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ANGIZIA - Kokon. Ein Schaurig-schönes Schachtelstück (2011)
Par CHAPOUK le 20 Septembre 2014          Consultée 2080 fois

Je ne sais pas comment commencer cette chronique… ANGIZIA c’est un groupe que je ne connaissais pas il y a trois mois, je me suis bien renseignée sur eux, j’ai écouté à peu près tous leurs albums studios, et je ne sais toujours pas par où commencer pour raconter quelque chose sur ce groupe… Tout ce que je peux dire c’est que pour peu qu’on apprécie les groupes bizarroïdes, l’allemand et le théâtre, ANGIZIA est une formation très intéressante.

Ah bah mon intro est faite ! Finalement c’était pas si difficile de s’y mettre !

Maintenant je ne sais pas comment développer ce que je pense de ce "Kokon. Ein Schaurig-Schönes Schachtelstück" (je n’écrirai ça qu’une seule fois !)…

Je pourrai peut être dire que cette galette est plus mélodique et un peu moins schizophrène (enfin tout est relatif chez ANGIZIA) que le précédent opus (non je n’écrirai pas son titre), que les morceaux s’enchaînent relativement bien malgré un gros passage à vide sur la fin, que quelques ambiances « atmosphériques » ont eu un peu tendance à me gonfler, comme par exemple l’intro "Borstig. Schaurig. Flackernd." qui n’est pas spécialement rassurante lorsque l’on attaque le skeud : ces voix féminines fantomatiques, ces pleurs psychotiques, ce piano et ce violoncelle fous, ces grincements de bois, ce joueur… d’assiette ? Heureusement que ça ne dure pas longtemps… Et puis on trouve un peu plus loin "Eise Feuer Brennt In Brunst" ou "Der Verfall" qui me mettent mal à l’aise parce que me faire crier dessus en allemand sur fond de fausses notes au violon je trouve ça malsain, ou encore "Flammen Füstern" qui représente très bien la folie, mais ne passe pas car j’ai l’impression de me retrouver seule autour d’une bougie avec Gollum qui me raconte des histoires effrayantes dans un langage que je ne comprends pas. Mais pourtant ces moments désagréables étaient nécessaires pour comprendre les titres suivants. Oui car ce qui est bien chez ANGIZIA c’est que même si vous ne bitez absolument rien à l’allemand vous pouvez facilement saisir ce que les artistes ont voulu faire passer comme émotions grâce à une interprétation théâtrale des morceaux. Et putain merci ! Car certains morceaux sont d’une beauté phénoménale : "Spindelgroll" avec de superbes envolées lyriques d’Irene Denner, ce Jazz Manouche/ Rock Tzigane à la DEBOUT SUR LE ZINC que l’on retrouve sur "Ein Quantchen Gift", "Es Ist Leidenschaft" et sa magnifique ligne de chant entrecoupée par des interludes Black, "Neigung Zum Nichts" et sa mélancolie. Et surtout mon titre préféré "Maß Für Maß": une sorte de mélange entre Black Metal et Jazz Manouche, qui dégage une telle violence et une telle souffrance, en plus de surprendre avec sa basse jazzy, sa guitare punkoïde, et son solo de violon très Heavy Metal sur le final.

Je pourrais aussi parler de la faiblesse de l’album. Personnellement j’ai commencé à trouver les titres moins pertinents, voire ennuyeux sur la fin (exception faite de "Maß Für Maß"), et plus précisément à partir de "Leise Feuer Brennt In Brunst". Le groupe tourne un peu en rond au niveau de la structure des morceaux, ok ils dégagent tous quelque chose de différent mais déjà c’est moins flagrant que sur les titres précédents et puis on les sent moins réussis. Peut-être que le groupe a trouvé sur cet album des limites à son projet ?

Je pourrais aussi dire que l’on peut voir ANGIZIA comme un groupe quelque peu élitiste, mais si on se donne la peine d’essayer de rentrer dans leur délire, on peut réellement trouver quelque chose d’appréciable dans ce groupe. Évidement je ne dis pas que tout le monde peut le faire aisément, car il faut quand même bénéficier d’une assez grande ouverture d’esprit, mais là on est loin d’une sorte d’art sélectif qui nécessite d’avoir les outils culturels pour le comprendre. ANGIZIA on aime ou on n’aime pas mais c’est compréhensible par tous, on n’est pas face à un mec qui peint des fresques avec un pinceau dans le cul pour protester contre l’oppression des moines tibétains !

Ah bah ma chronique est faite ! Finalement c’était pas si difficile de s’y mettre !

Un peu comme ANGIZIA quoi…

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   CHAPOUK

 
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- Michael Haas (chant)
- Ramer Guggenberger (chant)
- Irene Denner (chant)
- Jochen Stock (chant)
- Emmerich Haimer (guitare)
- Martina Engel (violon)
- Nadja Milfait (violoncelle)
- David Six (piano)
- Alex Dostal (batterie)
- Harald Hauser (basse)


1. Borstig. Schaurig. Flackernd.
2. Spindelgroll
3. Ein Quäntchen Gift
4. Graues Meer
5. Es Ist Leidenschaft
6. Nichts An Mir Weckt Begehr
7. Ich
8. Die Bratsche Klingt Nach Klammer Luft
9. Leise Feuer Brennt In Brunst
10. Sack Und Asche
11. Aus Traum Und Tanz. Ein Walzer
12. Maß Für Maß
13. Der Verfall
14. Flammen Flüstern
15. Neigung Zum Nichts
16. Bühne, Still



             



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