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Iron Maiden
Dance Of Death

le 05 Avril 2014 par CAPTAIN S. FULLCRIT


"Brave New World" a été l'album de la résurrection pour MAIDEN.
"Dance Of Death" a essayé d'être à la hauteur, mais trébuche sur la dernière marche : arrivé au bout mais le nez en compote.

Un album plein de bonnes intentions, avec notamment ce "Wildest Dreams" qui tente de lancer l'album sur une bonne voie. Rien de transcendant, c'est du MAIDEN moyen.
"Rainmaker" est le vrai premier morceau. Avec un bon refrain, et un sens inné de la mélodie, le groupe tape dans le mille. Modérément, cependant. N'allons pas trop vite en besogne. La triplette du début n'est pas fulgurante. "Rainmaker" est cependant la meilleure des trois.

"No More Lies" relève le défi du troisième morceau: c'est celui où on arrête le skeud et on le laisse croupir sur l'étagère, ou on accroche un minimum et on veut continuer.
À mon sens, il s'en sort plutôt pas mal. Le refrain pas trop dur à apprendre... Dommage qu'il n'y ait pas autre chose dans la chanson. Ça reste plutôt correct, donc on continue la course, mais on a failli se tordre la cheville.

Le premier très bon morceau du CD : "Montsegur". Encore ce satané refrain qui se répète, mais pour une fois, il donne envie de chanter en chœur ! Et oui, le morceau donne la pêche à fond. Excellent titre qui donne de l'espoir pour le reste de l'album. À raison, d'ailleurs.

"Dance of Death", sur un air presque médiéval, nous entraîne doucement vers une danse infernale, pris à parti par les diablotins, les violons, et les riffs implacables. Impeccable.

Les choses se gâtent. Deux titres très très bof: "Gates Of Tomorrow" et "New Frontier". Rien de très excitant. On peut même dire que ces deux morceaux plombent le skeud, et ce juste avant ce morceau qui justifie à lui tout seul l'achat de l'album.

"Paschendale". IRON MAIDEN est une putain de légende. Réussir à composer un des meilleurs morceaux de l'ensemble de leur carrière tant de temps après avoir sorti de "Killers" jusqu'à "Seventh Son Of A Seventh Son", c'est une sacrée performance.
La guerre est la muse des artistes en colère. Quelle violence, quelle émotion dans ce morceau ! On imagine les tranchées, le bruit, l'odeur de poudre, le sang, les explosions, toutes ces morts inutiles... Cette profonde envie de revanche inassouvissable, IRON MAIDEN veut encore se battre et rester au top.

Puis plouf, "Face In The Sand". Pas ridicule en soi. Mais on retombe de tellement haut que la chute en est irrémédiablement sévère. Malgré ces petits passages qui tapent fort, on a l'impression d'avoir déjà entendu. Pareil pour "Age Of Innocence".

Allez, on finit bien l'album, avec une bonne ballade : "Journeyman". MAIDEN? Une ballade? Bah ouais. "Como Estais Amigos" avait amorcé cette dynamique de chansons plus calmes pour terminer leurs aventures. Certes, sur "Virtual XI", la seule aventure qu'on peut vivre c'est celle d'écouter l'album en entier, un peu comme un temple perdu dans la jungle truffé de piège, mais sans trésor au bout. Mais ici, "Journeyman" conclut un album vraiment pas mauvais.

J'oserais même dire que "Dance Of Death" est bon, sauf que c'est du MAIDEN. Et pour MAIDEN, c'est pas suffisant.
MAIDEN doit faire mieux, faire plus grand encore.
Car MAIDEN est une légende. Et une légende ne peut pas se permettre de commettre des erreurs. On lui a pardonné "Virtual XI", "Dance Of Death" parvient de justesse à passer l'exam.

MAIDEN survit, mais l'agonie commence : AMOLAD signera son arrêt de mort cérébrale.

PS : la production est bonne. Si bonne qu'elle en est horrible. Aseptisée au possible, elle dessert l'album complètement et dénature les morceaux javellisés. Quel dommage.

