Somewhere in time était l'annonciateur d'une période faste pour La vierge, qui lui verra pondre certains de ses plus grands succès comme "the evil that men do", "fear of the dark" ou "bring your daughter to the slaughter", mais curieusement l'album lui même est resté relativement dans l'ombre, à l'opposé de ses illustres successeurs,ce qui fait qu'il est très rare d'entendre une chanson de "somewhere in time" sur une tournée actuelle.
Et pourtant rien ne justifie cette mise à l'écart, car l'album est un véritable bijoux, techniquement parfait, dense au possible et surtout totalement dépourvu de la moindre fausse note...
Des morceaux complètement obscurs de la vierge de fer, vous affole les oreilles dès la première écoute "Caught... somewhere in time", "the loneliness of the long distance runner" ou encore l'épique "Alexander the great"... les riffs sont purs, l'ambiance excellente, le chant sans défaut, bref du maiden grande époque.
On retrouve également des titres déjà plus évocateurs sans être des "références", mais qui comptent parmi les meilleurs produits par le groupe, je pense évidemment à "wasted years", ou encore "stranger in a strange land" et son intro rock'n'roll irrésistible...
Les plus belles surprises de cet album sont "sea of madness" pour son côté heavy, "déja-vu" pour la french touch et... ben on a déja fait le tour de l'album, comme quoi ça passe vite vous pouvez me croire.
Le tout enrobé par un artwork irréprochable, une ambiance futuriste très réussie et des paroles vraiment sympas à lire... et on obtient un grand chef d'oeuvre façon maiden.