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BLACK INDUS   |  STUDIO

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- Style : Blacklodge, Thorns
- Membre : Mysticum, Dissection, Mayhem, Watain, Djevel
 

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ABORYM - Psychogrotesque (2010)
Par FENRYL le 18 Décembre 2010          Consultée 3832 fois

Après un "Generator" qui avait plutôt bien branché la critique (ici même entre autre), ABORYM et ses expériences blacko électronisantes avait disparu de la sphère Extrême. Malfeitor ayant choisi de développer son propre projet perso (tellement perso qu'il porte son nom !).

4 longues années de silence pour nos amis italiens qui se repointent brusquement en cette fin d'année 2010 pour nous délivrer leur second opus chez les français de Season Of Mist (leur cinquième L.P). Fabban reprend intégralement le chant après le départ de Prime Evil et Hell:10:Kabbalus (tu parles d'un nom de scène) prend place en statut de gratteux. Seul Faust reste à la barre en tant que marteleur en chef de fûts !

Il faut dire que le projet est ambitieux : ce "Psychogrotesque" représente un album composé d'un seul titre ! Rassurez-vous tout de même, celui-ci apparaîtra heureusement dans votre lecteur divisé en 10 pistes, le tout en chiffres romains (arf, logique pour des italiens mais tout pareil que leurs confrères de SPITE EXTREME WING) ! Pas de 52 minutes d'un coup, quoi que !
Le concept est donc de narrer les délires d'un interne d’hôpital psychiatrique. Tout un programme tout droit sorti de l'esprit tortueux de Fabban.

En guise de mise en bouche, de hors d’œuvre donc, on se retrouve avec une introduction bruitiste à base de mouches (qui reviendront de façon éclair au fil de l'écoute comme au début de "III" par exemple).
On retrouve ici pour le plus grand bonheur des fanas du groupe (ou pour le malheur de leur détracteurs les plus farouches) des trips électro/indus qui sont légion : nappes de claviers, samples et effets en tous genres (marteau piqueur, pleurs de bébé, boîte musicale à la fin de "IX", bruits de mouche, récitations diverses...) et même voix classique pour un final mode "opéra" sur "VI" ! Tout ceci est difficilement repérable avec précision car éparpillé sur les titres ou interludes (introduction plaçant l'auditeur en plein coeur de l'asile ou l'ambient "IX" et son final enfantin) pour créer une atmosphère glauque et cauchemardesque.
La piste "III" entérine définitivement le côté avant-gardiste d'ABORYM avec un texte déclamé en italien dans une ambiance sonore des plus mystiques.
On peut donc ainsi noter et expliquer une liste longue comme le bras de guests pour assurer les différents plans : chant, guitare, basse, saxophone (oui, vous avez bien lu ! Sur l'intro de la piste "V" ou de "VI" par exemple) et divers outils électroniques.

Côté morceaux, on peut parfois penser à du DIMMU BORGIR en mode "non orchestrale" : "X" en est le parfait exemple côté chant et guitare. On notera à ce niveau le solo de la galette et un long silence (titre caché) avant de conclure cette visite oppressante de l'établissement d'internement par un sample ambiancé (mode MARILYN MANSON période "Holywood"). "II" et son final puis "VII" ne sauraient contester la paternité, en tout cas le lien de filiation.
Avant cela, "II" aura scotché tout le monde avec son solo introductif mettant parfaitement sur orbite un Fabban à la voix rauque, crade et finalement superbe dans l'exercice Black !
Associé au furieux et speedé "III" avec encore et toujours ces touches électro, on trouve ici les deux belles réussites de l'album (le solo et l'aspect plus posé de "VII" ne sont pas à négliger non plus).

Par contre, le groupe en fait trop, beaucoup trop à certains moments comme ce "IV" reprenant "Les chants de Maldoror" (hé comme mon pote ZYBILLIN SPRÄCH !) en italien dans le texte, déclamé sur des nappes de piano/effets pseudo inquiétants... C'est long 4 minutes 36, non ?
Et que penser de l'innommable "VIII" qui semble tout droit sorti des années 90 et sa techno/dance couplée à un chant clair proche de DEPECHE MODE (et/ou RAMMSTEIN au choix, comme sur "V") ! Ridicule et consternant.

Au final, si ABORYM réussit tant bien que mal son pari du concept album, on reste tout de même sur notre faim. Pas de franche réussite marquante côté titre et ce, malgré une production léchée et soignée, difficilement mise en défaut.
Naviguant à vue entre un Black Metal mélangé à tellement de saveurs, ABORYM s'engage sur la voie d'une évolution dont la prise de risque pourra en désarçonner plus d'un...
Une des galettes du genre les plus "touche à tout" de l'année...

Verdict : 2,5/5.

J'aime : "II, "III", "VII", "X".

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   FENRYL

 
   MEFISTO

 
   (2 chroniques)



- Malfeitor Fabban (chant, basse, claviers)
- Hell:10:kabbalus (guitare, claviers)
- Bard G. 'faust' Eithun (batterie)


1. I
2. Ii
3. Iii
4. Iv
5. V
6. Vi
7. Vii
8. Viii
9. Ix
10. X



             



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