le 04 Avril 2014 par HELLSOLDIER 06


Et hop on est reparti, encore un album injustement décrié ! Non sérieusement les fans vous voulez quoi ?? Cet album est magistral sérieux ! Où sont les titres faibles ? Quand est ce que l'on s'ennuie ? Quand je vois que certains mettent 4/5 à "Xfactor" et viennent descendre "Dance Of Death" car certains refrains se répètent ça me fait vraiment rire (de la mauvaise foi ?).
Bref cet album a un point fort, sa variété ! Du bon Heavy, nous avons "Montsegur" avec sa rythmique puissante et endiablée et "New Frontier" au refrain très entraînant ! Du Heavy mélodique avec un "Rainmaker" au refrain sublime, "Face In The Sand" et sa sublime intro à la double pédale, sa montée en puissance grâce à de sublimes arrangements, un refrain efficace et bien sur les "wo oh oh" très efficaces eux aussi, "Gates Of Tommorow" et ses guitares sensationnelles et ses très bonnes lignes de chant d'un Bruce Dickinson en pleine forme, et bien sur le morceau d'intro, certes moins prenant qu'un "Wicker Man" mais très agréable avec un break à tomber !
Puis viennent les autres, ce qui fait le IRON MAIDEN d'aujourd'hui et toute sa magie ! Nous avons aussi une ballade, inédite en full acoustique, "Journeyman" d'une beauté rare, où Bruce nous transporte et nous fait planer de sa voix posée sur les couplets et sur un pré-refrain magnifique ! Et ce refrain qui rentre immédiatement dans la tête, ce passage instrumental ! Vraiment une franche réussite !
Tout d'abord le chef d'œuvre épique incontestable, "Paschendale" ! Ce morceau EST MAIDEN, il transpire le talent de composition et possède un souffle épique incroyable !
L'intro en tapping et narrée par Bruce, le premier couplet qui fais remuer la tête, la rythmique qui s'emballe à l'image de la guerre qui fais rage, le refrain magistral à chanter le poing levé, le break magique à pleurer et un final incroyable, toujours avec ces petits arrangements orchestraux discrets mais diablement efficaces !
"No More Lies" est un poil en dessous en raison d'un refrain un peu poussif, mais quelle intro ! Quel chant sur les couplets ! Ces mélodies si chères à MAIDEN qui nous transportent dès la première écoute avec ces soli dantesques ! Si le refrain avait été un peu plus travaillé ce titre aurait été une véritable bombe !
Dans la même veine nous avons "The Age Of Innocence" qui lui par contre est doté d'une très bon refrain, très beau tout comme l'intro ! Bruce est impérial sur ce titre très progressif, où les arpèges de l'intro laissent vite place à un torrent de guitares Heavy au possible !
Et enfin, le title track, "Dance Of Death" véritable histoire musicale qui prend aux tripes et nous transporte pour un fabuleux voyage ! Sûrement le titre le plus progressif du groupe, le morceau se laisse désirer avec une longue monté en puissance sous couvert de mélodie médiévale et sautillante ! Une fois le titre fini, on a vraiment l'impression d'avoir été littéralement transporté ! Un grand titre d'IRON MAIDEN !
Donc voilà, pour moi c'est encore une incompréhension, cet album est beau, riche, puissant et très varié ! 5/5 et de loin !

le 18 Août 2011 par CH'TI LEMMY


Contrairement à nombre de fans d'IRON MAIDEN, j'avais beaucoup apprécié les deux albums de l'ère Blaze Bayley. Si j'avais eu quelques difficultés à "m'acclimater" à sa voix lors des premières écoutes de "The X Factor", je m'y étais ensuite habitué, au point de ne pas pouvoir envisager d'entendre des chansons telles que "Sign Of The Cross" ou "Lord Of The Flies", ou même "The Clansman" de l'album "Virtual XI", chantées avec une autre voix. En fait, de mon point de vue, les seuls défauts de ces deux albums étaient des défauts de composition : un manque d'originalité parfois sur certains titres et surtout une tendance assez prononcée à se répéter, notamment au niveau des refrains, sur d'autres (tendance saisissable sur des chansons comme "Look For The Truth" ou "The Angel And The Gambler").
Tous les albums qui suivirent le départ de Blaze Bayley/retrour de Bruce Dickinson (et de Adrian Smith, ne l'oublions pas) sont en fait dans la même veine que "The X Factor" et "Virtual XI", quand bien même la voix de Bruce est très différence de celle de Blaze et quand bien même il y a désormais trois guitares ! Le groupe a trouvé son style définitif - un Heavy Metal mélodique, voire progressif, tout en restant néanmoins assez pêchu ("Seventh Son Of A Seven Son" est et demeure la pierre de touche pour Steve Harris, le "chef d’œuvre" qu'il rêve de reproduire) - durant l'intermède Blaze Bayley, et tous les albums sortis depuis la "reformation" souffrent à des degrés divers des mêmes problèmes : les fameux problèmes de compositions évoqués plus haut. Or, pour ma part, je trouve qu'ils sont plus évidents sur "Brave New World" et "Final Frontier", qui restent au demeurant de (très) bons albums, que sur "Dance Of Death" et "A Matter Of Death And Life", qui eux sont particulièrement réussis. "Dance Of Death" est ainsi un album magnifique, varié, et qui a vraiment la classe : c'est du très bon Heavy Metal, tantôt classique, épique, mélodique et/ou progressif. Seul un ou deux titres, comme le single "Rainmaker", sont moins réussis. Alors, certes, on peut blâmer IRON MAIDEN de nous ressortir toujours la même recette depuis le milieu des années 1990, mais n'oublions pas qu'en matière de Hard Rock des groupes comme AC/DC, MOTORHEAD, etc. font de même depuis bien longtemps déjà, tout comme des groupes comme Yes ou Asia en matière de rock progressif. Le groupe continue, avec plus ou moins de réussite, dans le créneau musical qu'il s'est fixé, tel un tailleur de diamants qui cherche à reproduire la pièce unique qu'il avait un jour réussi à façonner : certaines pièces sont parfois plus "grossières", d'autres plus réussies, tel cet album. La persévérance du groupe est cependant louable, et ses qualités restent présentes. Alors, peut-être qu'un jour, à l'occasion d'un nouvel album...

