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SYMPHONIC DEATH METAL  |  STUDIO

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MAYAN - Quarterpast: Symphonic Death Metal Opera (2011)
Par JEFF KANJI le 18 Mai 2014          Consultée 2631 fois

Quand Mark Jansen a levé le voile sur son side-project MaYaN, on a vu arriver le coup médiatique de l’année 2011 : déjà parce que des figures du style pratiqué (le Death Metal Symphonique) jouent au chef d’œuvre (FLESHGOD APOCALYPSE au hasard) et d’autre part parce que MaYaN marque le retour de la collaboration entre Mark Jansen, Floor Jansen et Jack Driessen, soit la moitié du line-up mythique du devenu culte "Decipher" d’AFTER FOREVER.

Mark Jansen embauche avec lui son nouveau compère six-cordistes d'EPICA, ainsi qu’Ariën Van Weesenbeek soit deux ex-GOD DETHRONED pour donner de la crédibilité à son projet Death Metal. Souhaitant se démarquer du Metal Symphonique pratiqué avec EPICA, Mark Jansen en profite pour se faire plaisir et non content d’avoir embauché la Rolls du Metal à chant féminin, fait appel à son ex Simone, faisant de fait de MaYaN un spin-off d’EPICA.

Et musicalement on retrouve la patte du maestro (qui en plus des grunts et de l’écriture, s’est chargé d’une bonne partie de l’orchestration du tout). C’est assez flagrant quand Simone prend les vocaux ! "Mainstay Of Society" sonne comme une suite logique à "Resign To Surrender" ("Design Your Universe"). L’accent est bien évidemment mis sur les riffs percutants et sauvages de sept-cordes et sur les grunts, créant des structures de morceaux complexes que ne renieraient pas les formations Techno Death assumant l’héritage de Chuck Schuldiner. On a parfois hélas la sensation d’un certain manque de dynamique là-dedans, peut-être à cause d’une batterie un peu trop bavarde ou d’un riffing aride et d’un son de guitare très sec qui coupe la production d’une partie de son ampleur. À dire vrai, on retrouve le même défaut qu’a Mark chez EPICA, à savoir une certaine linéarité que les délicates orchestrations ne suffisent pas à rattraper.

Ce qui va faire la force de cet opéra Death Metal Symphonique (comme décrit sur la pochette), ce sont les divers protagonistes qui s’assurent du chant. Là où "Course Of Life" commençait à devenir longuette, on peut compter sur l’inénarrable coffre de Floor Jansen pour ramener les loups dans la bergerie. On a du coup l’impression que le final du morceau est devenu plus épique. Quel plaisir de retrouver Henning Basse, bien discret depuis le split de METALIUM qui fait démonstration de sa puissance sur "Bite The Bullet" ou encore "The Savage Massacre". Et que dire de ces grunts vindicatifs de Mark Jansen ? S’ils sont classiques, on reconnaît bien leur granulosité particulière, même si l’on ne pourra contester la plus-value apportée par Ariën (comme c’est également le cas chez EPICA). Et belle découverte que cette petite Laura Macrì dont la voix dépasse de loin le gabarit, venant apporter un vent frais à chacune de ses interventions ("Essenza Di Te" en particulier).

Si "Quarterpast" regorge de bons moments, son écoute est plombée par deux choses, à commencer par la densité de l’album où riffs s’enchaînent sans nécessairement de point de chute pour nous repérer, le tout avec des structures loin d’être évidentes et une alternance de vocaux que l’on ne sent pas forcément arriver (il vaut mieux suivre les paroles pour essayer de saisir la logique) et c’est bizarrement quand les structures se font plus claires qu’on prend une claque ("Bite The Bullet", "War On Terror") aussi réussie du point de vue des orchestrations que des parties vocales). L’autre élément qui rend l’écoute ardue et l’absence de mélodie immédiate, de fil auquel se raccrocher (même si on pourra remarquer que Floor Jansen et Henning Basse ont été bien servis) qui rend les titres difficilement mémorisables. En outre, Mark Jansen peine avec MaYaN à s’éloigner tangiblement des deux formations dont il a fait les belles heures, à savoir le AFTER FOREVER première époque et son prolongement avec EPICA. On retrouve grâce à l’écriture de Mark Jansen et le travail de Jack Driessen les couleurs de "Decipher" sans en atteindre le niveau. Maigre consolation donc.

MaYaN est un side-project bien tourné et réalisé de façon intelligente mais qui n’étend pas beaucoup, comme on aurait pu le penser, le chant d’exploration et d’écriture du beau gosse de Reuver. Tout juste peut-on se réjouir de retrouver la touche Goth/Sympho des premiers AFTER FOREVER où la charmante Floor Jansen n’a que trop peu l’occasion de s’exprimer.

Note réelle : 2,5/5.

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   JEFF KANJI

 
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- Ariën Van Weesenbeek (batterie, grunts)
- Jeroen Paul Thesseling (basse fretless)
- Mark Jansen (grunts, screams, orchestration)
- Jack Driessen (claviers, orchestration, screams)
- Isaac Delahaye (guitare)
- Frank Schiphorst (guitare)
- Simon Oberender (chœurs)
- Amanda Somerville (voix parlée sur 1)
- Laura Macrì (soprano sur 5,6,9, chœurs)
- Henning Basse (chant)
- Simone Simons (chant)
- Floor Jansen (chant)


1. Symphony Of Aggression
2. Mainstay Of Society (in The Eyes Of The Law: Corru
3. Quarterpast
4. Course Of Life
5. The Savage Massacre (in The Eyes Of The Law: Pizzo
6. Essenza Di Te
7. Bite The Bullet
8. Drown The Demon
9. Celibate Aphrodite
10. War On Terror (in The Eyes Of The Law: Pentagon Pa
11. Tithe
12. Sinner’s Last Retreat (deed Of Awakening)



             



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