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Dream Theater
Six Degrees Of Inner Turbulence
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le 01 Juillet 2010 par BUPIE


Tiens, je ne me suis jamais senti autant en phase avec une chronique de NIME.

Qu'est-ce que j'aime cet album ! On sent un groupe serein et au faîte de sa maturité créative. Le deuxième chef d'oeuvre de DT avec "I&W", pour moi loin devant "SFAM". Mais les goûts et les couleurs, hein ...

Chansons qui tuent : toutes mais j'ai un gros faible pour "Blind Faith", suivi de près par "The Glass Prison" et "About To Crash".

le 24 Novembre 2009 par NICK


DREAM THEATER réussit avec ce double album à faire la synthèse entre puissance, mélodie et technicité. Sans jamais tomber dans la démonstration inutile, chacun des musiciens apporte sa touche (indispensable) à cet édifice majestueux. Aucun titre n'est "moyen", et le morceau éponyme n'est pas ennuyeux une seule seconde malgré ses quarante minutes. Une leçon de metal, d'équilibre... de musique tout simplement !

le 17 Septembre 2009 par LUDOVICO


"Six Degrees Of Inner Turbulence" ou deux CD.

Le premier morceau "The Glass Prison" subdivisé en trois partie est, pour ce que je connais de ce groupe, ce qu’ils ont composé de mieux. C’est vraiment très heavy pour du DREAM THEATRE, limite violent ; on sent la volonté de durcir le ton par rapport aux albums précédents. "Blind Faith", le morceau qui suit, est plus lent, aux ambiances plus profondes mais avec un son de guitare toujours aussi heavy. Cet album commence par deux pièces maîtresses. Je suis soufflé : deux morceaux de plus de dix minutes d’une très grande qualité et bien heavy de surcroît.
"Misunderstood" débute à la guitare acoustique qui n’est pas sans rappeler LED ZEPPELIN puis le morceau démarre. Vraiment très bon, les changement de rythme sont toujours là où je les attend : c’est un compliment car les membres de DREAM THEATRE semblent avoir une connaissance parfaite de leurs auditeurs et de leurs envies (à moins que ce ne soit moi qui réussisse à anticiper). Dommage que la fin soit trop longue et un peu cacophonique.
Le quatrième morceau "The Great Debate" débute avec une introduction trop longue également qui fait suite à la fin un peu anarchique du morceau précédent. Quand cela commence à devenir lassant, le morceau démarre vraiment juste à temps. Le timing est parfait et arrive à effacer le sentiment de frustration qui commençait à poindre. Super titre qui visite un peu le territoire de TOOL.
Ce premier CD se termine avec une ballade absolument magnifique, aux ambiances sombres et nostalgiques. A déconseiller aux dépressifs. Je me lève de mon canapé pour enfourner dans mon lecteur le deuxième CD avec jubilation et une immense satisfaction.

C’est là que ça commence à se gâter. Les autres morceaux de ce CD me plaisent moins. Ils sont, je pense intrinsèquement bons mais tout simplement ils ne me correspondent pas sur le plan émotionnel. Je déteste l’ouverture de ce deuxième disque avec sa musique au style pompier. Il y a trop de mélodies fédératrices et de refrains par trop déclamatoires et je trouve le son du clavier, la plupart du temps, agaçant. Je retiens quand même "War Inside My Head" (non, ce n’est pas une reprise de SUICIDAL TENDENCIES) et "The Test That Stumped Them All" qui retrouvent l’esprit du premier CD.

Au final, le premier CD aurait suffit avec les titres trois et quatre du deuxième disque en plus. Mais bon, difficile à réaliser puisqu’il s’agit d’un concept album.