le 29 Octobre 2010 par BLACKENEDCHRIST


Disons-le tout net, les années 90 s'apparentent à une traversée du désert pour bon nombre de groupes établis lors des eighties. IRON MAIDEN n'a pas échappé à ce phénomène. On a beau faire partie des musiciens les plus influents du style "heavy metal", foirer à ce point une décennie ne laisse pas indemne.
En effet, 4 opus studio allant de la pure régression musicale ("No Prayer for the Dying") à l'auto-parodie "je m'en foutiste" ("Virtual XI") en passant par des expérimentations soporifiques ("X Factor"), le tout allié à un recrutement à faire pâlir le cirque des horreurs ont fait entrer IRON MAIDEN dans le musée des gloires d'antan. La Vierge était devenue un des exemples-types que l'on cite pour persuader un groupe de raccrocher en pleine bourre avant qu'il ne se ratatine et ne perde la majeure partie de son aura.
Mais en 1999, l'éviction du bonobo ténor et le retour au bercail de la paire Dickinson / Smith, associés à la sortie, l'année suivante, d'un fort honorable et relativement original "Brave New World" firent douter les mauvaises langues. MAIDEN semblait alors sur une pente ascendante, avec le jackpot financier attendu (et calculé, faut pas se leurrer). C'était sans compter sur l'apparition de ce nouvel étron : "Dance of Death".
Fiez-vous à votre flair ! La simple vue de cet album, agrémenté d'une illustration à rendre jaloux un môme de 6 ans après sa première activité sur Paint, doit déclencher chez vous un instinct de survie. Malheureusement, les nostalgiques que sont les fans de MAIDEN, véritables porte-monnaie sur pattes selon le management du groupe, ne résisteront pas à l'idée de ramasser une fois de plus la savonnette sous la douche. Une fois de trop.

L'album se divise clairement en trois : une première partie constituée de 3 morceaux ultra-prévisibles, une seconde de 4 morceaux catastrophiques et une troisième de 4 autres titres dont l'ensemble ressemble déjà plus à ce que l'on était en droit d'espérer du groupe.

Passons rapidement sur "Wildest Dreams", "Rainmaker" et "No More Lies", qui alignent clichés heavy à qui mieux-mieux, refrains répétitifs à souhait, martelés sans cesse comme autant d'hymnes à la médiocrité (mention spéciale à "No More Lies", à la limite de l'autisme), soli en mode pilotage automatique et twin guitars n'existant plus par convention que par intérêt. Ne soyons pas de mauvaise foi, il y a quelques passages à retenir de ces 3 morceaux, à savoir la transition de "Wildest Dreams" (de 2'13" à 2'16") et la première section de twin guitars de "No More Lies" (de 3'49" à 4'10"), ce qui donne à peine une demi-minute intéressante sur le premier quart d'heure. Les plus optimistes d'entre nous pensent alors avoir entendu le pire ; désolé, il ne s'agissait que d'un hors d'œuvre.

