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Lexique death metal
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JOB FOR A COWBOY - Genesis (2007)
Par DEADCOM le 8 Juin 2009          Consultée 1318 fois

JOB FOR A COWBOY ou comment induire en erreur sur le style pratiqué. Le blast, les riffs brutaux et la multiplicité de plans ne suffisent pas a en faire un groupe de Death Metal, tout brutal qu’il est. Le Death c’est une ambiance caverneuse et sulfureuse qui opte généralement, quand c’est bien fait, pour une descente dans les abysses les plus profonds. Ce qui n’est pas le cas ici présent. Les fans du héros Action Man apprécieront (ça sent le Playmobil cette histoire) mais pas les autres. Non. Le son est beaucoup trop plastifié, trop propre pour être honnête et vraiment mortuaire. Le Death ça choque, ça secoue, ça remue les tripes. Là ça endort. Plus précisément : JOB FOR A COWBOY est l’archétype de productions vendues en masse dans le but de surfer sur l’image du Death, quitte à rentrer dans le quiproquos le plus absurde. Par le moyen de teintes nouvelles d’une école en pleine crise d’existence : Le Metalcore.
Tout est réunis pour jouir au maximum des assauts des gars d’Arizona (Andy Sneap mixe le tout, en plus). Oui mais, il faudrait aussi que cela soit au moins (vraiment) impressionnant pour que l’on puisse y porter un regard.
« Genesis » (que c’est créatif…) est une pichenette sur le dos du Monstre Death Metal. C’est déjà bien moyen en terme de Deathcore mais là c’est bien mauvais quand ça veut jouer les gros Death Metalleux de base.
Néanmoins un embryon d’inspiration perce ce nuage ocre. Le leitmotiv distrayant d’un « The Divine Falsehood » montre que le combo peut faire quelque chose de bien. Du moins essaye hein (pas glop les claviers). Mais c’est tout. Le reste ce compose d’une accumulation de rythmiques molles, d’un ours grognon sous Lexomyl et d’un tempo trépidant battu sans (réel) génie et manque de justesse (trop pressés les mecs ?).

On nous présente (histoire de marketeux) un plat qui se veut savoureux à la viande moelleuse et parfumée et on se retrouve avec un plat réchauffé (qui sent le réchauffé) à la viande sèche et amère. C’est là tout le drame. « Genesis » ne représente pas grand chose au final. Le manque de couilles et de jugeotes de ses géniteurs, les amènent vers un marasme médiatique où faussaires et imposteurs se partagent le maigre butin de leur exploits. La pandémie est proche mais l’illusion sera parfaite.

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   (2 chroniques)



- Ravi Bhadriraju (guitare)
- Jonny Davy (voix)
- Bobby Thompson (guitare)
- Bret Riggs (basse)
- Elliott Sellers (batterie)


- Genesis
1. Bearing The Serpents Lamb
2. Reduced To Mere Filth
3. Altered From Catechization
4. Upheaval
5. Embedded
6. Strings Of Hypocrisy
7. Martyrdom Unsealed
8. Blasphemy
9. The Divine Falsehood
10. Coalescing Prophecy



             



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