Un très bon disque mais où j’ai finalement été obligé de faire le tri (piège inhérent à de nombreux albums en deux volumes), réalisé par des musiciens hors pair. Respect total pour cette formation même si parfois leur musique ne me touche pas plus que ça.

le 03 Mai 2009 par KID66


Le track-by-track me semble intéressant pour cet album :

« The Glass Prison » : Une intro très réussie tout en montée en puissance débouche sur une tornade de riffs Heavy déjantés. La batterie tabasse, excellent début ! Les choses se gâtent lorsque la voix arrive. C’est quoi cette imitation de Metallica ? Heureusement les beaux vocaux de LaBrie remettent les choses en ordre sur la deuxième partie du couplet. Reprise du riff, puis le pont. L’effet sur la voix de LaBrie, qui est tout simplement mauvaise rend cette partie de la chanson assez insupportable. Le refrain arrive avec un effet de chœurs pas vraiment réussi… Pas mauvais mais pas de quoi se défenestrer. Ensuite, le break. Des scratches se pointent. C’est quoi ce délire ? Passage Heavy à la Metallica, de nouveau pas terrible, heureusement LaBrie récupère de temps à autres sa belle voix. La partie instrumentale arrive, l’ensemble est de très bonne facture. Petrucci et Rudess font des merveilles. La troisième partie conclut cette pièce d’une fort belle façon. Au final une chanson inégale. « The Glass Prison » reste un morceau que j’aime écouter, et qui progresse dans mon estime depuis ma première écoute. 7,5/13,5.

« Blind Faith » : Début assez planant, la voix de LaBrie arrive, mélodieuse comme il faut. On sent que la chanson va être assez classique et c’est le cas. Belle montée en puissance sur le pont, avec une mélodie imparable. Le refrain est plus Heavy, assez particulier, mais finit par séduire. Après une reprise du thème planant, deuxième couplet, avec cette fois des guitares hachées derrière. Toujours bien. Pont. Refrain. On enchaîne sur un break, encore une fois de qualité, belle ambiance. La partie instrumentale arrive, très bon début à la guitare, sur un rythme accéléré. Un superbe passage au piano et au violon s’intercale, bien vu ! Retour des guitares avec des chœurs discrets, puis Rudess continue son boulot avec ses claviers. Nouvelle intervention de Petrucci, réussie. Reprise du pont et du refrain, puis outro. Un très beau morceau, dont le seul défaut est d’être assez classique. 9/10.

« Misunderstood » : Début à la guitare sèche, sympathique, mais qui fait plus pop qu’autre chose. La belle voix de LaBrie n’arrange pas les choses, malgré une belle mélodie d’ensemble, mais attendons la suite. Le contrechant gâche un peu le refrain, mais heureusement, après un passage assez plaisant et un couplet superbe, la chanson se lance pour ne plus nous lâcher. Le deuxième refrain, où LaBrie chante plus haut, est magnifique, même si la mélodie m’évoque toujours de la (bonne) pop. Mais contre toute attente, un passage plus inquiétant survient, qui laisse penser que Petrucci a pété son câble (et la suite de la chanson nous donnera raison). LaBrie sauve les meubles avec son intervention en revenant rapidement. Hop, le dernier refrain. La partie inquiétante revient et la fin de la chanson ne se résume qu’à un pur délire psychédélique ou il n’y a aucune mélodie… Et ce n’est même pas ultra-technique ou je ne sais quoi, c’est juste dissonant et parfaitement désagréable. 5.5/9,5

« The Great Debate » : Intro réussie en montée en puissance avec passages parlés et un Mike Portnoy très inspiré ; belle ambiance. Riff assez Heavy. Les voix se pointent : aïe, c’est laid ! C’est quoi cet effet miteux ? Le vrai LaBrie revient vite pour mon plus grand bonheur, et ramène avec lui la belle ambiance. Les claviers en fond font penser à l’époque « Images & Words ». Après tout ça, le refrain parait plus enthousiaste, mais légèrement moins inspiré. Après le deuxième couplet, la chanson se durcit carrément, et c’est une réussite. Un passage Heavy que l’on retrouvera plus tard dans la chanson. Reprise du couplet. Si la chanson ne vous plait pas trop, intéressez-vous au texte, ça vous aidera. Break, l’ambiance est à nouveau réussie, plus sombre, et LaBrie fait des merveilles. Le refrain revient, mais cette fois plus calme, plus sombre. Pourquoi pas ? La partie instrumentale suit, et on retrouve un Rudess très inspiré. Intervention de Petrucci, qui m’évoque beaucoup le style de la somptueuse paire Bittencourt/Loureiro sur les derniers albums d’Angra. Très bon. Rudess nous épate de nouveau avec un très bon solo de clavier. Outro avec de nouveaux passages parlés. Au final un très bon morceau, dans lequel on s’évade pleinement. 12/13,5.

