En 1995 WHITE ZOMBIE produit son meilleur album en carrière, mais aussi son dernier. Propulsé par les deux parties d’"Electric Head" et l’Indus "Super-Charger Heaven", "Astro Creep" se veut la suite logique de son grand frère, amenant avec lui les qualités et les défauts de ce dernier avec lui. Voyez plutôt : des tubes à la pelle menée par l’hymne "More Human Than Human", mais aussi une longueur d’album inutile et des titres d’ambiances hypnotiques lourdingues. Bref, un espère de copié/collé de "La Sexorcisto".

Une chose est pourtant sûre, Rob Zombie et compagnie commence a exploré une plus grande diversité avec l’arabesque controversé "Blood, Milk ans Sky" ou la déformation de voix sur "Creature Of The Wheel". Malheureusement, ces deux exemples s’étirent en longueur et font office de ventre mou de l’album. Je ne parlerai pas d’"I, Zombie" répétitif au possible qui aurait simplement dû être passé aux oubliettes car sans réel intérêt.

Les ventes exploseront suite à la sortie de cet opus, propulsant le groupe parmi l’élite du Metal Indus. Néanmoins, WHITE ZOMBIE se séparera quelque temps plus tard. Bien que les raisons de ce divorce ne soient pas claires, quelques rumeurs veulent que le père Rob prenne un peu trop de place dans le groupe et ne soit pas de tout repos. John Tempesta le suivra pourtant dans sa carrière solo.

Morceau préféré : "More Human Than Human".