Le groupe mené par Tom S. Englund semblait au bord du précipice depuis quelques années. Danhage et Ekdhal rentrent au bercail et le résultat est dantesque !

Un groupe unique, quasi inconnu en France, qui produit une musique à la fois complexe, enchanteresse, ultra-mélodique, extrême et habitée. La Biélorussie a un formidable hérault avec SERDCE.

Le retour tant attendu des Australiens ne m'a pas déçu. Mieux que ça, VANISHING POINT propose son album le plus abouti !

Une baffe absolue en matière de Metal Extrême. Tout y est : les ambiances dark voire malsaines, le riffing qui tronçonne, l'enchaînement ininterrompu des pistes et l'alliance ultime entre technicité et ambiance morbide du Death et noirceur et haine du Black.

Ben voilà, ils l'ont fait. Dennis Ward a composé l'essentiel du all-star band UNISONIC et tout le monde en ressort grandi. Kai Hansen et Randy Meyer rivalisent de musicalité sur leurs manches, le songwriting est au top, alternant parfaitement mid-tempi Hard/Heavy et tueries Speed mélodiques. En outre Michael Kiske n'a peut-être jamais aussi bien chanté.

Depuis que j'ai découvert les Norvégiens, je suis leur carrière de très près, même s'il n'est pas des plus aisés d'obtenir des infos. Toujours est-il que TRIOSPHERE a fait patienter ses fans jusqu'aux derniers instants de 2014 pour livrer un condensé de Dark Heavy Metal ouvragé d'une qualité exceptionnelle.

Une formation française qui produit un Metal Prog aussi abouti c'est rare ! Avec un visuel et tout un concept antique parfaitement ficelé derrière, ÂMON-SETHIS nous délivre un joyau de Metal Prog aux textes très bien écrits et à la musique variée et prenante.

Malgré une dénomination stylistique à mourir de rire, la nouvelle formation italienne a de sacrées armes de destruction massive à disposition. outre un line-up solide, il se dégage une sacrée personnalité de ce Metal moderne ultra-mélodique et sombre à la fois.

La France à l'honneur en 2014. Les petits génies de The GREAT OLD ONES, outre un packaging arty, nous servent un Black Atmosphérique aux relents Postcore savoureux, juste assez pour séduire l'habituel réfractaire au style. Si "Al Azif" avait déjà du potentiel, "Tekeli-Li" est unique et encore une fois très personnel. Typiquement le genre de groupe dont la scène Metal a besoin.

Toujours difficile d'imaginer ce que produit un musicien chevronné comme Mitch Harris en dehors du Death Grind de NAPALM DEATH... "Impact Velocity" est tout ce qu'il y a de plus inattendu et, en plus de l'effet de surprise, on découvre des qualités mélodiques insoupçonnées qui conduisent au sans-faute. Si on m'avait dit que des experts en cassage de nuques (Shane Embury et surtout Derek Roddy) pouvaient produire quelque chose d'aussi fin, je l'aurais pas cru.

Emanuele Casali ne s'arrête jamais de bosser et surtout tout lui sourit !
Son propre groupe ASTRA délivre une pépite de Heavy Prog à l'approche résolument moderne où, tant sa guitare que son clavier, sont mis à l'honneur. La défection de Titta Tani n'a visiblement pas d'effet sur la dynamique du groupe qui ressort plus fort que jamais. Une bien belle découverte.

Même si je n'attends plus grand chose de la part d'IN FLAMES depuis "A Sense Of Purpose", quelques titres de "Sounds Of A Playground Fading" m'avaient séduit. Là c'est la débandade, IN FLAMES s'est totalement vidé de sa substance et tente de réussir dans un style pour lequel il n'a aucun talent.

La déception est à la hauteur des espoirs que j'avais placés dans "We Are The Others" : intense.
L'approche putassière, calculatrice et supra-commerciale a bien entamé mon enthousiasme même si certains titres fonctionnent pas mal du tout. DELAIN est devenu un groupe de premier plan, c'est déjà pas si mal...

Difficile de faire pire que "Pentagram". Pourtant, secrètement, je caressais toujours l'espoir de voir le groupe danois retrouver le génie de ses deux premiers opus. Raté... Encore une fois...

Le grand retour de MANIGANCE n'a pas eu lieu. Certes, la formation paloise est toujours vivante, ce qui n'était pas gagné d'avance, mais le résultat s'en ressent : un bon album, sans plus...

L'une des formations qui aurait dû prendre la relève rate son retour. Dommage pour Jens Carlsson et ses sbires qui ont tout ce qu'il faut pourtant, à part peut-être l'inspiration, en dents de scie sur "The Fiction Maze".