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Dream Theater
Awake
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le 05 Octobre 2010 par JUDAS


"Awake" le fameux...
Après bien des tergiversations et de fortes hésitations, je me suis enfin décidé à l'écouter entièrement.
J'ai connu ce disque à travers les titres du triple live, "Live Scenes From New York", tuerie sans nom qui, au final, ne va pas m'aider à apprécier la version originale.
J'ai comme un (gros) problème avec, je n'arrive tout simplement pas à me laisser aller durant les écoutes, malgré l'amour que j'ai pour le groupe. J'ai beau essayer de me convaincre que je passe à coté d'un monument, je reste hermétique à une grosse moitié des titres proposés et à l'ambiance générale de la galette, à quelques exceptions près (et non des moindres).
Je trouve qu'ici, le très bon côtoie le très très fade.
Commençons par les pépites : 6:00, la très prenante "Voices" qui fait mouche à chaque écoute, le duo "The mirror/Lie" qui emporte la mise à chaque fois lui aussi. Ces titres font partie des mes favoris chez DT. Une ambiance marquée, des lignes de chant qui se fondent parfaitement dans un équilibre technicité/émotions jamais démonstratif ni imbuvable. C'est beau, c'est bien, merci Madame Maxwell, pas la peine d'en rajouter.
Derrière ce quatuor, je place "Caught In A Web", chanson agréable sans être pour autant formidable, mais qui passe sans encombres le test.
Bien. Passons aux choses qui fâchent.
Qui peut m'expliquer comment un titre comme "Innocence Faded" puisse se retrouver sur un disque dit de Métal? Sa fin autant technique qu'insipide? mouais... Mise à la fin de n'importe quelle chanson de Franck Michael et le résultat ne diffère que peu. Mais bon Dieu, quelle est cette foutue (je n'écris pas "putain", ça fait vulgaire) sauce soupesque variétoche très 90's sans âme ni chaleur? C'est immonde. Si vous cherchez un jour un titre explicitant pourquoi les années 90 ont si mal passé l'épreuve du temps, vous pouvez passer ce morceau à titre d'exemple. Je m'emporte je sais, mais c'est le vilain p'tit canard du disque qui me fout un peu les boules et qui m'empêchera certainement d'aimer véritablement ce disque un jour.
Dans une bien moindre mesure mais toujours avec le même sentiment de fade facilité musicale typée 90's (un peu à cause du son du clavier il faut l'avouer), "Lifting"... et "Scarred". Je n'arrive tout simplement pas à aimer ces titres ou du moins, par extension, cette facette créative du groupe (même si Scarred a un bon potentiel prog).
L'exemple le plus flagrant de cette non adhésion involontaire mais bien réelle à certaines compos de DT, reste "The Silent Man". Ce titre est annonciateur d'un fait accablant : le groupe n'arrivera pas à faire de simples ballades, ni maintenant, ni plus tard, du moins pour ce que j'en attends. Une émotion forte, un voyage intérieur à la recherche de ce que tout homme se doit de cacher tout en sachant qu'il la possède : la fibre émotionnelle. Ici c'est raté, c'est simpliste au possible. Autant écouter de la variété.
"Space-dye Vest", le morceau culte par excellence? je vais passer mon tour sur celui-ci, je ne l'ai jamais vraiment écouté et je me fous que le groupe ne l'ait jamais joué en live.
Et "Erotomania" vous allez me dire? Bah pareil, rien. Un peu à l'image de "Stream Of Consciousness" sur TOT. Instru mais sans véritable âme, les plans s'enchainent sans jamais me prendre dans leurs filets. Coin coin, pouêt pouêt.
Évitons néanmoins de sombrer dans la mauvaise subjectivité. Rien n'est vraiment mauvais, je n'aime simplement pas la majeure partie cette offrande, ce qui n'est pas dramatique en soi. Le groupe saura m'émerveiller avec d'autres compositions, c'est bien ce qu'il faut retenir, loin des attaques faciles dont j'ai pu faire preuve durant ce commentaire.
Dans un style proche et au line-up identique, "Images & Words" est bien plus représentatif du talent du groupe.
Un 3/5 très subjectif mais assumé, malgré toutes les saloperies auxquelles je pense en entendant "Innocence Faded".

le 02 Janvier 2010 par CLEM

Pour Possopo : "son souvenir me rend triste et plus jamais je n'acheterai un disque de DREAM THEATER"... Ils ont tellement évolué maintenant que cela mériterait que tu te penches sur les derniers opus, si ce n'est déja fait ...

le 06 Novembre 2009 par POWERBEAUF


Mon Dieu ! Que le groupe a été attendu au tournant après l'uppercut "Images And Words" ! Pour DREAM THEATER, le problème est alors simple : comment ne pas décevoir quand on a sorti un chef-d'oeuvre et qu'on ne peut plus compter sur l'effet de surprise ?

