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TAAKE - Kong Vinter (2017)
Par METALINGUS le 18 Mars 2018          Consultée 2154 fois

TAAKE, voilà bien un groupe (ou un homme si vous préférez) bien particulier que j’avais pourtant oublié depuis quelques années déjà. Il faut mentionner que ce joyeux larron ne fait pas partie de ma liste exclusive des dix meilleurs groupes Black. Pourtant, comme tout le monde (les fans de Black pour être plus précis), j’avais jeté un coup d’oreille sur sa fameuse trilogie. À l’époque, bien qu’Hoest soit de très loin la tête pensante du groupe, les gars qui l’accompagnaient étaient loin d’être des manchots. La musique des Norvégiens était de bonne qualité, bien qu’étant éloignée de mes groupes préférés du genre. Le côté traditionnel avec texte norvégien à la clef me rebutait un peu. Pourtant, la qualité musicale et le côté très "old school" du groupe m’avaient séduit. Bref, j’aimais bien TAAKE sans pour autant me jeter à plat ventre devant Hoest en le rouant de bisous. Je m’étais donc délibérément résolu à faire l’impasse sur l’actualité de ce fier Norvégien sans grande raison. Je sais, ma mère me le disait souvent : il n’y a pas pire aveugle que celui qui s’est volontairement crevé les yeux.

Puis, le groupe (ou le gars, à vous de voir) est entré en semi-hibernation pendant une très courte période. Assez longtemps toutefois pour mettre tout le monde à la porte et garder le contrôle total de sa création. Le futur n’ayant pas été très rose pour lui, j’imagine que c’était à ce moment qu’il avait dû prier Saint-Judas, grand patron des causes perdantes. Car trois albums plus tard, force est de constater que les résultats ont été en demi-teinte : plusieurs fans inconditionnels ont été déçus par la nouvelle trilogie dont la qualité était à des années-lumière de l’originale et sont partis ailleurs sur les terres gelées nordiques.

C’était donc avec peu d’enthousiasme que votre très humble serviteur s’est procuré ce "Kong Vinter" au fort relent glacial et vieille école. Il n’y a pas à dire : Hoest n’a pas changé d’une semelle sa façon de faire, la composition et la sonorité de ce méfait étant à peu près les mêmes : sept titres pour plus de 51 minutes de musique Black, voilà ce qui vous attend. Le morceau le plus court étant de 4:14 comparativement au tout dernier et ses dix minutes de Metal avec ambiance malsaine. Que dire donc de ce septième album ? Qu’il s’agit de la même sauce qu’à l’habitude chez notre ami de TAAKE, c’est-à-dire du Black progressif avec une composition de qualité pour du style "Super-True-De-La-Mort-Qui-Tue". Chaque instrument est bien distinct, mais pas trop. La voix du maître-à-penser n’a pas trop changé, n’étant pas trop agressive, mais assez caractérisée pour savoir qui est en possession du micro.

S’il y a bien une qualité que j’aime chez mon ami Hoest, c’est sa volonté de faire en sorte qu’un album soit une expérience en soi, qu’un seul morceau ne puisse se distinguer des autres. Pour ce faire, vous n’avez qu’à aller vérifier mes dires sur les morceaux de la première trilogie. Avec "Kong Vinter", c’est la même chose : Très difficile de vraiment faire ressortir un morceau parmi les autres tellement la musicalité s’emboîte les uns dans les autres.

À la fin du dernier titre et après avoir écouté l’album une dizaine de fois (le minimum syndical en ce qui me concerne afin de pouvoir chroniquer un album), je me pose la question : est-ce que j’ai aimé l’expérience ? La réponse est un peu difficile : Il est clair que certains passages m’ont plu et son vraiment accrocheurs. D’autres, très linéaires et mid-tempo, sont totalement inutiles, mais contribuent d’une certaine façon à faire ressortir les passages plus rapides tout en amenant un sentiment d’unité si cher aux albums de TAAKE. J’ai donc l’impression que même des centaines d’écoutes m’apporteraient ce même constat, c’est donc peine perdue. Même armé de patience, on n’arrive qu’à tuer le temps. Au bout du compte, je dirais qu’un album de Hoest est toujours une expérience en soi et que c’est à vous de vous faire une idée.

Morceau préféré : Aucun et tous à la fois.

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