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GLAM METAL  |  STUDIO

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ALBUMS STUDIO

1983 Metal Health
1984 Condition Critical
1986 Qr III
2001 Guilty Pleasures
2006 Rehab
2017 Road Rage

ALBUMS LIVE

2005 Live & Rare Vol.1

COMPILATIONS

1990 Winners Take All
1996 Greatest Hits
 

1977 Quiet Riot
1979 Quiet Riot Ii
1983 Metal Health
1984 Condition Critical
1986 Qr Iii
1988 Qr
1993 The Randy Rhoads Years
  Terrified
1995 Down To The Bone
1999 Alive And Well
2001 Guilty Pleasures
2006 Rehab
2017 Road Rage
 

- Style : Reds'cool, Kix
- Membre : Paul Gilbert, Great White, Gary Hoey , House Of Lords, Wasp, Glenn Hughes, Hughes/thrall, Lynch Mob, Alex Masi , Ted Nugent, Dee Snider, Doro, Dio, Durbin, Manic Eden, Ozzy Osbourne, Heavy Bones, Rainbow, Impellitteri, A New Revenge, Alcatrazz, Animetal Usa, Whitesnake
- Style + Membre : Xyz, Rough Cutt, Ratt, King Kobra, Dokken, Hear 'n Aid, Bad Moon Rising

QUIET RIOT - Road Rage (2017)
Par METALINGUS le 24 Septembre 2017          Consultée 3809 fois

Quoi qu’on en dise, quoi qu’on en pense, QUIET RIOT est un groupe légendaire. À un moment ou à un autre de sa longue carrière, la bête peut se targuer d’avoir possédé dans sa formation le mythique Randy Rhoads, mais également les deux bêtes de scène que sont Rudy Sarzo et Kevin DuBrow. Si "Metal Health" et "Condition Critical" ont été acclamés par la critique, la suite d’albums a été beaucoup moins populaire. Si on ajoute le mouvement constant de musiciens, on obtient un cocktail fait sur mesure pour une qualité discographique plutôt basse. Même « Wikipédia » n’a pas eu le courage de s’attaquer à la "Timeline" du groupe tellement le mouvement de personnel était fréquent. Par la suite, les Américains ont tranquillement mais sûrement sombré dans l’oubli, avec une indifférence assez marquante malgré la sortie relativement constante d’albums (du moins jusqu’en 2001). À partir de là, QUIET RIOT a tombé dans une semi-retraite avec quelques comeback en multipliant les promesses.

Puis, Kevin Dubrow a trouvé la mort par surdose de drogues. Après avoir promis la fin du groupe, Frankie Banali est revenu sur sa décision afin de sortir l’album "10" en 2014. L’annonce d’une nouvelle rondelle en 2017 n’indiquait donc rien de bien réjouissant sous le soleil. Si Banali et Chuck Wright ont une certaine légitimité, Alex Grossi n’est dans le groupe que depuis 2004 au poste de guitariste. La question la plus importante était surtout de savoir qui allait combler la position de chanteur qui était tenu depuis belle lurette par DuBrow. Roulement de tambour… Il s’agit d’un petit nouveau : James Durbin, participant à la populaire émission "American Idol". Si les puristes, sacro-saints protecteurs du bon goût peuvent sortir allez vomir (et par le fait même mettre un terme à la lecture de cette chronique), j’invite les autres à bien se reprendre et faire preuve d’une immense ouverture d’esprit pour la suite. Personnellement, je ne connais aucunement le type, un rapide coup d’œil sur le net m’a permis de constater que le gars s’était plutôt bien débrouillé dans le concours télévisé, il devait donc logiquement avoir une belle voix (et une belle gueule).

L’écoute de l’album permet de constater une chose : le petit nouveau est le meilleur attrait de "Road Rage". Sa voix colle parfaitement à l’esprit "Sex, Drugs and Rock & Roll". Aigu sans être énervant, comprenant une touche d’agressivité aux bons endroits, le chant de Durbin permet de donner une belle dose d’énergie à la musique. Le premier titre, "Can’t Get Enough", permet de retrouver les heures de gloire du Glam avec une énergie sans pareil. La production est bonne, mais il est facile de remarquer que la guitare est plus en retrait, mais la batterie a légèrement été mise en avant. Comme indiqué précédemment, la voix du nouveau est le principal attrait du groupe et bien qu’elle soit excellente, l’abus de cris de temps à autre (comme sur "Wasted" par exemple) semble montrer un certain manque d’idées évident.

Côté paroles, aucune surprise ici : On parle de liberté, de sexe, de party : les thèmes habituels du style Glam quoi. Je noterai tout de même une certaine gêne à l’écoute de titres comme "Wasted" ou "Still Wild" due aux circonstances de la mort de l’emblématique chanteur de QUIET RIOT. Les Américains ont heureusement résisté au fameux piège des power-ballades. Il n’y en a ici qu’une seule, joliment représentée par "The Road", placée vers le dernier quart de l’album. Par contre, certains morceaux comme le mid-tempo "Still Wild" traînent un peu en longueur et auraient gagné à être raccourcis. Certaines chansons sont d’ailleurs des répliques de ce que le groupe a déjà fait, comme les deux derniers titres qui closent l’album de manière un peu décevante.

Je ne m’attends pas à ce que la sortie de "Road Rage" entraîne une révolution dans le monde Metal. Je serais même très surpris que la communauté soit au courant de sa sortie. Le décès du leader a depuis longtemps mis un terme aux heures de gloire du groupe. Néanmoins, l’embauche de la star de la télé-réalité pourrait permettre de recréer un certain intérêt pour eux aux États-Unis, terre d’accueil de QUIET RIOT. Si "Road Rage" n’a rien de révolutionnaire, il est tout de même un album sans prétention qui se laisse écouter sans difficulté aucune.

Tite préféré : "Renegades".

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   METALINGUS

 
  N/A



- James Durbin (chant)
- Alex Grossi (guitare)
- Chuck Wright (basse)
- Frankie Banali (batterie)


1. Can't Get Enough
2. Getaway
3. Roll This Joint
4. Freak Flag
5. Wasted
6. Still Wild
7. Make A Way
8. Renegades
9. The Road
10. Shame
11. Knock Em Down



             



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