Metallica... Le groupe qui a déclenché ma passion pour le Metal et pour la musique en général, qui a donné les plus grands concerts que j'ai vu de ma vie.
J'ai pardonné Reload, Garage Inc. et SM, mais là, c'est au-dessus de mes forces.
Je ne peux pas croire qu'un groupe qui soignait ses compos et ses structures en vienne à empiler connement des riffs primaires tous plus anonymes les uns que les autres, et ce sans souci de cohérence.
Je ne peux pas croire que Hetfield, qui pondait des textes pas trop cons et bien foutus en vienne à torcher 4 lignes qui sont un véritable affront à la syntaxe, répétées 40 fois. Et sans parler de son chant, où il tente maladroitement d'imiter Jonathan Davis, en foutant au placard tout ce qui faisait sa patte vocale.
Je ne peux pas croire que Hammett se soit laissé dicter sa conduite à ce point (cf "Some Kind of Monster", où il tente de protester mollement), tout ça pour ne pas froisser Ulrich-le-mégalo-qui-n'en-a clairement-plus-grand-chose-à-foutre-de-la-musique.
Je ne peux pas croire que le groupe qui a enregistré ce disque s'appelle Metallica.
Quand un groupe qu'on a idôlatré pendant si longtemps n'a rien à dire, c'est assourdissant.
R.I.P Metallica (1981-1997)