« Disapear » : Superbe intro, très triste, voire tragique. Une guitare sèche et Labrie (avec un effet d’écho réussi sur sa voix) prennent le relai. Bien jusque là. Un passage chuchoté survient, bien aussi, malgré le son pas terrible des claviers de Rudess. Le thème de l’intro revient, puis le couplet. Le chant de LaBrie est très posé, et la chanson aurait mérité qu’il monte un peu plus haut, pour rendre l’intensité plus forte, mais c’est l’effet voulu par le groupe, et au final on aime aussi quand LaBrie se calme. Seule la fin est légèrement plus relevée. Fin sur le superbe thème de l’intro qui m’évoque en fait (j’ai fini par trouver) le thème principal du film « Virgin Suicide » de Sofia Copola, brrr j’en ai froid dans le dos. 4,5/6,5.

CD1 : 38,5/53 - 4/5 en arrondissant légèrement au supérieur.

« Six Degrees Of Inner Turbulence » : Franchement, je ne comprends comment est-ce qu’on peut lire pour cet album des commentaires comme « Cet album est trop technique et pas assez mélodique » ou « C’est plat ». Je proteste. Cette chanson de 42 minutes ne tombe pas une seule seconde dans la démonstration stérile. Petrucci déploie tout son talent et son feeling, et se révèle un million de fois plus inspiré que sur l’album suivant. Rudess aussi est excellent. J’ajoute que je trouve que la performance de LaBrie sur l’ensemble de ce double album est l’une des meilleures de sa carrière. Il est moins criard (même si cela ne me dérangeait pas), varie et pose chant.
6DoIT commence par une belle introduction symphonique, pas spécialement transcendante mais qui réserve tout de même des moments grandioses. Je la trouve tout de même bien trop longue. « About To Crash » commence par un jolie intro au piano et un riff optimiste. Cette partie sera joyeuse. L’ensemble couplet/refrain est bien mais sans plus. Sympa. Un beau solo arrive et on embraye sur la partie suivante.

Voilà, le moins bon est passé. 6DOIT met un peu de temps à démarrer ; les 10 premières minutes sont bonnes mais aucunement transcendantes. En revanche, à partir de ce point là, notre esprit va côtoyer l’excellence jusqu’à la fin de la chanson. « War Inside My Head », bien que très court, est un très bon moment avec des vocaux Heavy et un refrain sous une tension extrême. L’idée de traumatisme est très bien rendue. Mais nous n’avons encore rien vu, la partie suivante, la plus technique, est un véritable déluge instrumental époustouflant, avec des riffs de taré et des vocaux de dégénérés. La schizophrénie ? Totalement. Cette partie, la plus Heavy du morceau, laisse place à la partie la plus douce, et pour moi la meilleure de 6DoIT (étonnant) : « Goodnight Kiss ». En un mot : sublime. Transportant jusqu’au bout, cette pièce est divisée en deux partie : la première nous offre des superbes vocaux de LaBrie et la seconde un solo divin de Petrucci, du même niveau que celui de « The Spirit Carries On ». La fin est également intéressante, si on fait attention aux bruitages. Regain d’optimiste avec le superbe « Solitary Shell ». Excellent lui aussi, et vraiment réjouissant. On a ensuite la reprise d’ « About To Crash », mais en 10 fois meilleure. Très entrainant. On finit ce chef d’œuvre avec un final triomphal exaltant. Oui, un chef d’œuvre, malgré un début un peu en dessous.

CD2 : 35/42. - 4,5/20.

Ca fait en gros un 4,5 pour ce double-album. La prestation de chacun des musiciens, vraiment excellente, me fait arrondir cette note à 5/5. Pour moi l’album le plus sous-estimé de Dream Theater, et l’un de ses chefs d’œuvre.

le 19 Avril 2009 par MIICK


Ouch! La 2° partie se révèle un patchwork mal assemblé : c'est quoi ces airs de Disneyland Paris, ces parties parfois mal enchaînées.
La pièce éponyme est très bonne, mais faute il y a, d'où sanction dans la note.

Et si le premier CD présente d'excellentes pistes (The Glass Prison), à noter quelques longueurs également.

3/5













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