Plus aérien, c'est écrit dans le titre. Moins plastique aussi, plus naturel et largement plus progressif sur le plan du spectre sonore. De Death, cet album ne retient plus rien sinon un vague chant grommelé lointain. La voix de robot qui faisait le charme et les rires de "Focus" a quasiment disparu, le vocoder est aujourd'hui quasi éteint. CYNIC assagi, mille fois plus mature, entre mieux dans les cases. Et le bel AGHORA n'est pas toujours très loin.

Bizarre, même après un an d'écoute, ce disque reste bien difficile à appréhender, à juger. Entre la déception de ne pas retrouver le CYNIC un peu gamin, pourtant si génial et original des débuts et la satisfaction d'assister à une belle orgie Jazz Prog Metal très oxygénée, quoique fort courte et à l'accroche mélodique un peu vague, on ne sait trop comment se positionner.

Alors on hésite encore et toujours et on évite de pondre une note véritablement marquée.