"The Fall Of An Empire" est le moins bon album de FAIRYLAND, celui du milieu de la trilogie, le plus fade, le moins clinquant et le plus mal chanté. Oh si, je n'ai jamais accroché à la voix de Max Leclercq et quand je repense avec une mince nostalgie à ce skeud, c'est ça et le piano dans "The Story Remains" qui me reviennent en tête. Eh oui, c'est celui que j'écoute le moins, "Of Wars" étant à mon sens près du chef-d'oeuvre et "Score" fascinant, rafraîchissant et épique à souhait.

Je ne peux en dire autant de "The Fall Of An Empire", malgré une collection appréciable de « tubes », la pièce-titre et la déjà citée "The Story Remains" en haut de liste. Le sentiment n'est toutefois pas aussi prenant, galvanisant, que l'orgie d'heroic fantasy ou celle sur les mers desservies par Giordana, le maître du jeu. Évidemment, l'opus s'inoculera de différentes manières, dépendemment comment on a digéré le premier de la trilogie ; plus « mature » dira-t-on, plus carré et moins rose bonbon, "The Fall Of An Empire" a son cachet et invite certes à la bataille. Or, je ne serais pas prêt à donner ma vie pour le défendre.

Je considérais cette pépite dans la famille des quatre étoiles, mais avec ce que j'ai écouté dernièrement, les choses ont changé. Et par souci de gradation dans cette superbe trilogie, "The Fall Of An Empire" se voit arracher un set de feuilles dorées à ses épaulettes. Snif.