Le titre suivant, "Montségur", est inspiré par la répression sanglante des Cathares au XIIIème siècle. IRON MAIDEN ne fait pas les choses à moitié puisque musicalement, c'est un vrai massacre. Irtro décalquée sur le riff de "Losfer Words", lignes de chant insipides où Dickinson peine à monter et manque de s'étouffer pendant un refrain casse-bonbons (un peu comme quand le coca cola remonte la tuyauterie et ressort par les naseaux), mélodies guillerettes et naïves, parfaitement en accord avec le thème abordé (sic) et soli transparents. Un vrai festival de nullité.
Pour continuer, on découvre le premier morceau dépassant les 8 minutes ; serait-il présage d'un travail structurel plus poussé et, qui sait, d'un rachat partiel des déconvenues passées ? Que nenni ! On avait touché le fond sur la plage 4, mais qu'à cela ne tienne, on creuse encore. Le title-track est l'une des compos les plus infâmes de groupe, toutes époques confondues.
Après une longue intro chiante comme la mort, pendant laquelle Dickie nous raconte une histoire censée nous glacer les os, notre attente est récompensée, s'il on peut dire, par une bonne vieille bourrée où l'on se tient par les coudes, en quinconce, avec un bon coup dans le nez et une galette-saucisse entre les dents, tout en reluquant les jupons de la Marion qui présente sa croupe telle une jument en chaleur. La mélodie de violon a beau être doublée à la guitare électrique, rien n'y fait, le tout n'est qu'une pitrerie consternante. Soli sans intérêt et twin guitars laborieuses n'y changent évidemment rien.
S'ensuivent 2 compos qui resteront dans les annales du remplissage d'albums. Du rien, du rien et encore du rien. Même les bondieuseries de McBrain, auteur de sa première participation musicale au sein du groupe, passent inaperçues dans cette mer d'anecdotique.

Ces 7 premiers titres laissent l'auditeur groggy par une accumulation aussi concentrée d'excréments sonores. Mais soudain, alors que l'on dérive dans cet océan de merde, tel un oiseau mazouté pris au piège, on débarque inexplicablement dans un lagon paradisiaque. L'odeur pestilentielle a disparu, les renvois de galette-saucisse sont aux oubliettes, place à un vrai morceau de musique, place à "Paschendale".
Dès les premières notes, la différence se fait sentir. Pas d'intro à la mords-moi-le-nœud basse + guitare claire, pas de refrain migraineux, juste une mélodie envoûtante mise en valeur par un côté faussement asymétrique suivi d'explosions de guitares surpuissantes. Dickinson est impérial, se jouant des contretemps imposés par une rythmique imaginative, riche en cassures, et servant à merveille des airs entêtants et travaillés. MAIDEN développe ici un côté progressif d'excellente qualité qui n'est pas sans rappeler les expérimentations miraculeuses de la seconde moitié des années 80. Bref, une vraie compo qui rend le reste de l'album plus frustrant encore.
Les 3 derniers morceaux font pâle figure face à "Paschendale", cependant ils se distinguent assez largement des bronzes fumants précités, étant honnêtes et comportant de bons moments, à défaut d'être transcendants. Seconde partie d'intro réussie pour "Face In The Sand", refrain abouti pour "Age Of Innocence" et essai acoustique sur "Journeyman", pleine de bonnes intentions mais accusant un chorus au moins aussi pète-couilles que ceux du début de l'album. La boucle est bouclée, en quelque sorte.

L'avis global de "Dance of Death" ne peut être positif, contrairement à celui de tous les canards qui sont restés dans un état d'esprit contemplatif, complaisant et consensuel. Un seul morceau digne de ce nom et quelques bribes de riffs chopés par-ci par-là ne peuvent sauver cet opus du naufrage. "Paschendale", oasis perdu dans un vaste désert d'inspiration, sonne comme le chant du cygne d'un groupe plus occupé à peaufiner la face mercantile d'Eddie et pomper les innombrables fans de leurs derniers deniers. Un CD Live et un triple DVD "Death On The Road" sont désormais au menu, accréditant la thèse de l'enchaînement des best-of et des lives comme derniers souffles d'un combo à l'hospice.
Iron Maiden est mort, vive Iron Maiden !

le 13 Octobre 2010 par HIGHRON MADEJEUNE


Je suis fan de MAIDEN depuis 22 ans et je connais tous leurs albums excepté le dernier "The Final Frontier" (pour le moment ...!!!).
Franchement cet album est très bon, de toute façon MAIDEN fait ce qui lui plaît et c'est très bien ainsi ! Et non les vieux nostalgiques, ils ne feront jamais l'album "The Number Of The Powerslave 2" !!!

Voilà donc un opus bien Rock à la sauce MAIDEN, qui recèle des titres bien inspirés et travaillés. Une belle découverte, on passe un bon moment à l'écoute de ce disque !

Fun et Rock : 5/5.













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