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EMBRYONIC DEVOURMENT - Vivid Interpretations Of The Void (2010)
Par DARK MORUE le 20 Mai 2014          Consultée 2541 fois

Un peu d'histoire alternative si vous le voulez bien.
Les reptiliens, je sais pas si ça vous parle. Ce genre de gros hommes lézards qui viennent pas du tout de Warhammer mais seraient plutôt infiltrés dans notre société actuelle, et tirant les ficelles de notre monde en étroite collaboration avec les Illuminati Judéo-Maçonniques. En gros, c'est comme la scientologie mais avec des écailles et des portails vers d'autres dimensions à la place des volcans et de Xenu. Ces bestioles capables de changer de forme (se camouflant ainsi parmi les humains, certaines personnes comme la Reine Elizabeth II ou encore George Bush en seraient des exemples notables) seraient originaires de l'ancienne Babylone, qu'ils auraient donc fondé, ce qui expliquerait l'avancement technologique notable de cette terre en son époque.
Ces mêmes hybrides Reptiles-Humanoïdes seraient alors en réalité issus d'une race extraterrestre, les Annunakis, s'étant donc servi d'eux pour s'introduire au plus profond des hautes sphères de notre société, et ce depuis la nuit des temps. Ces théories un poil farfelues ont au moins le mérite d'être carrément fun et au final pas si aberrantes dans leur fond quand on y réfléchit, mais je laisse là les considérations qui seront propres à chacun.

Pourquoi je parle de ça ? Parce que c'est la thématique numéro 1 abordée par EMBRYONIC DEVOURMENT qui nous revient là avec son second opus après l'énormissime "Fear Of Reality Exceeds Fantasy". Et qu'ils sont même allés jusqu'à sampler David Icke et coller son nom dans le livret. Oui, lui-même, l'ex footballeur grand gourou des théories conspirationnistes à écailles qui va énormément vous intéresser à partir de maintenant. Mais revenons-en à nos varans si vous le voulez bien.
EMBRYONIC DEVOURMENT, avant, c'était un énorme groupe de Brutal Death Technique complètement timbré et avec des sonorités bien à lui, avec une hystérie latente s'exprimant via un riffing extrêmement particulier qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. Et ici... Ben avec ce second opus débarqué en 2010, c'est plus ou moins la même chose, avec une même base, mais quelques subtils changements.

"Vivid Interpretations Of The Void" est à la fois très proche et bien différent de son grand frère. À la fois plus posé et plus rentre-dedans. On reconnaît la patte du groupe entre mille, tout ce qui avait pu nous plaire auparavant répond présent, mais avec un angle d'attaque ayant un chouïa changé. Vous avez dit suite parfaite ? On en est effectivement pas bien loin.
Dés "Militarized Reptoids" on sait à quoi on a affaire. Toujours ces riffs tordus, toujours cette voix de lézard au timbre désarçonnant, mais génial et original. Mais surtout, la production a un peu changé. Le son des guitares est strictement identique, on a toujours cette basse ultra audible qui vient nous caresser et tortiller les tympans dès que l'envie lui prend (la magnifique fin atmosphérique de "We Are Chitauri"), mais au niveau de la batterie on a une différence de taille. Et on a juste troqué un problème contre un autre : un kit en bois contre une BAR mal fichue. Jamais vu un son de batterie aussi plastoc et synthétique, énorme point noir, et en plus dans les blasts ça manque franchement de patate. Mais bon, c'est pas ça qui va nous refroidir hein, parce qu'on vient pas ici pour écouter de la batterie au fond.

Le riffing génial est conservé, c'est toujours aussi furax et imprévisible, partant partout à la fois et nous lançant des notes de guitares tentaculaires en permanence, mais... Mais globalement tout est un peu plus posé qu'avant. Plus mélodique. Certes le jouissif bordel sonore intégral de "Eye Of The Horomatangi" voudra venir me contredire (non mais ces soli, comment c'est n'importe quoi, j'adore), mais prenez par exemple "Gravitational Oblivion" ou le morceau phare de l'opus "Cleansing The Infinite". Ici, on s'assagit un peu, on pose des limites, et on vire dans le pur Brutal Death Technique qu'on trouve à la pelle, mais avec évidemment cette petite touche identitaire qui change la donne. Et merde quoi, la deuxième moitié de "Gravitational Oblivion" est juste tellement intense et virtuose qu'on ne peut devant ça... M'enfin je prenais "Cleansing The Infinite" comme exemple et il y a aussi également de quoi perdre des neurones devant des joutes aussi hystériques et des riffs aussi tendus qui feraient presque peur à UNEXPECT par moments... Probablement le meilleur morceau que ces mangeurs de fœtus nous aient jamais proposé tant on atteint de sommets de virtuosité et de folie riffesque pure, juste bluffant et du niveau des grands. Et surtout n'allez pas vous imaginer que quand je parle de "plus mélodique" on est du niveau d'un NECROPHAGIST hein, non, c'est toujours du côté de CRYPTOPSY qu'il faut chercher le matériaux brut.

Donc voilà. Au final je n'en ai pas beaucoup plus à dire sur cet opus. 28 min, ça peut sembler court, mais quand on se bouffe à ce point une véritable orgie de guitares vivantes qui copulent allègrement en alternant toutes les positions possibles en threesome avec la basse pour pondre des œufs de reptiles qui éclosent dans l'instant, on finit presque l'écoute sur les genoux sans avoir rien compris à ce qu'il se passait. Et pourtant, ça réussit à rester mélodique et accrocheur, parce que soigneusement découpé et structuré, parce que le break ambiant de "We Are Chitauri" représente un premier sommet avant l'explosion de furie "Cleansing The Infinite" (ouais je vais ptêt même encore citer ce morceau deux ou trois fois histoire que vous compreniez le message) et la fin tout en douceur de "Perceiving The Multidimensional".
Ce qui nous donne au final un album aussi bon, voire parfois supérieur à son prédécesseur dans ses plus grosses fulgurances. Mais avec l'effet de surprise en moins et quand même des riffs parfois bien trop complexes et fous pour nous entrer aussi bien dans le crâne qu'une "Eating The Flesh Of Gods" ou "Disembowelment", et on a quand même rien qui égale la seconde moitié de "Usurping The Secret Society".

Nanounakiki : une seconde perle de Brutal Death Technique original, mélodique et furax, et surtout totalement barré et coloré.

3,5/5.

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   DARK MORUE

 
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- Austin Spence (chant, basse)
- Lauren Pike (guitare)
- Adam Weber (guitare)
- Luke Boutiette (batterie)


1. Militarized Reptoids
2. Gravitational Oblivion
3. Vivid Interprétations Of The Void
4. We Are Chitauri
5. Eye Of The Horomatangi
6. Cleansing The Infinite
7. Darken Thy Fluids
8. Perceiving The Multidimensional



             



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