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EVIL MASQUERADE - The Digital Crucifix (2014)
Par JEFF KANJI le 28 Novembre 2014          Consultée 2425 fois

Révélé à votre serviteur via la chronique élogieuse (et justifiée) de Bast concernant "Welcome To The Show", le premier opus des Danois de EVIL MASQUERADE fut une sacrée baffe et demeure dix ans après sa sortie une référence dans le genre néoclassique barré et sans prise au sérieux envisageable. Et que ça faisait du bien de voir un groupe craquer au sein même de ses morceaux pour glisser des airs classiques ou émettre quelques bruitages désopilants entrecoupés de chœurs à la démesure QUEEN-esque. La théâtralité de la musique d’EVIL MASQUERADE permettait de passer au-dessus d’une harmonie tonale coincée au XVIIIème siècle entre VIVALDI et BEETHOVEN, comme le maestro MALMSTEEN l’a si bien montré pendant de nombreuses années. Cela dit le système a ses limites et c’est dans le reste du discours musical qu’EVIL MASQUERADE tirait son épingle du jeu. Tirait oui, car hormis un "Theatrical Madness" qui entretenait la folie du premier opus, on ne peut pas dire que la suite de la carrière d’EVIL MASQUERADE se soit révélée bouleversante.

Avec l’arrivée d’Apollo Papathanasio (FIREWIND, SPIRITUAL BEGGARS) derrière le micro, c’était le vibrato à la Bernhardt Weiss qui foutait le camp ainsi qu’un timbre plutôt original dans le milieu du Power Metal avec le départ d’Henrik Brockmann qui donnait vraiment corps aux chœurs des premiers opus. La voix Heavy plus rocailleuse et plus conventionnelle d’Apollo (malgré toutes ses qualités) faisait elle aussi rentrer la musique d’EVIL MASQUERADE dans le rang jusqu’à l’indigent "Pentagram" de 2012.

Sauf qu’en 2014, Apollo n’est plus là… Peut-on attendre un sursaut de folie avec le recrutement de Tobias Jansson ? Les chœurs avaient disparu de la musique du groupe depuis "Fade To Black" déjà et effectivement ils ne sont pas de retour. Le nouveau vocaliste s’inscrit lui aussi dans la lignée de son prédécesseur, avec plus d’aigu cela dit, et surtout une théâtralité plus marquée, de quoi susciter quelques attentes, tout comme ce clavier qui se sert à nouveau dans les sons bizarroïdes et qui pratique le contrechant de façon compulsive ("Buying Salvation").

En gros EVIL MASQUERADE tente de mêler l’aspect plus conventionnel de ses deux derniers opus avec un zeste de folie des premiers albums. Et "The Extra Mile" vient avec bonheur nous rappeler le milieu des années 2000, avec cette batterie galopante, cette basse groovy et ces interventions inattendues de guitare et de clavier. Nous voilà rassurés, le single "Like Voodoo" n’ayant pas apporté ce qu’on pourrait appeler un vent de fraîcheur.
Avec la prestation théâtrale de Tobias sur "The Shame", on sent qu’on tient quelque chose que le "On A Bed Of Thorns" de l’album précédent avait laissé entrevoir.

Ce côté SAVATAGE permet à EVIL MASQUERADE de faire la synthèse en quelque sorte, et "The Digital Crucifix" va essayer de naviguer entre l’aspect Heavy orchestré et Néoclassique déjanté tout au long de la galette. D’ailleurs, on pourra remarquer que le groupe s’est totalement affranchi de l’ombre d’Yngwie Malmsteen, signe que cet aspect néoclassique s’est considérablement estompé avec le temps. La preuve, c’est quand même à portion congrue que sont réduits les morceaux plus déjantés à la "The Extra Mile" ou "Bad News" (d’ailleurs si vous comprenez banyuls comme moi sur le refrain ça me rassurera de ne pas être le seul à souffrir d’hallucination auditive) qui jadis faisaient le pain blanc de la formation. EVIL MASQUERADE n’est pas parvenu à redresser la barre de façon très significative, et malgré un semblant de volonté, le groupe danois ne parvient pas ne serait-ce qu’à égaler "Fade To Black". Dommage…

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Par JEFF KANJI




 
   JEFF KANJI

 
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- Dennis Buhl (batterie)
- Henrik Flyman (guitare)
- Thor Jeppesen (basse)
- Artur ‘tyr’ Meinild (claviers)
- Tobias Jansson (chant)


1. Like Voodoo
2. Buying Salvation
3. The Extra Mile
4. The Shame
5. The Nature Is Calling
6. Bad News
7. The Hangover
8. Anywhere The Wind Blows
9. Lady Of The Night
10. Gasoline & Ice-cold Gin
11. Sign Of The Times



             



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