Quelle idée de sortir une pochette aussi hideuse ? Bon les précédentes n'étaient pas forcément des synonymes de bon goût mais là quand même… Elle est juste très moche !
Personnellement j'aime bien me fier aux pochettes pour choisir un album à découvrir, ben là honnêtement ça me fait pas trop envie. D'ailleurs pas de chichis entre nous : cet album est vraiment très moyen. Oui c'est lâché, pas de suspens ça n'en vaut pas la peine, on s'ennuie ici.

Alors à la place d'une chronique je vous propose une recette de la tarte aux noisettes :

Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 30 minutes (vous pouvez écoutez-le skeud le temps que ça cuise)

Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 2 tasses de noisettes moulues
- 1 tasse de sucre
- 1 tasse de crème
- 1 œuf
- 1 portion de pâte brisée
- 1 zeste de citron (facultatif)

Préparation de la recette :
- Mélangez les noisettes moulues, le sucre, la crème et l'œuf dans un grand
- Etalez la préparation sur la pâte brisée.
- Enfournez dans un four préchauffé à 180 degrés pendant 30 mn.
- Surveillez pendant les 10 dernières minutes de cuisson car le temps dépend très fort du four. La tarte doit être brune mais non liquide.
- Dégustez !

Vous êtes encore là ? La tarte est déjà finie ?

Bon ben puisque vous insistez je vais vous dire pourquoi je me suis fait chier en écoutant ce "Crossover Ministry"…

D'une part parce que j'ai l'impression de patauger dans une bouille de Crossover Thrash trop homogène. Les morceaux sont certes courts (mention spéciale pour "Parents Of Tomorrow" digne héritier de "You Suffer") et défilent à toute allure, mais j'ai une impression de déjà-vu à chaque titre. Ok IRON REAGAN n'a jamais eu la prétention d'avoir une quelconque ambition musicale mais j'ai l'impression qu'ils ont changé de voie par rapport à leurs deux précédents skeuds.
En effet je trouve ça un peu paradoxal d'avoir des morceaux complètement idiots comme "Fuck The Neighbors", dont les paroles me font bien marrer ("Fuck the neighbors, Fuck your yard"), ou encore "Parents Of Tomorrow" et son unique phrase ("Mom's on the internet") qui sont joués de façon bien plus carrée que ce qui a pu être produit sur les précédentes galettes.

Mais où est cette spontanéité qui rendait vos compos tellement plus intéressantes les gars ?
On la retrouve rapidement sur le très Punk "Dogsnotdogs" mais c'est tout ! Moi j'aimais bien quand ça partait vraiment dans tous les sens, là on sent les IRON un peu bridé par la ligne directrice très Thrashy qu'ils se sont imposés.

Alors ok on a quelques petits trucs originaux comme par exemple l'intro de "Eat Or Be Eaten", l'intro sinistre de "Dead With My Friends", voire "Megachurch" dont la douceur du chant surprend par rapport aux éructations des autres morceaux. On a même une flopée de textes qui raviront tous les gauchistes/anars, mais cela ne suffit pas à sauver le skeud pour autant.

En live j'ai aucun doute sur le fait que les compos de cet album doivent envoyer sévère, mais sur album l'effet escompté est pas le même du tout. On a l'impression de déjà connaître le skeud à la première écoute et même si l'expérience n'est pas désagréable, il n'y a pas beaucoup d'éléments qui retiennent vraiment notre attention. En bref c'est du vite écouté, vite digéré.