Très bon album que ce "Desert Call" qui suit un "Hope" déjà très prometteur.

Le groupe tunisien a su mettre à profit les critiques qui avaient pu être émises à la sortie de son précédent opus. Finies les références trop appuyées à SYMPHONY X ou DREAM THEATER, même si "Desert Call" contient encore des clins d’œil à ces combos (et même à ADAGIO d’ailleurs… pas si étrange, quand on sait que le producteur de l’album n’est autre que Kevin Codfert, le claviériste du groupe français). Quant aux touches orientales, le groupe en utilise davantage (même s’il pourrait aller encore plus loin dans ce domaine) et fait ainsi valoir sa carte de visite légitime.

L’adjonction d’un nouveau chanteur (même si les vocalises du clavier Elyes Bouchoucha étaient très efficaces sur "Hope", rappelant la puissance d’un Russell Allen) en la personne de Zaher Zorgati permet à MYRATH une plus grande variété vocale. Il en résulte des morceaux d’orfèvre, citons parmi d’autres "Forever And A Day", "Silent Cries", "Madness" ou "Memories". A côté de ces morceaux progressifs, des titres plus immédiats et plus foncièrement heavy metal (″No Turning Back″, ″Shockwave″) viennent aérer l’ensemble sans pour autant briser l’unité de l’ensemble.

Bref, vous l’aurez compris, j’abonde totalement dans le sens de la chronique de Fredouille. Mais ce "Desert Call" m’a tellement envouté qu’il aurait été dommage de ne pas adjoindre mon enthousiasme à celui de mon cher confrère. Longue vie à MYRATH !