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SPEED METAL  |  STUDIO

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BAPHOMET'S BLOOD - Satanic Metal Attack (2006)
Par CITIZEN le 11 Octobre 2015          Consultée 1496 fois

Barricadé derrière ma pile de cds, L.Ps et cassettes comme derrière un tas de sacs de sable sauf que durs comme le rock, il ne fallait rien de moins qu’un missile de Metal à très très grande vitesse pour qu’une information extérieure ait quelque chance de me parvenir et de surmonter le boucan. Chose faite, l’annonce d’un nouveau BAPHOMETS BLOOD qui me fait criser d’excitation et me sort de ma torpeur induite par le rafraîchissement quotidien de pleins de webzines qui ne fait hélas apparaître jour après jour qu’un triste flux d’albums indistincts : F5, youpi un nouveau truc de black atmo. F5, tiens, du Thrash revival à la con ? F5, F5, F5. Touuuuute la journée, jusqu’à ce que les ritals me remuent la matière grise.

Tous les autres metalheads peuvent passer à la gégé-henne ingernale, pourvu qu’on sauve ces Italiens qui capturent toute l’insolence et la gloire du Speed Metal sur ce premier album totalement anachronique (y a qu’à entendre la reprise de leurs compatriotes de FINGERNAILS, qui clôt cet album avec le genre de verve dégueulasse qui ne sait se dégager que d’un sous-sol de camping de festival labouré des jours durant par de fervents pratiquants du culte de l’apéro en l’honneur de tout ce qu’il ce fait de plus en hype en matière de panthéons occultes). Tout est dans l’art et la manière, et si le type de GORGOROTH lève son verre de Bourgogne en se fendant d’un "Satan" sec quand on a l’idée saugrenue de lui demander d’où lui vient son inspiration, nulle doute qu’à la même question BB répond la même chose mais, et ce détail fait toute la différence, vide aussitôt après sa bouteille de jack et la brise sur le crâne de l’interviewer (une question si concon faut dire).

Avec leur anglais encore pire que celui mâchouillé par Gezol dans ses plus grands moments d’excitation, Rinaldo Unholy Bastard, Vittorio Necrovomiterror et leurs minions prennent donc part tardivement à la croisade démoniaque inaugurée le 13 février 1970, mais contrairement à tout super-vilain qui se respecte qui a son origine rocambolesque, l’histoire de BAPHOMETS BLOOD semble se résumer à des amis qui s’alcoolisent tranquillement quand le constat s’impose-- pourquoi qu’on a pas encore de groupe les gars ? ", et hop surgit l’album. Joli conte de fée ! Une genèse aussi speed que leur musique.

Car ouaip, BB n’ont pas oublié les intros glauques tirées de films d’horreurs mais ont tout bonnement oublié les soli (gros argument des albums suivants) et ont livré un album qui sent bon le pneu brûlé sur le bitume, votre chaîne low-fi est déjà à l’horizon sitôt "play" écrabouillé d’un index grassouillet et fébrile. Un album qui fait quasi génération spontanée de Speed Metal, ce qui est dommage quand on voit ce qu’a fait le groupe par la suite en cherchant à fouiller un peu ses compos, à moins que les tâcherons de Satan n’aient découvert le Graal dans un caniveau. Mais, c’est la magie des groupes qui savent ce qu’ils veulent, ils retombent quand même sur leurs pieds et il suffit peut-être de quelques salves de chœurs gras, ou de répéter une dizaine de fois de plus- une fois de trop, celle qui fait rigoler les uns et qui marque les autres- un chapelet de "Speed Metal" ceci, "Speed Metal" cela, ou peut-être seulement de ce son de guitare abrasive, pour délivrer la dose, ou un "SATAN’S POWER ! " qui fait électrochoc ? Et y a même un soupçon d’ambiance sur le morceau titre, mais c’est sans doute moi qui suis trop émotif vu que je pense que ça rentrait pas trop dans la checklist pour concevoir les chansons.

Pour s’exprimer d’une façon philippemanoeuvresque, j’aurais dit que cet album est une onde de choc traverse les âges à retardement et qui vient m’exciter les cervicales blindées quand je m’y attends le moins (ou cervicalus headbangus metallicus, déformation assez courante chez les auditeurs notamment de ce style particulier que pratiquent les tenants du culte des globules rouges de Baphomet). Mais c’était un paragraphe nul, c’est pourquoi je l’ai viré de la chro et je préfère vous informer que pour rester au plus proche du style BAPHOMETS BLOOD cette chro a été intégralement rédigée la main droite dans le slip avec SABBAT qui tourne sur la chaine, de toute façon je me mets juste en doigts pour la sortie de "In Satan We Trust", hu-hu.

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- Speednecromancer (basse)
- R.r. Bastard (batterie)
- Angel Trosomaranus (guitare)
- Necrovomiterror (chant, guitare, basse)


1. Satanic Commando
2. Blood, Vomit And Satan
3. Nightstalker
4. Satanic Beerdrinkers
5. Kill The Monk
6. Speed Metal Warriors
7. Satanic Metal Attack
8. Heavy Metal Forces (fingernails Cover)



             



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