insane"), abusant bien comme il faut sur les synthés infâmes. Allez écouter un "Mrs God" d'HELLOWEEN, vous aviez plus original et plus fun... Il y a treize ans.

Je n'ai rien contre Anton Kabanen, dont la somme de travail est ici plutôt balaise, mais plutôt des doutes sérieux sur la pertinence artistique de sa musique. Certes on pourra m'objecter qu'il est le seul à utiliser aussi massivement les claviers dans le Power et qu'en faire un usage décomplexé devient un peu sa marque de fabrique. Mais ça ne me satisfera jamais et Dieu sait que j'aime les claviers ! Il existe des formations nettement plus intéressantes en Heavy et qui méritent un peu de la lumière dont bénéficient BATTLE BEAST et BEAST IN BLACK. Je ne doute pas que cette mixture plaise à pas mal d'amateurs de Heavy, mais elle ne m'apporte quasi rien de ce que je recherche dans un album de Metal, et de Heavy en particulier. Malgré sa démesure sonore et énergétique, mettez un MANOWAR des années 80 en face et BEAST IN BLACK se fera railler gentiment…

Note réelle : 1,5/5.

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   JEFF KANJI

 
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- Máté Molnár (basse)
- Sami Hänninen (batterie)
- Kasperi Heikkinen (guitare)
- Anton Kabanen (guitare, programmation claviers, orchestrations)
- Yannis Papadopoulos (chant)
- -
- Teemu Koivistoinen (chœurs)


1. Beast In Black
2. Blind And Frozen
3. Blood Of A Lion
4. Born Again
5. Zodd The Immortal
6. The Fifth Angel
7. Crazy, Mad, Insane
8. Hell For All Eternity
9. Eternal Fire
10. Go To Hell
11. End Of The World
12. Ghost In The Rain



             



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