Le quintette a eu l'heureuse idée de choisir une autre direction musicale, tout en jouant à fond sur ses atouts : une originalité certaine, une virtuosité insolente, une capacité étonnante à aller au bout d'une démarche artistique, une inspiration qui lui permet de construire des morceaux aussi longs qu'accrocheurs, et surtout une sensibilité que les groupes ultra-techniques sont souvent incapables d'exprimer (cf le déchirant "Space-Dye Vest", ou l'inédit "Eve", qui figure sur la version japonaise).

Après plusieurs écoutes (cet album se mérite), on se dit que le groupe a pleinement réussi son pari : le son contacté par le duo Purdell et Baron (les mêmes qui ont produit "No More Tears" d'Ozzy) se révèle moderne et surtout irréprochable, offrant ainsi l'habillage idéal pour des titres toujours empreints d'émotions troubles.

Indispensable, tout simplement.

le 09 Juillet 2009 par THE MIRACLE


C'est l'un des tout dernier DREAM THEATER que j'ai eu. Au début, je trouvais que cet album allait dans tous les sens et manquait d'homogénéité. Mais après plusieurs écoutes, je trouvais les enchaînements et les thèmes musicaux des chansons tellement logiques et imbriquées de manière magistrale.
La manière dont "The Mirror" et "Lie" sont enchaînés est géniale et confuse (on ne sait même pas comment la première a laissé place à la seconde).
L'ambiance de l'album est magnifique, teintée de rouge et noir, de noirceur et de romantisme.
"The silent man" est atypique (une des rares vraies acoustiques avec la dernière partie de "The Count Of Tuscany" sur "Black clouds....)
Très bon album donc, mais parfois trop oublié lors des concerts.

le 28 Mai 2009 par KID66


J’avais eu pas mal de mal à maîtriser Images & Words dans son intégralité, sans doute parce qu’il s’agissait de mon tout premier DREAM THEATER (et accessoirement l’un de mes premiers albums de Prog), malgré le fait qu’il soit finalement très accrocheur. Aucun autre album du Théâtre du Rêve ne me reposa de problème… Hormis Awake.

Effectivement, Awake se présente au départ, dans l’ensemble, très peu accrocheur (et je pense surtout aux deux premières chansons, un calvaire au début). Mais, une fois maîtrisé, le plaisir n’en est que multiplié. Le côté froid, déshumanisé, technique et la production frigorifiante, mais extrêmement claire et précise rendent cet album très intéressant. L’ambiance, créée en grande partie par les superbes claviers de Kevin Moore, rend Awake d’autant plus fascinant. Et puis les chansons finissent par séduire et ça y est… Awake est prodigieux.

Le meilleur DREAM THEATER ? Non !

Certains morceaux sont en dessous du lot, premièrement : « Caught In A Web », coincé entre « 6 :00 » et « Innocence Faded ». Moins typé Prog glacial technique bourré de groove et de feeling que le génial « 6 :00 » et moins accrocheur que le rescapé d’Images & Words « Innocence Faded », « Caught In A Web » a le cul entre deux chaises et se révèle moins inspiré que ses deux compères, malgré une partie instrumentale de très bonne facture. Même constat pour « Lie », un bon cran en dessous de son aîné, le fabuleux « The Mirror ». Même « The Silent Man », très jolie ballade acoustique, souffre de la comparaison avec les autres ballades du groupe à cette époque.

Parmi les morceaux dont je n’ai pas parlés, on trouve l’excellent instrumental « Erotomania », bijou de technicité, avec des très beaux claviers, la superbe pièce « Voices » et ses nombreux changements de rythme, sur laquelle LaBrie est époustouflant, la sublime mais trop souvent oubliée ballade « Lifting Shadows Off A Dream » (avec une ambiance somptueuse), le chef d’œuvre progressif « Scarred » et la troublante et déprimante ballade « Space Dye Vest », une merveille. Et je ne peux m’empêcher d’évoquer à nouveau « The Mirror », tant il est magistral.

Donc non, pas le meilleur DREAM THEATER, à cause de deux ou trois morceaux juste bons, mais un excellent album quand même !













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